Au Vietnam, la piété filiale est l’une des notions fondamentales dans la famille vietnamienne.
Celle-ci est réglée par le culte des ancêtres. Ces derniers apportent de bons conseils et leur aide seulement aux descendants vivants s’ils sont respectés et honorés, en particulier leurs tombes bien entretenues. On trouve dans la plupart des foyers vietnamiens un petit autel familial sur lequel sont posées des tablettes de bois, une pour chaque ancêtre décédé, jusqu’à la cinquième génération. On trouve sur chaque tablette l’inscription du nom du défunt mais aussi celle de tous les titres possédés et acquis durant sa vie active. D’une manière générale, ces inscriptions ont été écrites en caractères chinois. Dans chaque famille vietnamienne, c’est l’aîné des enfants qui a la charge d’entretenir l’autel domestique. Il est possible que ce soit la personne la plus âgée de la branche aînée de la famille qui ait cette responsabilité lorsqu’il s’agit d’une « grande famille ». Aucune importance n’est imposée en ce qui concerne le sexe du responsable. Une femme peut assumer cette responsabilité aussi bien qu’un homme.
Le culte des ancêtres est mis plus spécialement à l’honneur lors de la fête du Tết, le nouvel an vietnamien. On se sert de cette occasion pour offrir aux défunts non seulement des repas mais aussi de l’encens et des faux billets qui seront brûlés durant la fête.
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