Papyrus vietnamien (Giấy dó)

English version

Imageries populaires Đông H

Celles-ci sont proposées souvent dans les kiosques réservés aux touristes étrangers. Le papier dó (papier de rhamnomeuron) est utilisé dans l’impression de ces imageries. Selon certains chercheurs vietnamiens, ce papier fut apparu vers le IIIème siècle et connut son apogée du VIIIème au XIVème siècle. Hồ Qúi Ly s’en servit à la fin du XIVème  siècle pour l’impression des monnaies fiduciaires.

La production de ce papier nécessite une préparation minutieuse. Il est fabriqué avec l’écorce de l’arbre do. Après la récolte de celle-ci entre les 8ème et 10ème mois lunaires, on a besoin de l’immerger dans l’eau pendant un ou deux jours. On la traite ensuite en la macérant dans une solution de chaux condensée durant 5 heures. Puis on la fait bouillir

L’enfant et le coq

durant une vingtaine d’heures avant de la piler pendant 5 heures. La farine obtenue par le pilage est diluée dans une bassine remplie d’un mélange d’eau et de résine de la plante mò ( clerodendron ). Le papier est obtenu grâce à un moule après avoir été pressé et séché.

Papyrus vietnamien

 

Galerie des photos

Pour cent kilos d’écorce, on obtient seulement 5 ou 6 kilos de papier. Cela explique la raison pour laquelle le marché est très limité. De plus le papyrus vietnamien dó ne pousse que dans les hautes régions au Nord. Connus pour la fabrication des imageries populaires sur le papier dó, les villageois de Dương Ô et de Ðông Hồ ont subi le même sort. Le prix de revient  dans  la production du papier recyclé est supérieur à celui de vente  du papier dó. C’est pourquoi peu de gens continuent à s’intéresser encore à ce métier ancestral qui se perd au fil des années.

Version anglaise

Those are often proposed in the kiosks reserved to  foreign tourists. Paper dó (rhamnomeuron paper) is used in the printing of these images. According to certain Vietnamese researchers, this paper had appeared around the 3rd century and knews its apogee from the 8th to the 14th century. Hồ Qúi Ly made use of it at the end of  14th century for the printing of  fiduciary currencies. The production of this paper requires a meticulous preparation.

It is manufactured with the bark of the tree dó. After the harvest of this one between the 8th and 10th lunar months, one needs to immerse it in water during one or two days. After one treats it by macerating it in a lime solution condensed during 5 hours. Then one makes it by boiling  during about twenty hours before crushing it during 5 hours. The flour obtained by crushing is diluted in a basin filled with a mixture of water and resin of the plant mò (clerodendron). Paper is obtained thanks to a mould after being pressed and  dried.

For two hundred kilos of bark, one  gets only 5 or 6 kilos of paper. That explains why the market is very limited. In addition, the Vietnamese papyrus dó grows only in the northern  highlands. Known for making popular imagery on paper dó,  villagers of Dương Ô and Đông Hồ suffered the same fate. The cost price in the production of recycled paper is higher than the selling  price  of dó paper. That is why a few people still continue to be interesting to this ancient craft that is lost over the years.

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