Hôi An sommaire (Première partie)

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Version vietnamienne

Première partie (Phần đầu)

Hội An a changé plusieurs fois de nom durant son histoire. Le nom « Hội An » suggère qu’à travers les mots (Hội= « Association« ) et (An= »en paix ») cette ville devrait être un endroit où on pouvait se réunir en paix. Avant d’être sous le giron des seigneurs Nguyễn, Hội An se trouvait dans une région très développée du royaume du Champa du II ème  au XIVème siècle. D’après la topographie, elle était au carrefour des fleuves venant du Nord (Cổ Cò, Vĩnh Điền) et du Sud (Trường Giang) que les bateaux de petite et moyenne taille avaient l’habitude d’emprunter fréquemment à cette époque pour atteindre la mer de l’Est à l’estuaire Cửa Đại (le Grand Estuaire). Elle était en quelque sorte le nœud de circulation favorisé par la nature et par la proximité des trois grands marais Trà Quế, Trà Nhiêu et Thi Lai, de l’ilôt Poulo-Cham ou Pulluciampelle (Cù Lao Chàm) et des estuaires Cửa Đại et Cửa Hàn. Selon certains historiens, la région Hội An servait du lieu d’approvisionnement des cités chames sacrées situées en amont: Mỹ Sơn et Trà Kiệu (Simhapura). Hội An était connue sous le nom de Lâm Ấp Phố. Son estuaire était désigné toujours comme celui du Grand Chămpa. (Cửa Đại Chiêm). En tout cas, elle jouait un rôle important en matière économique durant la période chame.

Les récentes fouilles archéologiques entamées par les chercheurs vietnamiens sur les anciens lieux d’habitation et sur les tombes antiques dans la zone de Hội An (Hậu Xá 1, Hậu Xá 2 (le long de rivière de Hội An), An Bằng, Thành Chiêm (commune Cẩm Hà), Xuân Lâm (Cẩm Phô) ont permis de réveler que cette agglomération fut autrefois une zone économique importante durant la période culturelle de Sa Huỳnh tardif car outre les cercueils en forme de jarre, on y a découvert des objets de fer datant de la dynastie des Han, des outils de travail et des bijoux qui sont autant de témoignages de l’existence d’un commerce florissant. Son nom a été cité maintes fois par les marchands chinois du temps où celle-ci relevait encore du Champa, ces derniers venant s’approvisionner du sel, d’or et de cannelle, marchandises de première nécessité en Chine.

Puis Hội An prospéra sous le nom de Hai Phố (Deux petits villages) au moment où le seigneur Nguyễn Hoàng du royaume Đại Việt installa son fils Nguyễn Phúc Nguyên (Seigneur Sãi) en tant que gouverneur de Quảng Nam en 1570. C’est la période brillante où Hội An connut un essor fulgurant dû en grande partie à la politique d’ouverture et d’immigration appropriée et clairvoyante menée par les seigneurs Nguyễn. Ceux-ci surent profiter de l’interdiction imposée par la Chine des Ming aux bateaux japonais, d’accoster sur ses côtes, pour les faire venir à Hội An où l’embargo chinois était moins efficace, du fait de la contrebande qui régnait en maître dans les provinces orientales de la Chine: Kouang Si, Fou Kien, Tsao Tcheou, Hainan. Dans le but d’accroître le commerce et les échanges avec les navires commerçants chinois, et encourager les grands bateaux de commerce japonais à se rendre en Asie du Sud Est (Thaïlande, Malaisie, Quảng Nam), le shogun Toyotomi mit en place un régime appelé « Permis à sceau royal » (le Shuinsen)(Châu Ấn Thuyền), une sorte d’autorisation tamponnée en rouge. Ces échanges, saisonniers et temporaires dans les premiers temps, se déroulaient habituellement sur des jonques ou sur le lieu de mouillage et de stationnement des bateaux de commerce, autour de la région de Trà Nhiêu. Cette pratique n’arrangea cependant pas certains marchands étrangers. Tributaires de la période des moussons, du volume d’échange de marchandises vendues ou collectées et des saisons favorables à la navigation, ces derniers étaient contraints d’élire domicile à Hôi An et d’y rester plus longtemps que prévu, soit pour procéder à la réparation de leurs bateaux, soit pour saisir les opportunités d’acheter les marchandises et de les stocker, soit dans l’attente d’un moment favorable pour repartir en mer et éviter les tempêtes. C’est dans ce contexte que la ville Hội An fut fondée. Elle connut un développement galopant grâce aux facilités administratives octroyées aux étrangers par les seigneurs Nguyễn. Toute forme de résidence fut admise. C’est aussi à cette époque que Hội An accueillit les bateaux européens (portugais, hollandais, anglais et français), dont la venue favorisa non seulement l’établissement des comptoirs européens, mais aussi l’arrivée de missionnaires catholiques étrangers, parmi lesquels figurait le célèbre jésuite français Alexandre de Rhodes. Débarqué à Hội An en 1625, celui-ci commença à apprendre le vietnamien. Tellement doué au point de maîtriser rapidement la langue vietnamienne, il fut chargé, plus tard, de mettre au point la première transcription phonétique et romanisée de la langue vietnamienne, le Quốc ngữ (écriture nationale) (4). On ignore cependant si celui-ci eût le temps d’achever son œuvre à Hội An, car il n’y séjourna que trois années. Par contre, on sait qu’il fut interdit de séjour à Quảng Nam en 1645 et que la parution de son dictionnaire vietnamo-portugais-latin eut lieu cinq ans après son expulsion.

C’est sous le règne du seigneur Nguyễn Phúc Nguyên (Chúa Sãi) que furent créés, à Hội An, les quartiers communautaires (japonais, chinois, hollandais etc.). Chaque communauté avait son quartier où les habitants pouvaient vivre selon les us et coutumes de leur pays. L’administration de chaque quartier était assumée par un délégué des autorités locales. Hội An devenait ainsi l’un des ports commerciaux et centre économique de la Cochinchine, mais aussi, de l’Asie du Sud Est. La prospérité de Hội An ne faisait  pas de doute. Dans sa compilation intitulée « Phủ Biên Tạp Lục » (Chroniques diverses de la frontière pacifiée), l’érudit vietnamien Lê Qúi Đôn en faisait état. Il y rapportait, notamment, les propos d’un commerçant chinois: « Les bateaux rentrant de Sơn Nam (1) (du Nord) ne ramènent que des cũ nâu (ignames sauvages ou Dioscorea cirrhosa) (2) et ceux de Thuận Hóa du poivre. Par contre, si on vient à Hội An, on peut  y trouver tout». Le chercheur Trần Kinh Hoà, connu pour ses recherches sur Hội An, attribue à Nguyễn Phúc Nguyên le mérite d’avoir fondé Hội An. Il s’appuie, en cela, sur un passage du rapport du jésuite missionnaire Christoforo Borri sur les religions (en séjour à Nam Hà de 1618 à 1621). Le navigateur anglais William Adams relate également l’existence d’un quartier japonais en 1617. Dans le passé, on pensait que ce quartier japonais était circonscrit au seul périmètre géographique de l’actuelle rue Trần Phú. Mais les dernières fouilles archéologiques ont mis à jour un grand nombre d’objets de céramique datant du 17è siècle (Chine, Japon et Vietnam) exhumés au- delà du pont-pagode japonais, dans la zone délimitée par le côté est  de la rue Nguyễn Thị Minh Khai et le côté sud de la rue Phan Chu Trinh. Les résultats de ces fouilles permettent de se faire une idée plus précise aujourd’hui de la délimitation de ce quartier japonais, qui semble plus étendu qu’on ne l’imaginait au départ. Le temple Jomyo de Nagoya, au Japon, possède encore aujourd’hui une fresque picturale (Giao Chỉ Mậu Dịch Hải Đồ) datant de 1640, qui fait le récit du départ et de l’arrivée d’un bateau japonais (le Shuinsen) de Nagasaki à Hội An, après une navigation d’une quarantaine de jours en mer. Cette fresque picturale fut commandée à cette époque par la grande famille de commerçants japonais Chaya présente à Hội An durant la période 1615-1624. La communauté nippone commença à croître en même temps que l’agglomération d’Hội An. Les seigneurs Nguyễn favorisèrent le développement économique avec le Japon. Outre l’argent, denrée très recherchée des Vietnamiens pour le développement de leur économie, le Japon put leur fournir de nombreux armements perfectionnés destinés à faire du Sud du Vietnam (Đàng Trong) un lieu de refuge sécurisé, à l’abri des attaques des Trịnh, sur le versant de la chaîne Hoành Sơn. On ne connaît pas avec exactitude la raison principale de ce rapprochement, mais on estime qu’au début du 17ème siècle, le nombre de Japonais vivant à Hội An était assez important pour permettre au seigneur Nguyễn de les recruter et former une unité de combat installée à l’estuaire Đại Chiêm, renommée pour ses talents et sa méthode de combat, sa loyauté et sa fidélité, à l’image des samouraïs japonais.

Un Japonais, du nom de Shutaro, qui réussit à gagner l’estime et l’affection du seigneur Nguyễn Phước Nguyên fut adopté par ce dernier et autorisé à prendre non seulement son nom de famille Nguyen, ainsi que son prénom, Đại Lương, mais aussi le titre de noblesse Hiển Hùng. Devenu, plus tard, le beau-fils du seigneur Nguyễn, il fut chargé de la gestion de Hội An. Il est probable que le pont-pagode japonais fut construit durant la période où Shutaro administrait cette ville. Mais à la suite d’une circulaire du Bakufu (Mạc Phủ Nhật) interdisant à ses concitoyens de partir à l’étranger, Shutaro dut rentrer subitement au Japon en même temps que sa femme, la princesse Nguyễn Thị Ngọc Hoa, dont le prénom japonais était Anio. Suite à l’interdiction de pratiquer la religion catholique au Japon et à la persécution, par le seigneur Nguyễn Phúc Tần (Chúa Hiền), des catholiques japonais et chinois en 1664-1665 qui s’ensuivit, la communauté nippone commença à décliner rapidement à Hội An.

Selon le commerçant britannique Thomas Bowyer, il ne restait plus, en 1695, que 4 ou 5 familles japonaises face à la communauté chinoise constituée d’environ 100 familles chinoises [BAVH, 1920,7ème année, n°2, p 200]. Au cours de son voyage dans la seigneurie des Nguyễn au cours de la même année, le célèbre bonze chinois Thích Đại Sán, dans son journal intitulé « Hải ngọai ký sự (Journal de voyage d’Outre-Mer »,1696) ne fait mention que d’un pont japonais terminant une rue chinoise (3) « bordée sans discontinuer de boutiques » et « longeant le fleuve », sans nullement évoquer la présence des Japonais. En dépit du retrait des Japonais à Hội An et de la politique d’isolationnisme menée au Japon, par le shogunat des Tokugawa, le commerce entre le Japon et le Vietnam ne prit pas fin pour autant. Celui-ci continua à fonctionner indirectement par l’intermédiaire des bateaux marchands chinois et hollandais, comme l’attestent les objets de céramique japonaise et vietnamienne datant du 17ème siècle retrouvés dans les sites de reliques vietnamiens, et ceux de Nagasaki, Sakai, Kyoto, qui sont la preuve irréfutable d’une continuité dans les échanges commerciaux entre ces deux pays. Aujourd’hui, aucun vestige architectural japonais sous forme de maisons et de pagodes ne subsiste à Hội An excepté le célèbre pont-pagode en bois qu’on est habitué à surnommer « le pont japonais » et quelques tombeaux éparpillés dans la région de Cẩm Châu.  Lire_la_suite (Tiếp theo)

Version vietnamienne

Hội An sơ lược

Hôi An đã bao lần thay đổi tên trong lich sử. Qua hai chữ «Hội» và «An», tên nầy gợi ý cho chúng ta nghĩ đến một thành phố mà mọi người thích tựu hợp và sống an lành. Trước khi đựơc các chúa Nguyễn cai quảng, vùng đất nầy thuộc về vương quốc Chămpa và được phát triển từ thế kỷ thứ 2 đến thế kỷ 14. Theo địa hình, nó còn là ngã ba của các con sông đến từ phiá Bắc (Cổ Cò, Vĩnh Điện) và từ phía nam (Trường Giang) mà các thuyền bè nhỏ và trung bình thường hay lấy thời đó để ra biển Đông qua Cửa Đại. Nó còn được xem như là cái nút giao thông mà thiên nhiên ưu đãi vì nó ở gần các khu đầm lầy Trà Quế, Trà Nhiêu, Thị Lai và Cù lao Chàm.Theo các nhà sử gia, Hội An còn là nơi cung cấp lương thực, vật liệu cho các thành phố chàm nằm ở thượng lưu như Mỹ Sơn và Trà Kiệu. Hội An còn được biết dưới cái tên là “Lâm Ấp Phố” mà cửa sông thì vẫn được gọi là “cửa Đại Chiêm” vì Hội An giữ một vai trò rất quan trọng trên phương diện kinh tế trong thời kỳ Hội An còn thuộc về vương quốc Champa.

Chính vì vậy Hội An được bao lần nhắc đến bởi các thương gia Trung Hoa vì họ đến đây để mua muối, vàng, quế, các vật liệu cần thiết. Hội An lấy tên “Hai Phố” sau khi Nguyễn Hoàng bổ nhiệm Nguyễn Phúc Nguyên (chúa Sãi) làm tổng trấn ở Quảng Nam vào năm 1570. Chính trong thời kỳ nầy Hội An được phát triển mạnh mẽ nhờ có chính sách cởi mở, nhập cư thích hợp và sáng suốt của các chúa Nguyễn nhất là biết lợi dụng việc nghiêm cấm của triều đại Minh không cho các thuyền bè Nhật được cập bến các bờ biển Trung Hoa. Vì vậy Hội An trở thành nơi mà cấm vận không có hiệu quả chi cho mấy nhờ có buôn lậu thịnh hành ở các vùng nằm ở phiá đông của Trung Hoa như Hải Nam, Phước Kiến, Quảng Tây vân vân … Để tăng trưởng trao đổi hàng hoá với các thuyền bè người Hoa ở vùng Đông Nam Á (Thái Lan, Mã Lai, Quảng Nam), shogun Toyotomi cấp giấy phép thông hành có dấu triện đỏ (shuinjô) cho các thuyền bè Nhật có quyền mậu dịch, thường được gọi là Châu Ấn thuyền. Lúc đầu, các cuộc trao đổi hàng hóa thường ở trên thuyền hay là ở nơi mà các thuyền có thể cập bến, thông thường ở vùng Trà Nhiêu. Nhưng về sau, vì số lượng hàng hóa càng nhiều, gặp lúc mùa mưa hay là cần sửa chửa cần thiết khiến các thuyền cần phải đậu lại lâu dài ở Hội An hơn dự đoán để chờ những lúc thời tiết thuận lợi mà ra khơi quay về. Trong bối cảnh nầy, mới có sự thành hình của Hội An. Chính nhờ sự dễ dãi và mạnh dạn cho phép “Hoa di ngoại tộc” định cư mà Hội An trở thành nơi qui tụ dân tứ xứ, có cả các thuyền bè của châu Âu (Hoà Lan, Anh, Pháp và Bồ Đào Nha) cùng các tu sĩ công giáo trong đó có cha Đắc Lộ (Alexandre de de Rhodes), một nguời đóng góp một phần quan trọng vào việc hình thành chữ quốc ngữ Việt Nam.

Dưới thời kỳ cai trị của chúa Sãi (Nguyễn Phúc Nguyên), Hội An rất được thịnh vượng và sầm uất với nhiều khu phố (Nhật, Trung Hoa, Hoà Lan vân vân….) Mỗi cộng đồng có một khu phố riêng tư với các tập quán của mình và có được một người đại biểu của chính quyền phụ trách. Hội An trở thành thời đó là một trong những hải cảng thương mại và trung tâm kinh tế của xứ Đàng Trong và Đông Nam Á. Trong cuốn Phủ biên tạp lục (1776), nhà học giả Lê Quí Đôn có miêu tả như sau: Thuyền từ Sơn Nam (Đàng Ngoài) về chỉ mua được một thứ củ nâu, thuyền từ Thuận Hóa (Phú Xuân) về cũng chỉ có một thứ là hồ tiêu. Còn từ Quảng Nam (Hội An) thì hàng hóa không thứ gì không có. Được nổi tiếng qua các công trình khảo cứu về Hội An, nhà nghiên cứu Trần Kinh Hoà nhận định rằng chúa Nguyễn Phúc Nguyên là người có công trạng thành lập Hôi An. Ông dựa trên một đọan viết trong tờ báo cáo của tu sĩ jésuite Christoforo Borri về các tôn giáo thời gian ông ở Nam Hà từ 1618 đến 1621. Nhà hàng hải người Anh William Adams có nhắc đến khu của người Nhật vào năm 1617. Trong quá khứ, ai cũng nghĩ rằng khu phố Nhật chỉ nằm vỏn vẹn ở chu vi của đường Trần Phú hiện nay. Nhưng với các khai quật khảo cổ gần đây, người ta tìm thấy một số hiện vật bằng gốm được xác định từ thế kỷ 17 (Trung Hoa, Nhật và Vietnam) thì nó nằm vượt qua khỏi chùa cầu trong khu vực giới hạn bởi phiá đông của đường Nguyễn Thị Minh khai và phiá nam của đường Phan Chu Trinh. Chính nhờ vậy người ta mới ấn định được phạm vi của khu Nhật ở Hội An, nó có phần rộng hơn dự kiến. Đền Jomyo ở Nagoya còn giữ cho đến hôm nay một bức tranh vẽ (Giao Chỉ Mậu Dịch Hải Đồ) từ 1640 kể lại cuộc hành trình của một châu ấn thuyền Nhật từ Nagasaki đến Hội An sau 40 ngày đi trên biển. Bích họa nầy được đặt làm ở thời đó bởi một gia đình Nhật Chaya có mặt ở Hội An từ năm 1615 đến 1624. Số người Nhật định cư bất đầu tăng lên cùng lúc với Hội An. Ngoài bạc ra, một thương phẩm mà người dân Việt rất cần trong việc phát triển kinh tế, Nhật Bản còn cung cấp vũ khí tối tân để biến Đàng Trong thành nơi nương náu an toàn để tránh các cuộc tấn công của chúa Trịnh qua sườn đồi của dãy Hoành Sơn. Không ai biết rỏ lý do của sự giao hảo thân thiện nầy nhưng có một điều là đầu thế kỷ thứ 17 số dân di cư người Nhật rất quan trọng cho đến đổi chúa Nguyễn chiêu mộ một đạo binh người Nhật chiếm đóng ở Cửa Đại vì họ nổi tiếng rất trung thực và giỏi về phương thức chiến đấu như các võ sĩ Nhật.

Có một người Nhật tên Shutaro được chúa Sãi yêu mến nhận làm con nuôi, gọi ông là Đại Lương và phong cho ông một huy hiệu qúi tộc Hiến Hùng. Sau nầy Đại Luơng không những là con rể của chúa Sãi mà còn là người quản lý Hội An. Rất có thể trong thời gian nầy mà chùa cầu được xây cất. Nhưng sau đó vì thông lệnh của Mạc Phủ (Bakufu) cấm người dân Nhật xuất ngoại, Shutaro buộc lòng cấp tốc trở về Nhật cùng vợ tức là công chúa Nguyễn Thị Ngọc Hoa mà tên Nhật là Anio. Sau việc cấm truyền bá đạo công giáo ở Nhật và chính sách ngược đãi của Nguyễn Phúc Tần (chúa Hiền) với các người công giáo Nhật và Hoa từ 1664 đến 1665, cộng đồng người Nhật ở Hội An bất đầu giảm dần. Theo thương gia người Anh Thomas Bowyer, chỉ còn ở Hội An 4 hay 5 gia đình vào 1695 so với cộng đồng người Hoa có khoảng chừng 100 gia đình. (BAVH 1920, năm thứ 7, số 2, trang 200). Cùng năm đó trong thời gian hành trình ở vùng đất chúa Nguyễn, một nhà sư nổi tiếng Thích Đại Sán có nhắc đến trong nhật ký của ông “Hải ngoại ký sự” cái cầu của người Nhật đuợc kết thúc với một con đường của người Hoa tràn đầy các tiệm buôn bán và dọc theo bờ sông mà chẳng nói chi về sự hiện diện của người Nhật. Mặc dầu có sự rút lui của người Nhật với chính sách biệt lập của Mạc phủ Tokugawa ở Nhật Bản, mậu dịch giữa chúa Nguyễn và Nhật Bản vẫn tiếp tục và không có bị gián đoạn nhờ các tàu Trung Hoa và Hòa Lan làm trung gian gián tiếp. Cụ thể còn tìm thấy các hiện vật bằng gốm của Nhật và Vietnam ở thế kỷ thứ 17 ở các nơi thánh tích của Vietnam và Nagasaki, Sakai, Kyoto của Nhật Bản. Ngày nay, không còn thấy dấu tích kiến trúc nào của người Nhật ngoài chùa cầu và vài mộ rải rác ở vùng Cẩm Châu.  Lire_la_suite (Tiếp theo)

 


BAVH: Bulletin des Amis du Vieux Huế

(1) Sơn Nam: la région du Nord englobant les provinces Nam Định et Thái Bình actuelles.
(2) très utilisés pour les teintures et les tannages des toiles et des filets de pêche au nord du Vietnam.
(3): Rue Trần Phú actuelle.
(4): Alexandre de Rhodes est l’auteur du Dictionarium Annamiticum Lusitanum et Latinum, dictionnaire trilingue vietnamien-portugais-latin édité à Rome en 1651 par la Congrégation pour l’évangélisation des peuples.

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