Les gongs des Hauts plateaux (Cồng Chiêng Tây Nguyên)

 

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Première partie

La culture des gongs constitue depuis la nuit des temps la démarche privilégiée utilisée par les populations des Hauts Plateaux (Vietnam) vivant de l’agriculture dans la communication avec le monde des esprits. Selon leurs croyances chamanistes et animistes, le gong est un instrument sacré car il abrite secrètement un génie censé de protéger non seulement le propriétaire mais aussi sa famille, son clan et son village. Son ancienneté améliore non seulement sa sonorité mais aussi la puissance et le pouvoir magique du génie locataire. De plus, le gong va acquérir une patine particulière au fil des années. Cet instrument à percussion ne peut pas être considéré comme un instrument de musique ordinaire. Il est présent dans toutes les occasions importantes du village. Il est inséparable de la vie sociale des peuplades des Hauts Plateaux. On fait écouter au nouveau né le son du gong joué par le vieux du village (già làng) dès les premiers mois de sa naissance pour lui permettre de reconnaître la voix de sa tribu et de son clan et d’être désormais un élément de sa communauté ethnique. Puis il grandit au fil des années au rythme du son des gongs qui le grise autant que l’alcool de riz fermenté (rượu cần) dans les réunions du soir autour d’une jarre et du feu et dans les fêtes de son village ( offrandes, mariages, funérailles, célébrations de la nouvelle année ou de la victoire, inauguration du nouveau logement, retrouvailles familiales, rituels agricoles ( germination du paddy, formation de l’épi, fête de la clôture agricole etc..) Enfin à sa mort, c’est le roulement des gongs qui l’accompagne avec solennité pour l’enterrement. Selon les Edê, une vie sans gong est une vie sans riz et sans sel. Chaque famille doit posséder au moins un gong car il témoigne non seulement de sa fortune mais aussi de son autorité et de son prestige dans sa communauté ethnique et dans sa région. En fonction de chaque village, le jeu peut être constitué simplement de deux gongs mais on peut y trouver parfois jusqu’à 9, 12, 15 ou 20 gongs. Chacun de ceux-ci est appelé par un nom indiquant sa position dans une hiérarchie similaire à celle trouvée dans une famille matriarcale.   

Patrimoine immatériel de l’Humanité par l’Unesco en 2005

© Đặng Anh Tuấn

Selon l’ethno-musicologue français Patrick Kersalé, les gongs sont à l’image de la structure familiale, à inflexion matrilinéaire. Pour les Chu Ru, il y a trois gongs dans un jeu. ( gong mère, gong tante et gong fille). Par contre, pour les Ê Đê Bih , le jeu de gongs est constitué de 3 paires de gongs. La première paire est appelée sous le nom de gongs grand-mères. Puis la deuxième paire est réservée pour les gongs mères et la dernière paire est pour les gongs filles.

De plus, il y a dans ce jeu un tambour joué par la personne la plus âgée pour donner le tempo. Pour les peuplades vivant dans le sud des Hauts Plateaux, on trouve aussi 6 gongs dans un jeu mais le gong-mère (chiền mẹ) reste le plus important et il est maintenu légèrement plus bas par rapport aux autres gongs. Il est accompagné toujours par le gong-père suivi ensuite par les gongs enfants et les gongs petit-enfants. Etant de grande taille, les deux gongs mère et père produisent des sons graves et presque identiques, ce qui leur permet de servir de base constitutive à l’orchestre.

On s’interroge aussi sur la provenance des gongs car on les trouve non seulement en Inde mais aussi en Chine et dans la région du Sud Est asiatique. Malgré leur mention dans les inscriptions chinoises vers l’an 500 après Jésus Christ (de la période de la civilisation dongsonienne), on a tendance à attribuer à la région du Sud est asiatique leur origine car la culture des gongs embrasse seulement les régions où vivent les populations austro-asiatiques et austronésiennes. (Vietnam, Cambodge, Thaïlande, Birmanie, Java, Bali, Mindanao (Philippines) etc …). Selon certains chercheurs vietnamiens, les gongs sont liés étroitement à la la riziculture aquatique. Pour le chercheur Trần Ngọc Thêm, les gongs servent à imiter les bruits du tonnerre. Ils ont un rôle sacré dans les cérémonies annuelles d’invocation de la pluie et de prière dans le but d’avoir une bonne récolte. De plus, on trouve en ces gongs un lien intime avec la culture de Đồng Sơn car les gongs étaient présents visiblement sur certains tambours de bronze (Ngọc Lữ par exemple). Les gongs devaient être un instrument sacré dans les fêtes rituelles pour qu’ils fussent honorés par les Dongsoniens sur leurs tambours. Chez les Mường, cousins proches des Vietnamiens, on continue à associer aux tambours de bronze (de caractère Yang) les gongs (de caractère yin) que les Mường considèrent toujours comme la représentation stylisée de la poitrine de la femme, dans les fêtes rituelles. Ils sont en quelque sorte le symbole de la fécondité. Selon le musicien vietnamien Tô Vũ, les Mường refoulés dans les régions montagneuses inaccessibles, peuvent continuer à garder soigneusement ces gongs à l’abri des conquérants chinois. Ce n’est pas le cas des Dongsoniens (les ancêtres des Vietnamiens) lors de la conquête chinoise dirigée par le général Ma Yuan (ou Mã Viện) des Han orientaux à la suite de la révolte des soeurs Trưng Trắc et Trưng Nhị. Lire la suite (Tiếp theo)

 


Références bibliographiques

  • Recherche de l’identité de la culture vietnamienne. Trần Ngọc Thêm, Editions Thế Giới,Hànôi 2008
  • Les Mnong des hauts-plateaux, Centre-Vietnam: Vie matérielle. Albert-Marie Maurice, Tome 1, Editeur L’Harmattan. 1993 Cồng chiêng Tây Nguyên. Di sản phi vật thể thế giơí. Trần Văn Khê. Vietsciences, 01/01/2006.
  • Vài nẻt đặc thù của cồng chiêng Tây Nguyên. Giáo Sư Trần Văn Khê. 2009
  • Người ÊĐê ở Việt Nam. The Ede in Vietnam. Editeur Thông Tấn 2010
  • La chanson de Damsan. Légende recueillie chez les Rhade de la province de Darlac. Texte et traduction. Louis Sabatier. BEFEO, 1933, Tome 33, n°33, pp: 143-302
  • Tranh luận về cồng chiêng Tây Nguyên. SGTT 2012
  • Sur l’origine géographique des langues Viet Muong. Michel Fergus, Môn Khmer Studies, 18-19: 52-59
  • Độc Đáo cồng chiêng Tây Nguyên. Bùi Trọng Hiền. Nguyễn Quang Vinh Tạp chí Ngày Nay. 28/02/2011
  • Gongs de tous les pouvoirs. DVD documentaire de Patrick Kersalé.2009

Les Lôlô ( Dân tộc Lôlô)

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Etant connus en Chine sous le nom de Yi et appelés aussi Mùn Di, Màn Di, La La, Qua La, Ô Man, Lu Lộc Mà par les Vietnamiens, les Lô Lô font partie du groupe linguistique tibéto-birman. Ils vivent nombreux dans les régions montagneuses de la Chine (Sichuan, Yunnan, Guizhou et Kouang Si) sauf une petite minorité originaire de Yunnan qui s’installa dans le Haut Tonkin du Vietnam (Hà GiangĐổng Vạc, Cao Bằng et Lào Cai)  lors des deux flux migratoires ayant eu lieu au 15ème et au 18ème siècle. La population de ce groupe ethnique s’élève actuellement à peu près de 4300 individus au Vietnam. Selon les ethnologues, les Lô Lô sont les descendants du peuple nomade et éleveur de moutons Qiang ( Khương tộc ) ayant émigré du sud est du Tibet pour s’établir au Sichuan (Tứ Xuyên)  et au Yunnan (Vân Nam). 

L’une des 54 minorités ethniques au Vietnam


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À l’époque des Printemps et Automne (Xuân Thu), ce peuple était toujours en guerre avec les habitants du fleuve Jaune (Hoàng Hạ), les ancêtres des Chinois. Leur expansion fut stoppée par le duc de Mu (Tần Mục Công) qui régna sur l’état du Qin entre -660 et -621 et qui fut l’un des cinq hegémons (Bá chủ) célèbres de cette période grâce au concours apporté par son chancelier talentueux Baixi Li (Bá Lý Hệ).

Dans le groupe ethnique Lô Lô, il y a deux groupuscules: les Lô Lô bariolés (Lô Lô Hoa) et les Lô Lô noirs (Lô Lô đen). On arrive à les discerner car chaque groupe porte des vêtements légèrement  différents. Si le costume  féminin des  Lô Lô bariolés est marqué par une veste  au col rond, fendue sur la poitrine et décorée de plusieurs morceaux de tissus  triangulaires ou carrés ayant des couleurs époustouflantes (rouges, vertes, pourpres) visibles sur le corps et sur le dos, un bonnet finement orné et un pantalon de couleur indigo  tandis que celui des femmes Lô Lô par une  veste courte et noire au col carré et aux manches colorées (bandes jaunes, roses ou vertes), un fichu et  une jupe. Quant aux hommes,  la tenue est très sobre. Tous vivent de la riziculture inondée et de la culture sédentaire sur brûlis avec le maïs, le riz gluant et le riz ordinaire  dans les districts Đồng Văn, Mèo Vạc,  Bảo Lạc (Cao Bằng) et Mường Khương (Lào Cai).  Ils utilisent dans certains endroits  les champs en terrasses. Leur nourriture principale reste la farine de maïs moulue cuite au bain-marie. Le bouillon ne peut pas être manquant dans leur repas, ce qui nécessite toujours l’usage des bols et des cuillères en bois.                  

彝族  (Dân tộc Lô Lô)

D’une manière générale, les maisons des Lô Lô sont situées dans des endroits  à la fois hauts et secs et surplombant les vallées. Ils préfèrent de vivre à proximité des forêts denses car pour eux les forêts et les ruisseaux sont considérés comme les lieux d’habitation du génie du sol. Ce sont des gens qui aiment vivre en harmonie avec la nature. Ils se servent des hottes à deux bretelles en rotin ou en bambou (giang) pour transporter leurs affaires.  Ils préfèrent de se marier avec les gens de leur ethnie. Ils pratiquent aussi l’exogamie au cas où le mariage a lieu entre les gens des lignages différents. Les Lô Lô sont monogames. La jeune mariée vit dans la famille de son mari. L’adultère est condamnée dans leurs traditions. Par contre, le lévirat est toléré car le jeune frère du décédé peut prendre pour épouse sa belle-sœur. De même, le fils de la tante paternelle est permis d’épouser la fille de l’oncle maternel (cô cậu) mais il est strictement interdit de faire le contraire.

Batik

Dans la famille, tout est décidé par le mari. Les filles héritent des bijoux de leur mère et reçoivent au moment de leur mariage une dot. Quant à l’héritage proprement dit, il revient aux enfants mâles de la famille. Quand une personne est décédée, la famille organise une cérémonie rituelle pour aider son âme de retrouver le chemin qui la conduit vers ses ancêtres. Connue sous le nom de « danse des esprits« , cette manifestation rythmée est dirigée par son beau-fils portant sur son épaule un sac contenant une balle en tissu représentant la tête du défunt. Parfois on trouve à la place de la balle  une courge ou un bout de bois sur lequel est dessinée la figure du défunt. Cela montre que les traces de la coutume de la chasse aux têtes restent encore vivaces chez les Lô Lô. Lors des funérailles, ce beau-fils doit porter l’une des extrémités du cercueil. Il lui revient ainsi qu’aux frères de la veuve de jeter les premières poignées de terre dans la tombe du défunt.

Les Lô Lô font une distinction très nette entre les ancêtres proches (moins de 5 générations) et les ancêtres éloignés. (au delà de sixième génération). Pour les ancêtres proches, il y a toujours un autel propre dans chaque famille tandis que pour les ancêtres éloignés, les rites ont lieu dans la maison du chef de la lignée (trưởng tộc).  Analogues aux Vietnamiens, les Lô Lô ont les tambours de bronze dont ils se servent seulement lors des funérailles. Ces tambours sont toujours en couple: un mâle et une femelle. Ceux-ci sont placés sur des supports à côté des pieds du défunt de manière que leurs tympans soient opposés l’un à l’autre. Puis un joueur se tient entre eux et les bat alternativement avec une seule baguette. Un battement pour le tambour-mâle, un autre pour le tambour-femelle, le tout est dans une cadence régulière.

Le joueur doit être un célibataire ou un homme marié dont la femme n’est pas enceinte au moment des funérailles. Etant considéré comme un instrument sacré, le tambour est enterré ou caché dans un endroit à la fois propre et discret. Il n’y a que le chef de la lignée familiale qui connait cet emplacement. Pour les Lô Lô, il y a une légende relative au tambour de bronze:

Il y avait une fois une inondation ayant englouti le pays et ses habitants. Ayant eu pitié pour une fille et son petit frère qui étaient sur le point de mourir, le Ciel se porta à leurs secours en mettant respectivement la fille dans le grand tambour de bronze et le jeune frère dans le petit tambour.  Ces instruments ne furent pas noyés par cette inondation, ce qui permit de les sauver. Après le déluge, ils se réfugièrent dans les montagnes et se marièrent. Ils  étaient devenus ainsi les ancêtres des humains ressuscités.

Analogues aux Vietnamiens et aux Chinois, les Lô Lô fêtent leur nouvel an auquel s’ajoutent d’autres fêtes et d’autres  rites (rite du riz nouveau par exemple). On n’oublie pas de citer aussi la danse au clair de lune, une danse pouvant durer toute la nuit et  réunissant soit une majorité de filles et de garçons du village, soit un groupe de jeunes filles ou de femmes mariées. La danse commence par la formation d’un cercle par les danseurs (ou danseuses). Ceux-ci mettent  les mains  sur les épaules des autres et ils sont accompagnés par des chants et des mouvements simulant les activités quotidiennes comme le pilage et le vannage du riz, la cueillette des fruits ou la broderie etc.  Etant la distraction préférée des jeunes, la danse au clair de lune a lieu sur un terrain proche ou au milieu du village et elle peut durer parfois jusqu’à la pointe du jour.

butvietBien que les Lô Lô ne soient pas nombreux au Vietnam, ils se distinguent facilement des autres ethnies par le flamboiement de leurs vêtements et l’attachement profond à la nature. 

minorité Lo Lo (en format pdf)


Références bibliographiques:

  • Ethnic minorities in Vietnam. Đặng Nghiêm Vạn, Chu Thái Sơn, Lưu Hùng . Thế Giới Publishers Hànội 2010
  • Mosaïque culturelle des ethnies du Vietnam. Nguyễn Văn Huy. Maison d’édition de l’éducation. 1997
  • Notes sur quelques danses de minorités ethniques du Nord Vietnam. Phạm Thị Điền. Etudes vietnamiennes. Tome 39 n°3

 

Les hottes (Gùi)

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Analogue à la palanche des Vietnamiens, la hotte munie des bretelles accrochées aux épaules est très utilisée par les minorités ethniques, en particulier celles de la cordillère annamitique (Trường Sơn) pour transporter couramment les objets usuels (sarcloir, serpe etc. selon la saison ), les produits de la cueillette, des bûches ou de la viande dans leur vie journalière.


Les hottes sont de diverses tailles. La petite est employée pour la décoration et pour le détachement des grains des épis de riz tandis que la grande sert à contenir du riz ou du maïs. Certaines hottes au tressage clairsemé en bambou ou en rotin sont prévues pour transporter des bûches. D’autres sont destinées à contenir des calebasses d’eau recueillie d’une source de la montagne. Les Bahnar possèdent des hottes aplaties collées au dos tandis que les Ede se servent des hottes à quatre pieds qu’ils peuvent déposer par terre pour une pause avant d’entamer la traversée de la rivière. Parfois, on trouve des hottes à couvercle. Celles-ci sont destinées à contenir des objets précieux ou des vêtements. Certaines hottes prévues pour le dot de mariage témoignent non seulement d’un tressage extrêmement laborieux mais aussi d’une beauté originale illustrée par des couleurs et des motifs décoratifs traditionnels. Cela reflète aussi l’amour et les sentiments que le jeune marié souhaiterait adresser avec tendresse à la jeune femme de sa vie car le tressage est toujours le domaine réservé aux hommes.

 

Version vietnamienne

Tương tự như chiếc đòn gánh của người dân Việt, chiếc gùi được trang bị với các dây đeo ở trên vai và được trọng dụng bởi các dân tộc thiểu số, đặc biệt là những người ở dãy núi Trường Sơn nhầm  để vận chuyển các vật dụng thông thường như  cây cào cỏ, dao tía  tùy theo mùa), các sản phẩm thu hoạch, gỗ hoặc thịt trong cuộc sống hàng ngày của họ.

Những chiếc gùi  này có nhiều kích thước khác nhau. Chiếc nhỏ được dùng để trang trí và tách các hạt gạo, còn cái lớn dùng để chứa gạo hoặc ngô. Một số gùi  gỗ được làm bằng tre hoặc bằng mây được dùng để chở các khúc củi. Một số khác dùng để chứa  các quả bầu  đựng nước thu thập  được từ một con suối trên núi.

Người Bà Na có những chiếc gùi dẹt dính vào lưng trong khi người Ê Đê sử dụng những chiếc gùi có bốn chân để họ có thể đặt trên mặt đất để nghỉ ngơi trước khi bắt đầu vượt sông. Đôi khi các gùi có nắp đậy được trông thấy. Các  gùi  nầy nhằm mục đích chứa những vật dụng hoặc quần áo có giá trị. Một số gùi  dùng làm của hồi môn trong lễ  đám cưới, không chỉ thể hiện việc đan cực kỳ tốn công sức mà còn có vẻ đẹp nguyên bản được minh họa bằng màu sắc và các hoa văn trang trí truyền thống. Điều này cũng thể hiện tình yêu  và tình cảm mà chú rể muốn gửi  nhắn nhũ đến người thiếu nữ của  đời mình vì  đan dây vẫn là lĩnh vực dành riêng cho nam giới.

 

Version anglaise

Similar to the Vietnamese palanche, the basket with two shoulders straps is very used by  ethnic minorities, in particular those of the Anamitic Cordillera (Trường Sơn) for transporting commonly everyday objects (sarclois, billhook etc … depending on the season), food products gathered, logs or meat in their daily life.

The baskets are of various sizes. The small basket is used for the decoration and   detachment of rice grains with ears while the big basket serves to contain rice or maize. Some bamboo or rattan baskets in sparse braiding  are used for transporting wood logs. Others are intended to contain calabashes of water collected from a mountain source.

The Bahnar possess the baskets very flattened and glued on the back while the Ede use the four-leg baskets which  they can remove on the ground for a pause before starting the river crossing. Sometimes, one finds the baskets with cover. These ones are intended to contain precious objects or clothing.

Some baskets reserved for the dot of marriage testify not only of a weaving extremely laborious but also an original beauty shown by the colors and traditional decorative motifs. It also reflects the love and the feelings  the young husband would send with tenderness to the young woman of his life because the weaving is always the domain belonging to men.

 

Maisons des minorités ethniques

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Maisons des minorités ethniques du Vietnam.

Houses of ethnic minorities in Vietnam.

Version française

Version anglaise

Ở Tây Nguyên, sự giàu có của các dân tộc thiểu số thường thể hiện qua số  vò rượu mà họ có và được phô bài trong nội thất. Các vò  nầy  khác biệt với nhau nhờ hình dáng, kích thước và màu sắc. Có nhiều vò làm nổi bật các hoa văn được  chạm nổi  một cách tinh vi  và  thông thường được trông thấy  nhờ các bông hoa và các con rồng. 

La richesse des minorités ethniques vivant sur les Hauts Plateaux (Tây Nguyên) du Vietnam se mesure au nombre de jarres de bière de riz trouvées à l’intérieur de leurs maisons. Ces jarres se distinguent par leurs formes, leurs tailles et leurs couleurs. Certaines sont gravées avec des bas -reliefs illustrés souvent par des fleurs ou des dragons.

The wealth of ethnic minorities living in the Tay Nguyen Highlands of Vietnam is measured by the number of rice beer jars found inside their homes. These jars are distinguished by their shapes, sizes, and colors. Some are engraved with bas-reliefs, often depicting flowers or dragons.

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Hà Tiên (Mang Khảm)

Version vietnamienne

Face au golfe de Siam, Hà Tiên est située à peu près de 8 kilomètres de la frontière cambodgienne. C’est aussi la ville marquant la fin de la longue marche vers le Sud entamée par les Vietnamiens. Avant d’être connue sous le nom Hà Tiên, elle fut appelée d’abord Phương Thành puis Mang Khảm dans le passé. Son essor économique a été dû à l’arrivée massive des Chinois, partisans de l’ancienne dynastie des Ming (ou Minh Hương en vietnamien) dont le plus connu était Mạc Cửu (Mac King Kiou).

Celui-ci, hostile à la nouvelle dynastie des Mandchous (Qing) et quittant la Chine à l’âge de 17 ans, s’établît avec sa famille au Cambodge en 1671. Il fut nommé quelques années plus tard par le roi cambodgien comme chef de province de Mang Khảm. Grâce à sa générosité et à son talent commercial, il réussît à transformer Mang Khảm en une ville portuaire florissante et animée dans cette région. Pour contrer l’ambition des Siamois, il avait besoin de la protection des Vietnamiens, en particulier celle des seigneurs Nguyễn au détriment des Cambodgiens. Ceux-ci ont accepté de lui conférer le titre de commandant des troupes (tổng binh) de cette région. Dès lors, Mang Khảm fit partie du territoire vietnamien et changea de nom en devenant Hà Tiên. Selon la légende, on vit apparaître sur le fleuve, la ballade des Immortelles (Hà c’est le fleuve en vietnamien). C’est aussi la raison du choix de ce nom. Hà Tiên devint quelques années plus tard le point de départ de la conquête des districts cambodgiens: Long Xuyên (Cà Mau d’aujourd’hui), Kiên Giang (Rạch Giá), Trán Giang (Cần Thơ), Trấn Di (Bạc Liêu) avec son fils Mạc Thiên Tứ. Ce dernier était un personnage hors du commun. Son destin était lié étroitement à celui de Nguyễn Ánh, futur empereur de la dynastie des Nguyễn. Il devint l’illustre rempart des Nguyễn contre les Tây Sơn. Avec les années de vicissitudes de Nguyễn Ánh, il dut se réfugier en Thailande avec toute la famille et son adjoint Tôn Thất Xuân, l’un des oncles de Nguyễn Ánh. Pour semer le doute chez les Siamois, les Tây Sơn n’hésitèrent pas à falsifier les documents et à les rendre responsables d’un complot ourdi contre le roi siamois Trịnh Tân (Phraya Tak Sin).

Toute sa famille fut exécutée ainsi que Tôn Thất Xuân. Pour préserver son honneur et sa fidélité, il se suicida en septembre 1780. Mạc Thiên Tứ était aussi un grand poète de son temps. Il a rendu célèbre Hà Tiên par son volume de poèmes intitulé « Hà Tiên Thập vịnh » vantant la beauté de ses sites naturels et merveilleux. 

Ce volume continua à grossir dans les années suivantes avec l’ajout de 10 poèmes écrits par chacun des 31 poètes faisant partie du club des poètes « Chiêu Anh Các » crée sous l’initiative de Mạc Thiên Tứ. Cela a constitué en tout 320 poèmes auxquels Nguyễn Cư Trinh ajouta les dix derniers poèmes pour donner une valeur inestimable à ce volume qui continue de se transmettre à la postérité.

 

 

Hà Tiên

 

 

On n’oublie pas non plus son célèbre poème en Six-Huit pour taquiner une jeune fille de Quãng Nam (Centre du Vietnam) déguisée en un jeune étudiant participant à la soirée de la fête de l’illumination.

En voyant ce jeune homme, il n’hésite pas à lui adresser les quatre vers suivants :

Bên kia sen nở nhiều hoa
Người khen hoa đẹp nõn nà hơn em
Trên bờ em đứng em xem
Mọi người sao bỗng không thèm nhìn hoa

De l’autre côté, le lotus a beaucoup de fleurs
La personne qui les admire est plus jolie que vous.
Sur terre, vous continuez à les admirer
Tout le monde ne s’intéresse pas à admirer votre « fleur »

Sans hésitation, celui-ci lui réplique promptement par les 4 vers suivants:

Mặt ao sen nở khắp
Trông hoa lẫn bóng người
Trên bờ ai đứng ngắm
Sao chẳng thấy hoa tươi?

La surface de la mare est remplie de fleurs de lotus
On y trouve à la fois celles-ci et les ombres des gens
Sur terre, quiconque est en train de les admirer
Pourquoi ne trouve –t- on pas une belle fleur ?

Cet échange poétique lui a permis d’avoir la sympathie et de découvrir que ce jeune étudiant n’était qu’une fille déguisée en garçon pour éviter les pirates, venue du Centre du Vietnam en suivant son père pour faire le commerce et portant le nom Nguyễn Thi Xuân. Mạc Thiên Tứ la prît plus tard comme femme de second rang. Mais cette dernière a failli mourir à cause de la jalousie de sa femme. Elle fut obligée de se retirer dans un pagodon pour finir ses derniers jours. Avant son décès, elle a laissé un poème montrant sa pureté et sa noblesse dans un monde nauséabond et rempli de turpitudes en la comparant à une fleur de lotus:

Vươn khỏi bùn nhơ thoát vươn lên
Phỉ lòng trong trắng giữa thiên nhiên
Xuân thu đậm nhạt bao hồng tía
Ðừng sánh thanh cao với đóa sen.

Sortant de la boue, la fleur de lotus continue à s’épanouir.
Elle est contente d’être pure dans la nature
Son périanthe devient plus ou moins pourpre au fil du temps
Mais il ne faut pas comparer la noblesse à cette fleur.

Lotus

 

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Cet échange poétique lui a permis d’avoir la sympathie et de découvrir que ce jeune étudiant n’était qu’une fille déguisée en garçon pour éviter les pirates, venue du Centre du Vietnam en suivant son père pour faire le commerce et portant le nom Nguyễn Thi Xuân. Mạc Thiên Tứ la prît plus tard comme femme de second rang. Mais cette dernière a failli mourir à cause de la jalousie de sa femme. Elle fut obligée de se retirer dans un pagodon pour finir ses derniers jours. Avant son décès, elle a laissé un poème montrant sa pureté et sa noblesse dans un monde nauséabond et rempli de turpitudes en la comparant à une fleur de lotus: 

Vươn khỏi bùn nhơ thoát vươn lên
Phỉ lòng trong trắng giữa thiên nhiên
Xuân thu đậm nhạt bao hồng tía
Ðừng sánh thanh cao với đóa sen.

Sortant de la boue, la fleur de lotus continue à s’épanouir.
Elle est contente d’être pure dans la nature
Son périanthe devient plus ou moins pourpre au fil du temps
Mais il ne faut pas comparer la noblesse avec cette fleur.

Mausolées de Mạc Cửu et de sa famille

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Quand on évoque Hà Tiên, on n’oublie pas de penser à Mạc Cửu et à son fils Mạc Thiên Tứ car c’est grâce à eux que le Viêt-Nam réussit à achever sa longue marche vers le Sud. Rien n’est plus étonnant de voir l’attachement profond et le respect que les Vietnamiens ont réservé à Mạc Cửu et à sa famille par le biais de son temple à Hà Tiên

Hội An sommaire (2ème partie)

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Version vietnamienne

Deuxième partie

Contrairement aux Japonais, les Chinois ont connu Hội An depuis longtemps, à l’époque où cette ville appartenait encore au Champa. Ils étaient venus en bateaux pour y chercher du sel, d’or et de cannelle mais ils avaient besoin de se ravitailler aussi en bois de chauffage et en eau potable car Hội An se trouvait  sur leur route maritime. Celle-ci était la route de la soie à travers l’océan. Les vaisseaux marchands arabes et chinois avaient l’habitude de fréquenter, vers le 8ème siècle après J.C., les côtes de la Chine et de l’Asie du Sud-Est. Avant de s’établir à Hội An, les commerçants chinois ont pénétré en nombre limité dans les bras du fleuve Thu Bồn pour construire leurs premiers quartiers soit au port Trà Nhiêu soit à l’embouchure Thanh Hà. Puis survint la menace fréquente de la piraterie japonaise sur les côtes chinoises allant de Shangai jusqu’à l’île de Hainan. En prenant prétexte de cette menace, les empereurs des Ming commencèrent à interdire toutes les communications maritimes excepté l’Asie du Sud Est à partir 1433. Cette politique fut connue en vietnamien sous le nom « Thốn Bản Bất Hạ Bản (Pratiquer la politique de la porte fermée). Malgré cela, les Chinois avaient besoin d’un certain nombre de marchandises de première nécessité. Cela les amenait à se procurer ces produits en Asie du Sud Est, en particulier à Hội An. Il fallait attendre deux événements importants dans la deuxième moitié du XVIIème siècle pour que la communauté chinoise devînt importante à Hội An. D’abord l’avènement des Qing (Mandchous) en Chine provoqua l’exode et l’installation des réfugiés chinois au Vietnam (y comprise la ville Hôi An). En 1679, de nombreuses embarcations des partisans de la dynastie déchue accostèrent Đã Nẵng et Hội An.

Face à l’ampleur de l’exode, le gouverneur Nguyển Phúc Tần, très expéditif en affaires, n’hésita pas à proposer aux partisans des Ming dirigés par les deux généraux Dương Ngạn Địch et Hoàng Tiến de s’installer dans la basse Cochinchine (Mỹ Tho, Thủy Chân Lạp) et de défricher des terres incultes, ce qui lui donna l’occasion d’agrandir son territoire et d’éviter un affrontement éventuel avec une armée décimée comprenant 50 embarcations et 3000 soldats. Puis il permit aux nouveaux réfugiés chinois de fonder Minh Hương (village des Ming) dans le but de remonter leur moral et de leur rappeler qu’ils étaient toujours les partisans émigrés des Ming.

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Quartier français ( Rue Nguyễn Thái Học)

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Phần thứ nhì

Ngược lại với người Nhật, người Hoa biết Hội An từ lâu từ thời mà vùng nầy còn thuộc về vương quốc Chămpa. Họ đến đây để mua muối, vàng và quế và để dự trữ củi và nước vì Hội An nằm trên con đường biển của họ mà họ thường gọi là con đường tơ lụa trên biển Đông. Người Hoa và người Á Rập hay thường dùng con đường nầy để dọc theo các bờ biển của Trung Hoa và Đông Nam Á vào thế kỷ thứ 8 sau Công Nguyên. Trước khi ở Hội An, thường thấy một số ít thương gia Hoa định cư ở nhánh sông Thu Bổn hay ở bến cảng Trà Nhiêu hay là cửa sông Thanh Hà. Trước sự đe dọa thường xuyên của các cướp biển người Nhật dọc theo bờ biển Trung Hoa đến đảo Hải Nam, các vua chúa nhà Minh mới ra chỉ thị vào năm 1433 cấm các cuộc giao tiếp đường biển chỉ trừ Đông Nam Á. Đó là chính sách hải cấm với khẩu hiệu là “Thốn Bản Bất Hạ Hải” áp dụng với Nhật Bản. Tuy nhiên người Hoa vẫn cần dùng các thương phẩm cần thiết nên họ phải tìm ở Đông Nam Á nhất là ở Hội An.

Có hai biến cố quan trọng về sau, vào giữa thế kỷ 17 khiến cộng đồng người Hoa trở thành yếu tố chính ở Hội An. Đó là sự sụp đổ triều đại nhà Minh khiến có một cuộc di tản và định cư đáng kể của người Hoa ở Việtnam (luôn cả ở Hội An). Rồi vào năm 1679, có nhiều thuyền của thành phần theo nhà Minh đến Đà Nẵng và Hội An. Để tránh sự đối đầu có thể xảy ra với 3000 quân lính được trang bị vũ khí đầy đủ và 50 chiếc thuyền của các thành phần theo nhà Minh do hai tướng Dương Ngạn ĐịchHoàng Tiến chỉ huy và mở rộng thêm bờ cỏi Vietnam với những vùng đất hoang vu ở Chân Lạp (Cao Miên), chúa Hiền (Nguyễn Phúc Tần) rát khéo léo và khôn ngoan đề nghị họ nên định cư ở vùng Nam Bộ (Mỹ Tho, Thủy Chân Lạp) và cho phép họ thành lập các làng Minh Hương để tưởng nhớ triều đại Minh và giúp họ phấn khởi trong việc định cư.

[ Lire la suite (Tiếp theo)]

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[Two part]

Unlike the Japanese, the Chinese have known Hội An for a long time, back when this city still belonged to Champa. They came by boat to seek salt, gold, and cinnamon but also needed to replenish supplies of firewood and drinking water because Hội An was on their maritime route. This was the silk route across the ocean. Arab and Chinese merchant ships were accustomed, around the 8th century AD, to frequent the coasts of China and Southeast Asia. Before settling in Hội An, Chinese merchants entered in limited numbers into the arms of the Thu Bồn River to build their first quarters either at Trà Nhiêu port or at the Thanh Hà estuary. Then came the frequent threat of Japanese piracy on the Chinese coasts from Shanghai to Hainan Island. Using this threat as a pretext, the Ming emperors began to prohibit all maritime communications except with Southeast Asia from 1433. This policy was known in Vietnamese as « Thốn Bản Bất Hạ Bản » (Practicing the closed-door policy). Despite this, the Chinese needed a certain number of essential goods. This led them to procure these products in Southeast Asia, particularly in Hội An.

It was necessary to wait for two important events in the second half of the 17th century for the Chinese community to become significant in Hội An. First, the rise of the Qing (Manchus) in China caused the exodus and settlement of Chinese refugees in Vietnam (including the city of Hội An). In 1679, many boats of supporters of the fallen dynasty landed in Đà Nẵng and Hội An.

Faced with the scale of the exodus, the governor Nguyễn Phúc Tần, very efficient in affairs, did not hesitate to propose to the Ming supporters led by the two generals Dương Ngạn Địch and Hoàng Tiến to settle in lower Cochinchina (Mỹ Tho, Thủy Chân Lạp) and to clear uncultivated lands, which gave him the opportunity to expand his territory and avoid a possible confrontation with a decimated army comprising 50 boats and 3,000 soldiers. Then he allowed the new Chinese refugees to found Minh Hương (village of the Ming) in order to raise their morale and remind them that they were still the émigré supporters of the Ming.

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Musée de la tunique (Bảo tàng áo dài)

 

Version française

Version anglaise

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Bảo tàng áo dài

Muốn viếng thăm bảo tàng áo dài, cách thức hay nhất để di chuyển là xe bus số 88 ở gần chợ Bến Thành. Bãi đậu xe nó nằm ở công viên 23/9, không xa Macdonald ở đường Trân Hưng Đạo. Giá vé rât rẻ chỉ có 6000 đồng mà thôi và một ngày số chuyến có đến 240 chuyến, cứ 8 phút là có một chuyến. Sáng cư dân từ Long Phước ra chợ Bến Thành để buôn bán nên đông chớ chuyến đi ngược vào chợ Long Phước rất ít, nên đi rất thỏa mái. Phải trù liệu mất ít nhất một tiếng để đi, 2 tiếng để xem và 1 tiếng để trở về. Nói tóm là nửa ngày và phài xuống trạm Long Thuận, 2 trạm trước khi đên chợ Long Phước Xe bus có từ 5 giờ sáng đến 19h chiều. Xe bus chứa được 40 chổ ngồi. Còn đi taxi quá đắt và không đáng. Giá vé vào cửa là 100.000 đồng. Đây là một niềm mơ ước và một công trình độc đáo được gầy dựng bởi nhà thiết kế Sĩ Nham qua bao nhiêu năm sưu tầm về lịch sử áo dài. Đây cũng là một trong hai bảo tàng tư nhân ở thành phố Saigon.

Pour rendre visite au  musée de la tunique, le moyen de transport le plus simple est le recours au bus portant le numéro 88. Il est habitué à stationner à côté du parc 23/9, proche du restaurant Macdonald situé sur l’avenue Trần Hưng Đạo. Le prix du billet est de 6000 piastres seulement. On trouve qu’il y a au moins 240 aller-retours dans la journée, un bus partant toutes les huit minutes. Il est très agréable de  le prendre et d’en descendre à la station Long Thuận (deux stations avant le terminus) car il y a moins de gens pour aller dans la direction inverse de Saigon au marché Long Phước le matin.  Le bus démarre de 5h du matin jusqu’au 19h du soir. Il faut compter une heure pour l’aller, 2 heures de visite et une heure pour le retour. Bref, il faut perdre une demi-journée pour cette visite qui en vaut la chandelle car c’est un coin vraiment zen et intéressant pour la culture. Le billet d’entrée est à peu près de 4 euros. C’est un rêve et un projet unique que le grand couturier vietnamien Sĩ Nham a caressé et réalisé après tant d’années de recherche sur l’histoire de la tunique. C’est aussi l’un des deux musées privés à Saigon.


Du centre de Saigon center au musée Ao dai: 40 minutes. Du marché  Bến Thành au   musée Áo Dài prendre le  bus numéro 88: 60 minutes.


Version anglaise

To visit the Tunic Museum, the simplest means of transport is to take bus number 88. It usually stops next to the 23/9 park, near the McDonald’s restaurant located on Trần Hưng Đạo Avenue. The ticket price is only 6000 piastres. There are at least 240 round trips in a day, with a bus departing every eight minutes. It is very pleasant to take it and get off at the Long Thuận station (two stops before the terminus) because there are fewer people going in the opposite direction from Saigon to Long Phước market in the morning. The bus runs from 5 a.m. to 7 p.m. It takes about an hour to get there, 2 hours for the visit, and an hour to return. In short, you need to spend half a day for this visit, which is worth it because it is a truly zen and culturally interesting place. The entrance ticket costs about 4 euros. It is a dream and a unique project that the great Vietnamese couturier Sĩ Nham nurtured and realized after many years of research on the history of the tunic. It is also one of the two private museums in Saigon.


From Saigon center to Ao dai museum: 40 minutes. From Bến Thành market to Ao dai museum by bus number 88: 60 minutes.


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