Phố Bùi Viện (Saigon Quận 1)

 

Phố Tây Ba Lô

Quartier des routards européens

Còn có tên gọi là phố Tây Ba Lô, phố đi bộ Bùi Viện là một khu vui chơi nổi tiếng mà du khách nước ngoài không thể bỏ qua khi đến thành phố Saigon cũng như ở Hanội với khu phố Tạ Hiền. Nó là khu phố không ngủ về đêm và được yêu thích bởi giới trẻ Việt Nam

Etant connu sous le nom de « quartier des routards européens, le quartier piéton de Bùi Viện est un lieu que les touristes étrangers ne peuvent pas manquer lorsqu’ils viennent dans la ville de Saigon comme à Hanoï avec la rue Tạ Hiền. Celui-ci est l’endroit très animé au fil de la nuit et il est fréquenté par la jeunesse vietnamienne.

Also known as Backpacker Street, Bùi Viện Walking Street is a famous entertainment area that foreign tourists cannot miss when coming to Saigon as well as in Hanoi with Tạ Hiền Street. It is a street that never sleeps at night and is loved by young Vietnamese people.

Quartier Bùi Viện

au fil de la nuit

 

Exposition immersive de Van Gogh (Triển lãm nhập vai của Van Gogh)

Triển lãm nhập vai  của Van Gogh.

Version française

Version anglaise

Triển lãm này hé lộ thế giới nội tâm hỗn loạn, mênh mông và đầy chất thơ mà danh họa đã trải qua ở mọi giai đoạn cuộc đời, với những tác phẩm gợi nhớ về những lần ông lưu trú tại Nuenen, Paris, Arles và Saint-Rémy-de-Provence. Trong những tác phẩm đậm màu sắc và phong cách độc đáo của ông, chúng ta luôn tìm thấy sự giao thoa không ngừng giữa ánh sáng và bóng tối.

Ce qu’on voit dans cette exposition, c’est le monde intérieur  à la fois chaotique, démesuré et poétique que l’artiste a rencontré à chaque étape de sa vie avec ses œuvres évoquant ses séjours à Nuenen, Paris,  Arles et Saint-Rémy de Provence. On trouve toujours dans ses œuvres aux couleurs audacieuses et au style inimitable un échange permanent entre l’ombre et la lumière.  

What we see in this exhibition is the chaotic, excessive, and poetic inner world that the artist encountered at each stage of his life, with works evoking his stays in Nuenen, Paris, Arles, and Saint-Rémy de Provence. His boldly colored works, with their inimitable style, always feature a constant interplay between light and shadow.

Menton (Côte d’azur)

 

Thành phố Menton (Côte d’Azur)

Version française

Được gọi là ngọc trai của nước Pháp,  Menton là một thành phố nằm trên bờ biển Địa Trung Hải ở phía đông nam nước Pháp. Nơi đây nổi tiếng với những bãi biển tuyệt đẹp. Nằm trên sườn đồi, khu phố cổ thời trung cổ của thành phố là nơi tọa lạc của vương cung thánh đường Michel-Archange với tháp chuông  có từ thế kỷ 18 và nhà nguyện trắng Penitents với mặt tiền được trang trí lộng lẫy. Nhờ di sản kiến ​​trúc và thực vật, điều này mang lại cho Menton nhãn  hiệu « Thành phố nghệ thuật và lịch sử » vào năm 1991.

Étant connue comme la perle de la France, Menton  est une ville située sur la rive méditerranéenne (Côte d’Azur), dans le sud-est de la France. Elle est réputée pour ses plages. Située sur les pentes de la colline, sa vieille ville médiévale abrite la basilique Saint-Michel Archange avec son clocher du XVIIIème  siècle, et la chapelle des Pénitents blancs à la façade superbement  décorée. Grâce à son patrimoine architectural et botanique, cela lui donne le label « Ville d’Art et d’Histoire » en 1991.

Le palmier à sucre

Le palmier à sucre (Cây Thốt Nốt)

Version vietnamienne
Version anglaise
Galerie des photos

Analogue au cocotier caractérisant le paysage agraire des régions côtières et deltaïques du Viet Nam, le palmier à sucre est visible surtout  dans les régions frontalières du Vietnam avec le Cambodge. Cet arbre joue un rôle important dans l’économie de la province d’An Giang, en particulier dans ses districts Tịnh Biên et Tri Tôn  et fournit la moitié du sucre consommée par la population locale. Il est appelé sous le nom de « thnot »  par les Khmers qui en ont fait leur arbre national tandis que nous le nommons « cây thốt nốt ». Le palmier à sucre est sans doute originaire du royaume du sud de l’Inde. C’est pour cela  qu’au moment des échanges commerciaux de ce dernier avec  les royaumes indianisés de l’Asie du Sud Est (Thaïlande, Birmanie, Laos, Cambodge, Champa) que s’est développée la culture du Borassus  (nom scientifique donné à ce palmier à sucre). Faisant partie de la famille des palmiers, le Borassus apprécie beaucoup  les sols fertiles des diguettes où les couches d’humus nées de l’amoncellement de la boue  et des mauvaises herbes favorisent sa croissance  et il peut vivre jusqu’à 150 ans. Son tronc peut atteindre jusqu’à 35 mètres mais la hauteur moyenne des individus varie entre 18 et 35 m, ce qui lui donne une allure filiforme à l’âge adulte. Par contre son tronc est renflé à la base (1m au maximum pour le diamètre).

La surface du tronc est rugueuse et de couleur gris cendré.  On peut récolter le jus du palmier lorsque ses spécimens sont  âgés de plus de 15 ans et ils ont une hauteur de 9 à 10m. C’est le moment préféré des paysans grimpeurs: l’arbre est facile à exploiter. Au-delà de 80 ans, il est risqué de continuer la récolte car l’arbre devient trop haut, les risques  de chute devenant plus fréquents. L’adolescence du palmier à sucre est donc relativement longue, mais lorsqu’il atteint l’âge adulte il peut être exploité pendant cent à cent vingt cinq ans. On a constaté que seule la hauteur de l’arbre limite la durée réelle de cette exploitation. Par contre les grimpeurs expérimentés continuent rarement leur métier au-delà de 40 ans car au-delà  des  maux particuliers liés à leur profession  comme les rhumatismes du genou, il y a le risque d’être handicapé facilement lorsqu’on n’est plus habitué à grimper sur le palmier avec adresse. Pour récolter la sève du palmier à sucre, la réalisation doit avoir lieu uniquement à la saison sèche (de décembre à fin mai). On peut le faire 2 fois par jour, le matin et le soir. Chaque arbre peut fournir jusqu’à 600 litres de sève en une saison, ce qui représente 90 kilos de sucre après transformation.

La sève doit être  extraite  des fleurs blanches ou jaunes se trouvant au sommet de l’arbre, leur  période de floraison étant toujours au printemps et en été. Pour y arriver, le paysan grimpeur doit recourir à une échelle en bambou.  Puis il doit faire une incision dans la tige de la fleur mâle  ou femelle à l’aide d’un couteau spécifique pour faire sortir la sève qu’il recueille au moyen des tubes en bambou. Puis il doit la transformer en sucre  dans les deux heures qui suivent la collecte  s’il ne veut pas nuire à sa qualité à cause de la fermentation qui peut être ralentie avec  des tanins de bois. Normalement, le jus du palmier à sucre a une couleur blanchâtre, un goût sucré, gras, légèrement fermenté  et aigre. En prenant le jus du palmier à sucre pour la première fois, beaucoup de gens pensent qu’il n’est pas vraiment  pur à cause du léger goût de fermentation.  Ce processus de transformation continue à empirer  au fil de la journée si  les conditions de conservation ne sont pas  bonnes.  C’est pourquoi il est obligé de la transformer immédiatement en sirop. Pour cela, le jus doit être  filtré et cuit durant trois heures  dans un vaste  chaudron  avant d’être battu d’une manière  ininterrompue avec un outil en bois traditionnel pour concrétiser la cristallisation. Il sera ensuite tamisé ensuite dans le but d’obtenir une texture cristalline.

Le rônier est une plante à multiple usages. On peut se servir de son  sucre transformé  dans la préparation des plats  destinés aux diabétiques car son indice glycémique est moins élevé que celui des autres sucres.  Son jus est considéré comme une boisson agréable à prendre  car il a un goût acidulé et il devient après quelques heures de fermentation un vin à la saveur fumée. Ses fruits peuvent être consommés frais. Les marchands ambulants  vietnamiens d’origine khmère ont l’habitude de proposer au marché des  gâteaux au palmier à sucre connus sous le nom « akao». La région des Sept Montagnes (Thất Sơn, An Giang) est depuis longtemps réputée  pour ses vastes forêts de palmiers rôniers, une espèce d’arbre étrange qui ne produit des fruits qu’après 15 ans d’existence. Pour les habitants d’ici, le palmier rônier est non seulement une image familière, mais aussi la principale source de revenus pour  de nombreuses familles vietnamiennes. Le palmier rônier est associé au travail pénible et dangereux des grimpeurs. Dès l’aube, les habitants d’ici grimpent sur les imposants palmiers rôniers au risque de leur vie pour extraire  de la  sève  dans la fabrication du sucre et pour cueillir des fruits à vendre  dont la couleur est verte lorsqu’ils sont jeunes et deviennent noirs à maturité.

Nous savons aussi que ce travail est réservé aux pauvres. En faisant le va-et-vient plusieurs fois par jour sur le palmier rônier, le grimpeur  pourra perdre sa vie s’il n’y prend garde. On constate que notre pays a tellement des gens pauvres. Étant un touriste de passage dans cette région, je suis satisfait de pouvoir boire un verre de jus de palmier à sucre  au bord de la route mais en apprenant  en même temps le travail  que le paysan grimpeur accepte de prendre tous les jours au risque de sa vie, cela me fait beaucoup de peine.
Version vietnamienne

Tương tự như cây dừa đặc trưng cho cảnh quan nông nghiệp của vùng ven biển và đồng bằng châu thổ của Việt Nam, cây thốt nốt được nhìn thấy ở các vùng biên giới của Việt Nam với Cao Miên. Cây này giữ vai trò quan trọng trong nền kinh tế của tỉnh An Giang, đặc biệt là ở các huyện Tịnh Biên và Tri Tôn, và cung cấp một nửa số lượng đường tiêu thụ của người dân địa phương. Người Khơ Me gọi nó là « thnot », họ đã biến nó thành cây tiêu biểu quốc gia của họ, trong khi chúng ta gọi nó là « cây thót nốt ».

Cây thốt nốt  có lẽ có nguồn gốc từ vương quốc miền Nam Ấn Độ. Đây là lý do tại sao, vào thời điểm giao thương của vương quốc này với các vương quốc Ấn Độ hóa ở Đông Nam Á (Thái Lan, Miến Điện, Lào, Chân Lạp, Chiêm Thành), việc trồng Borassus (tên khoa học được đặt cho cây cọ đường này) đã được phát triển. Là một phần của họ cọ, Borassus rất thích sống ở đất màu mỡ của các con đê nơi mà  các lớp mùn được tạo ra do sự tích tụ của bùn và cỏ dại nên tạo ra điều kiện cho sự phát triển của nó và nó có thể sống tới 150 năm. Thân cây có thể cao tới 35 mét nhưng chiều cao trung bình của từng cá thể thay đổi  từ 18 đến 35 mét, khiến cây có vẻ ngoài mảnh khảnh khi trưởng thành. Mặt khác, thân cây phình to ở gốc (đường kính tối đa là 1 mét). Bề mặt thân cây thô và có màu xám tro. Nhựa cây cọ có thể được thu hoạch khi mẫu vật của nó hơn 15 năm tuổi và cao từ 9 đến 10 mét.

Đây là thời điểm được nông dân leo cây ưa thích: cây dễ khai thác. Sau 80 năm, việc tiếp tục khai thác sẽ có nhiều sự  rủi ro vì cây đã quá cao và nguy cơ  việc cây  đổ rất  thường xuyên hơn. Do đó, thời kỳ thiếu niên của cây thốt nốt tương đối dài, nhưng khi đạt đến độ tuổi trưởng thành, nó có thể được khai thác từ 100 đến 125 năm. Người ta thấy rằng chỉ có chiều cao của cây mới giới hạn thời gian khai thác thật  sự này. Mặt khác, những người leo cây có kinh nghiệm hiếm khi tiếp tục nghề nghiệp của mình sau 40 tuổi vì ngoài những căn bệnh cụ thể liên quan đến nghề nghiệp như thấp khớp ở đầu gối, họ còn có nguy cơ dễ bị tàn tật khi không còn quen với việc leo cây một cách khéo léo.

Để thu hoạch nhựa (nước ép)  cây thốt nốt, quá trình này chỉ được thực hiện vào mùa khô (từ tháng 12 đến cuối tháng 5). Có thể thực hiện hai lần một ngày, vào buổi sáng và buổi tối. Mỗi cây có thể cung cấp tới 600 lít nhựa cây trong một mùa, tương đương với 90 kí lô  đường sau khi chế biến. Nhựa cây (nước ép)  phải được chiết xuất từ ​​những bông hoa màu trắng hoặc vàng nhạt  nằm ở ngọn cây, thời kỳ ra hoa của chúng luôn là vào mùa xuân và mùa hè. Để đạt được điều này, người nông dân leo cây phải sử dụng thang tre. Sau đó, anh ta phải rạch một đường trên thân hoa đực hoặc hoa cái bằng một con dao chuyên dụng để lấy nhựa cây, sau đó anh ta thu thập nhựa cây (nước ép)  qua các ống tre. Sau đó, anh ta phải chuyển hóa nó thành đường trong vòng hai giờ sau khi thu hoạch nếu không muốn làm hỏng đi chất lượng của nó do quá trình lên men, có thể  chậm lại nhờ dùng tannin gỗ. Thông thường, nước ép thốt nốt có màu trắng, vị ngọt, béo, lên men nhẹ và chua. Khi uống nước thốt nốt lần đầu tiên, nhiều người nghĩ rằng nó không thực sự tinh khiết vì có vị lên men nhẹ. Quá trình chuyển hóa này tiếp tục xấu đi trong ngày nếu điều kiện bảo quản không được tốt. Đó là lý do tại sao anh ta buộc lòng phải biến  đổi nó ngay thành xi-rô. Để làm được điều này, nước thốt nốt  phải được lọc và nấu ba giờ trong một cái vạc lớn trước khi được đánh liên tục sau đó bằng một dụng cụ bằng gỗ truyền thống để đạt được sự kết tinh. Sau đó, nó sẽ được sàng lọc  để có được kết cấu tinh thể.

Cây thốt nốt là một loại cây đa dụng. Đường chế biến của nó có thể được sử dụng để chế biến các món ăn dành cho người  bị tiểu đường vì chỉ số đường huyết của nó thấp hơn các loại đường khác. Nước ép của nó được coi là một thức uống dễ chịu vì nó có vị chua và sau vài giờ lên men, nó trở thành một loại rượu khói. Quả của nó có thể ăn tươi. Những người bán hàng rong người Việt gốc Khơ Me  thường bán bánh thốt nốt được gọi là « akao » ở chợ.

Vùng Thất Sơn (An Giang) từ lâu đã nổi tiếng với những cánh rừng thốt nốt bạt ngàn, một loài cây lạ chỉ có quả sau 15 năm. Đối với người dân địa phương, thốt nốt không chỉ là cảnh tượng quen thuộc mà còn là nguồn thu nhập chính của nhiều gia đình Việt Nam. Cây thốt nốt gắn liền với công việc leo trèo gian khổ và nguy hiểm của những người leo cây. Từ sáng sớm, người dân địa phương bất chấp nguy hiểm trèo lên những cây thốt nốt cao chót vót để lấy nhựa làm đường và hái quả để bán, quả của nó có màu xanh khi còn non và chuyển sang màu đen khi chín. Chúng ta cũng biết rằng công việc này dành riêng cho  những người nghèo khổ. Nếu không cẩn thận, người leo cây có thể mất mạng  như chơi nếu đi qua đi lại nhiều lần trong ngày trên cây thốt nốt. Chúng ta thấy rằng đất nước chúng ta còn có rất nhiều người nghèo. Là một du khách đi qua vùng này,  mình rất  thích thú khi được uống một cốc nước thốt nốt bên lề đường, nhưng đồng thời cũng biết được công việc mà người nông dân leo cây đồng ý đảm nhận mỗi ngày với nguy cơ mất mạng, điều đó khiến  mình cảm thấy buồn không ít.

Version anglaise

Similar to the coconut tree characterizing the agricultural landscape of the coastal and delta regions of Vietnam, the sugar palm is mainly seen in the border regions of Vietnam with Cambodia. This tree plays an important role in the economy of An Giang province, especially in its districts Tịnh Biên and Tri Tôn, and provides half of the sugar consumed by the local population. It is called « thnot » by the Khmers, who have made it their national tree, while we call it « cây thốt nốt. » The sugar palm is undoubtedly native to the southern kingdom of India. This is why, during the commercial exchanges of the latter with the Indianized kingdoms of Southeast Asia (Thailand, Burma, Laos, Cambodia, Champa), the cultivation of Borassus (the scientific name given to this sugar palm) developed. Belonging to the palm family, Borassus greatly appreciates the fertile soils of the dikes where layers of humus formed from the accumulation of mud and weeds favor its growth, and it can live up to 150 years. Its trunk can reach up to 35 meters, but the average height of individuals varies between 18 and 35 meters, giving it a slender appearance in adulthood. However, its trunk is swollen at the base (up to 1 meter in diameter).

The surface of the trunk is rough and ash gray in color. The juice of the palm tree can be harvested when the specimens are over 15 years old and have a height of 9 to 10 meters. This is the favorite time for the climbing farmers: the tree is easy to exploit. Beyond 80 years, it is risky to continue harvesting because the tree becomes too tall, and the risk of falling becomes more frequent. The adolescence of the sugar palm is therefore relatively long, but when it reaches adulthood, it can be exploited for one hundred to one hundred and twenty-five years. It has been observed that only the height of the tree limits the actual duration of this exploitation. However, experienced climbers rarely continue their profession beyond 40 years because, in addition to specific ailments related to their profession such as knee rheumatism, there is the risk of becoming easily disabled when one is no longer accustomed to climbing the palm tree skillfully. To harvest the sap of the sugar palm, the operation must take place only during the dry season (from December to the end of May). It can be done twice a day, in the morning and in the evening. Each tree can provide up to 600 liters of sap in one season, which represents 90 kilograms of sugar after processing.

The sap must be extracted from the white or yellow flowers found at the top of the tree, their blooming period always being in spring and summer. To do this, the climbing farmer must use a bamboo ladder. Then he must make an incision in the stem of the male or female flower using a specific knife to let the sap flow out, which he collects using bamboo tubes. He must then transform it into sugar within two hours after collection if he does not want to harm its quality due to fermentation, which can be slowed down with wood tannins. Normally, the sugar palm juice has a whitish color, a sweet, rich, slightly fermented, and sour taste. When tasting sugar palm juice for the first time, many people think it is not really pure because of the slight fermentation taste. This transformation process continues to worsen throughout the day if the storage conditions are not good. That is why it must be immediately transformed into syrup. For this, the juice must be filtered and cooked for three hours in a large cauldron before being continuously stirred with a traditional wooden tool to facilitate crystallization. It will then be sifted to obtain a crystalline texture.

The rônier is a plant with multiple uses. Its processed sugar can be used in the preparation of dishes intended for diabetics because its glycemic index is lower than that of other sugars. Its juice is considered a pleasant drink to consume because it has a tangy taste and, after a few hours of fermentation, it becomes a wine with a smoky flavor. Its fruits can be eaten fresh. Vietnamese street vendors of Khmer origin are accustomed to offering sugar palm cakes known as « akao » at the market. The Seven Mountains region (Thất Sơn, An Giang) has long been renowned for its vast forests of rônier palms, a strange species of tree that only produces fruit after 15 years of existence. For the local inhabitants, the rônier palm is not only a familiar image but also the main source of income for many Vietnamese families. The rônier palm is associated with the hard and dangerous work of climbers. At dawn, the locals climb the towering rônier palms at the risk of their lives to extract sap for sugar production and to pick fruits to sell, which are green when young and turn black when mature.

We also know that this work is reserved for the poor. By going back and forth several times a day on the sugar palm, the climber could lose his life if he is not careful. It is evident that our country has so many poor people. As a tourist passing through this region, I am happy to be able to drink a glass of sugar palm juice by the roadside, but at the same time learning about the work that the climbing farmer accepts to do every day at the risk of his life makes me very sad.

Galerie des photos

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Notre Dame de Paris restaurée (Nhà thờ Đức Bà được sùng tu lại)

Notre Dame de Paris entièrement restaurée depuis fin 2024

Nhà thờ Đức Bà được sùng tu lại hoàn toàn từ cuối năm 2024

Notre Dame de Paris completely restored late 2024

Water bus Saïgon ( Du thuyền trên sông Bạch Đằng)

Version française

English version

Dù rất mệt hai ngày liên tiếp khi đến Saïgon, mình rất thích trải nghiệm đi xe bus hôm nay trên sông Saịgon. Đây là một dịch vụ giải trí mới mẻ để mình chiêm ngưỡng các kiến trúc đồ sộ của thành phố Saigon dưới  sông với góc nhìn hoàn toàn khác lạ và cũng có dịp để mình tìm ra những góc chụp mới mẽ. Một thưở nào xa xôi, Saigon là hòn ngọc Viễn Đông, nay nó trưởng thành siêu đô thị với  sự  biến  đổi đáng  kể. Với xe bus trên sông Saigon, bạn có thể dừng chân lại ở các bến tàu như sau: Bạch Đằng, Thủ Thiêm, Bình An, Thanh Đa, Bình Chánh và Linh Đông và bạn có thể  tìm được  những nơi giải trí và các quán ăn. Một trải nghiệm đáng nhớ cho mình với một tô bún riêu.

French version

Malgré la fatigue que j’ai eue successivement durant mes deux premiers jours à Saigon, je suis content de faire l’expérience de prendre aujourd’hui  le bateau-bus sur le fleuve de Saigon.  C’est un nouveau service de divertissement pour permettre au visiteur de découvrir les grandes constructions architecturales de la ville de Saigon visibles d’une manière totalement différente sur l’eau et c’est aussi une occasion pour moi de chercher  les nouveaux angles de prises de vue pour les photos. Étant connue à une époque lointaine  la perle de l’Extrême-Orient, Saïgon devient aujourd’hui la mégapole avec tant de changements notables. En prenant le bateau-bus sur le fleuve Saigon, on peut s’arrêter aux quais suivants : Bạch Đằng, Thủ Thiêm, Bình An, Thanh Đa, Bình Chánh và Linh Đông et on peut y trouver des endroits de distraction et des restaurants. Une expérience mémorable pour moi avec un bol de soupe de vermicelles de riz au crabe.

 

English version

Despite the fatigue I had during my first two days in Saigon, I am happy to experience taking the water bus on the Saigon River today. It is a new entertainment service to allow visitors to discover the great architectural constructions of the city of Saigon visible in a completely different way on the water and it is also an opportunity for me to look for new angles of shots for photos. Known in a distant time as the pearl of the Far East, Saigon today becomes the megacity with so many notable changes. By taking the water bus on the Saigon River, you can stop at the following wharves: Bạch Đằng, Thủ Thiêm, Bình An, Thanh Đa, Bình Chánh và Linh Đông and you can find places of entertainment and restaurants there. A memorable experience for me was a bowl of crab rice vermicelli soup.

 

 

Eglise en bois (Nhà thờ gỗ Kontum)

en bois
 
Nhà thở gỗ ở giữa thành phố Kontum, được thiết kế theo lối kiến trúc Roman kết hợp với kiểu nhà sàn rong của dân tôc Ba Na.
Une église en bois a été conçue dans le style architectural roman au cœur de la ville de Kontum tout en trouvant l’inspiration dans la maison communale Rong de l’ethnie Ba Na.
A wooden church has been designed in the Romanesque architectural style in the heart of the town of Kontum, inspired by the Rong communal house of the Ba Na ethnic group.
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Còn chút gì để nhớ Pleiku, Gia Lai


                                                           Biển hồ T’nưng

Còn chút gì để nhớ Pleiku, Gia Lai

Version française

Lúc về Việt Nam vào tháng 11 vừa qua, minh  được  anh Phát, người sáng lập Trường Không Biên giới mời đến Pleiku để  dự lễ tưởng niệm  vợ anh  quá cố được  Mái Ấm Thiên Ân tổ chức ở Pleiku. Đây là nơi được sơ Nguyễn Thị Kim Chi, thuộc dòng các nữ tu thuộc tu viện St. Paul de Chartres ở Pháp thành lập từ năm 2010 và che chở  hàng trăm em nhỏ người đồng bào dân tộc thiểu số có hoàn cảnh khó khăn, ít học hoặc bị cha mẹ bỏ rơi.  Mái Ấm Thiên Ân được tọa lạc ở thôn 4, xã Chư Á, thành phố Pleiku, tỉnh Gia Lai, mái ấm Thiên Ân cách trung tâm thành phố Pleiku khoảng chừng 9 cây số.

Nhắc đến Pleiku làm mình không thể quên bài  « Còn  chút gì để nhớ của nhà thơ Vũ Hữu Định mà được nhạc sỹ Phạm Duy phổ biến thành nhạc. Có dịp đến Pleiku  rồi hôm nay trở về Paris tự hỏi mình còn chút gì để nhớ Pleiku hay không? Còn  chứ, còn nhớ nhiều lắm, nhớ Mái Ấm Thiên Ân, nơi bao bọc các em nghèo thuộc dân tộc thiểu số (Jarai, Ede), nhớ đến các sơ  không ngại khó khăn nhọc nhằn  kiếm tiền từng xu  qua cách trồng trọt cà phê, hạt điều, va ni vân vân và tháo vát bán buôn và đa năng để đem lại  ấm no cho 189 em nghèo thiểu số, nhớ đến một thành phố hiền hoà ít xe cộ bụi bặm náo nhiệt  như Saïgon thưở nào, nhớ  đến phố núi đầy sương mù như Đà Lạt, nhớ đến vườn hoa tuyệt vời, một thiên đàng xinh xắn nho nhỏ  được săn sóc tĩ  mĩ  với đầu óc thẩm mỹ  của các sơ, nhớ đển buổi lễ tưởng niệm chị Marie Consolata ở nhà thờ, nhớ biển hồ T’nưng, nhớ  đến buổi  cơm tối  ngày đầu khi ba chú cháu dùng  ở một quán cơm dân dã đậm chất quê hương  nhất là để  lại một ấn tượng với món cá chiên dầm xoài nước mắm. Một kỷ niệm khó quên, một thành phố đáng nhớ trong cuộc hành trình nầy.

Mái Ấm Thiên Ân

Pleiku_Thien_An

Quelque chose à retenir de Pleiku, Gia Lai

À mon retour au Vietnam en novembre dernier, j’ai été invité par Mr  Phát, fondateur de l’’École sans Frontières, à  venir à Pleiku pour assister à la messe commémorative de sa défunte épouse organisée par le « Refuge Thiên Ân ». Il s’agit d’un havre fondé en 2010 par sœur Nguyễn Thị Kim Chi appartenant à l’ordre des Religieuses de Saint Paul de Chartres en France et abritant des centaines d’enfants de minorités ethniques en situation difficile, sans éducation ou abandonnés par leurs parents. Le refuge Thiên Ân est situé dans le village 4, commune Chu Á ville de Pleiku, province de Gia Lai, Il est à environ 9 kilomètres du centre-ville de Pleiku. En évoquant Pleiku, je ne peux pas oublier la chanson « Ce qu’il reste à retenir » du  musicien talentueux Pham Duy ayant trouvé son inspiration dans le célèbre poème du poète Vũ Hữu Định.

Ayant eu l’occasion d’aller à Pleiku puis de retour à Paris aujourd’hui, je me demande si j’ai encore quelque chose à retenir de Pleiku  ou non? Oui, il y a plein de choses à retenir. D’abord  je me souviens  du refuge Thien An, l’endroit qui abrite les enfants pauvres des minorités ethniques (Jarai, Ede), puis des religieuses polyvalentes qui n’ont pas peur des épreuves et des difficultés pour gagner  de l’argent  en cultivant du café, des noix de cajou, de la vanille, etc. et qui se débrouillent pas mal dans la vente au détail et en gros pour apporter la nourriture à 189 enfants pauvres des minorités ethniques, de la ville Pleiku  paisible et moins polluée avec peu de voitures semblable à la ville Saïgon d’une époque lointaine, de la ville de montagne plongée dans la brume comme Dalat, du magnifique jardin fleuri, un joli petit paradis soigneusement entretenu par l’esprit esthétique  et créatif des religieuses, de la messe commémorative en l’honneur de Marie Consolata à l’église, du lac T’nưng et enfin du dîner du premier jour où nous avons mangé tous les trois dans un restaurant populaire et  typique de notre pays, en nous laissant à la fin du repas  une impression particulière avec le poisson frit mariné dans une sauce à la mangue. Un souvenir inoubliable, une ville mémorable pour ce voyage.

 

 

Le terminal de ferry Đồng Bài (Hải Phòng)

 

Bến phà Đồng Bài (Hải Phòng)

Terminal de ferry Đồng Bài (Hải Phòng)

Version française

Muốn đi vịnh Lan Hạ, du khách phải mất ít nhất nữa ngày. Phải lấy đường cao tốc 5B để đến Hài Phòng rồi từ đó ra bến phà Đồng Bài mới lấy phà sang  được đảo Cát Bà ở bến Cái Viêng cùng xe ô tô, cứ nữa tiếng có một phà qua lại.  Rồi sau đó mới đến nơi tụ tập các thuyền máy để đưa du khách lên tàu lớn  để đi tham quan vịnh Lan Hạ. Cũng có thể lấy cáp treo của Sun Word  qua Cát Bà  nếu không  muốn mất thì giờ nhiều với phà.

Pour se rendre à la baie de Lan Ha, le visiteur doit y consacrer au moins une demi-journée. On doit  prendre l’autoroute 5B  pour aller à Hải Phòng et  à partir de là, on  se rend au terminal de ferry Đồng Bài pour rejoindre l’île Cát Bà au quai de Cai Vieng avec un ferry. il y a un ferry qui fait l’aller-retour toutes les demi-heures.  Puis  on se rend  ensuite au lieu de rassemblement des bateaux de plaisance  pour l’embarquement.   On peut également prendre le téléphérique de Sun Word pour aller  jusqu’à Cát Bà si  on ne veut pas perdre trop de temps.

Trà Vinh

Trà Vinh

Version française

Nằm giữa sông Tiền và sông Hậu, Trà Vinh là một tỉnh cách xa thành phố Saïgon 130 cây số và thành phố Cần Thơ 80 cây số nếu theo hướng Đông. Với dân số trên một triệu và một diện tích là 2341 cây số vuông, Trà Vinh gồm có 3 dân tộc chính là Kinh, Khơ Me và Hoa mà người Khơ Me chiếm trên 30% dân số. Đây là vùng sinh thái thổ nhưỡng nước ngọt, nước lợ và nước mặn. Đến nơi nầy, du khách có thể viếng thăm các đia danh nỗi tiếng như sau: chùa Âng, chùa Hang, chùa Cò, chùa Vầm Rây, ao  Bà Om, thiền viện Trúc Lâm, Phước Minh Cung vân vân… Chính các nơi nầy mình có dịp ghé đến tham quan trong cuộc hành trình hai ngày. (1/10 và 2/10)

Située à l’embouchure de la branche principale (Tiền) du fleuve du Mékong et son affluent Bassac (Hậu), la province de Trà Vinh se trouve à 130 kilomètres de Saigon et à 80 kilomètres de la ville Cần Thơ. Avec une population de plus d’un million d’habitants et une superficie de 2 341 km2, Trà Vinh est composée de trois groupes ethniques principaux: les Vietnamiens, les Khmers et les Chinois.  Les Khmers sont nombreux et représentent plus de 30% de la population. Il s’agit d’une région écologique de sols d’eau douce, saumâtre et salée. En venant ici, le touriste peut rendre visite aux sites importants suivants : la pagode AngKorborajaborey, la pagode Hang (Grotte), la pagode (Cigogne), la pagode Vầm Rây, la mare Bà Om, l’institut bouddhique Trúc Lâm (Forêt des bambous) , le temple Guan Yu (Quan Công) etc. Ce sont les lieux que j’ai eu l’occasion de visiter durant mon séjour à Trà Vinh (2 jours).