À la recherche de la civilisation éteinte (2ème partie)

 

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Deuxième partie

L’architecture chame est d’inspiration indienne. Les ouvrages architecturaux sont des ensembles comprenant un temple principal (ou kalan en langue chame) entouré de tours et de temples, le tout englobé dans une enceinte.

Les temples sont bâtis en forme de tour et en briques tandis que les linteaux, les bas-reliefs, les corniches, les tympans etc .., sont en grès. Les règles de la disposition des temples cham ont été bien définies. Cela doit refléter la cosmogonie hindoue. Après avoir érigé le temple-tour, les sculpteurs Chams commencent à exécuter des bas-reliefs sur les murs du temple. Ils se servent des motifs d’ornement comme feuille, fleur, animaux, génies etc … pour évoquer des sujets religieux.

Face au kalan, il y a toujours une tour-portique (gopura) faite de briques avec des colonnes de pierre. Devant celle-ci, se dresse le mandapa. Il s’agit d’un édifice tout en longueur, couvert de tuiles et percé de plusieurs fenêtres et de deux portes orientées suivant la direction est-ouest. C’est un endroit où les Chams ont besoin de méditer et de prier avant d’effectuer la cérémonie rituelle au kalan. Parfois, le mandapa est construit entre le kalan et la tour-portique. Trois types de mandapa ont été trouvés sur les sites chams:

1) mandapa muré et percé de plusieurs fenêtres (Mỹ Sơn)
2) mandapa non muré dont les colonnades supportent une toiture en tuiles (Pô Nagar Nha trang)
3) mandapa dont la toiture est supportée par les colonnes en bois (Pô Kloong Garai , Phan Rang) .

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Le kalan cham est le symbole de l’univers sacré en miniature. Il symbolise la montagne sacrée (meru) au centre de l’univers. C’est ici qu’on trouve le culte d’une divinité ou du couple linga-yoni. Il arrive parfois qu’il est aussi celui des ancêtres ou des rois et des reines sanctifiées. C’est le cas du kalan de Pô Kloong Garai (Phan Rang) ou celui de Pô Rômê (Ninh Thuận).

Sa construction est établie suivant un modèle bien précis: corps de la tour de forme carrée, toiture pyramidale à 3 étages, sommet très pointu en grès. Chaque kalan est composé de trois parties:

le socle ou piédestal symbolisant le monde matériel ou terrestre. (Bhurloka). On y trouve les gravures représentant fleurs, danseuses, animaux, fidèles en prières etc..
-le corps de la tour symbolisant le monde prémonitoire ( Bhurvaloka ). À ce niveau figurent les flammes, les danseuses célestes Apsara, les feuilles stylisées etc …
-la toiture symbolisant le monde spirituel ( Suarloka ). C’est aussi le monde des divinités. A ce niveau, il y a trois étages formant une pyramide et représentant Kailasa, la montagne sacrée de Shiva. Chaque étage comporte tous les éléments d’un temple décrit ci-dessus. Un bon nombre de toits de ces tours étaient à l’origine couverts de feuilles d’or ou d’argent.

1°) Style Mỹ Sơn E-1 (VIIIème siècle)
C’est le style où l’influence de l’art préangkorien est notable.

2°) Style Hoà Lai (VIII-IXème siècle). Simplicité des lignes, voûtes en console, richesse des décorations.

3°) Style Ðông Dương (IXème siècle)

On trouve dans ce style l’influence bouddhiste dominante avec les gardiens de porte, les Dharmapâla, les orants et les piédestaux.

À l’intérieur du kalan, se trouve toujours une salle carrée au milieu de laquelle se trouve la statue d’un génie ou d’un couple linga-yoni. Lors de la célébration du bain de la statue, l’évacuation d’eau en dehors du temple s’effectue grâce à une rigole entourant le socle et dont l’extrémité est orientée toujours vers le Nord.

On trouve toujours devant le kalan et à sa droite un dépôt d’objets de culte. C’est une construction en briques à toiture en coque de bateau renversé dont les fenêtres sont orientées vers la direction est-ouest et dont la porte principale est toujours tournée vers le Nord. Le kalan et ses dépendances sont entourés par une enceinte en briques se fermant à l’endroit de la tour-portique. En se basant sur la forme des voûtes, des pilastres, des corniches, des antes, des pièces angulaires et des motifs de décoration, Philippe Stern a proposé la classification suivante des sites Chàm:

4°) Style Mỹ Sơn A-1 (Xème siècle)
Celui-ci correspond à la période classique dans l’art Chàm avec les chefs-d’oeuvre tels que les danseuses du piédestal de Trà Kiêu du musée de Ðà Nẵng.

5°) Style Pô Nagar Nha Trang (XI-XIIème siècle)
C’est une transition entre les styles Mỹ Sơn A 1 et Bình Ðịnh.

6°) Style Bình Ðịnh (XII-XIIIème siècle)  C’est l’art baroque découvert lors des fouilles en 1934 sur un site de la province Bỉnh Ðịnh avec les animaux fantastiques dans un décor assez extravagant.

7°) Style Pô Kloong Garai (XIV-XVIème siècle)
Il y a plein de lacunes caractérisés par l’omission des significations iconographiques indiennes et la disparition progressive des jambes.Lire la suite (Tiếp theo)

 

À la recherche de la civilisation éteinte

 


Back to the past with the Cham people

Version vietnamienne

English version

En s’appuyant sur des documents historiques chinois et vietnamiens, les deux chercheurs français Gaston Maspéro et George Coedès ont essayé de reconstituer la chronologie chame. Malgré d’importantes lacunes, la mention des Chams a été évoquée à l’époque où les habitants de la province de Tượng Lâm (Rinan) s’étaient soulevés contre la domination chinoise en 192 après J.C. pour fonder un état indépendant dont le territoire s’étendait du Quảng Bình jusqu’au Phan Rang. Cet état était réparti en quatre zones: Amaravati (de Quảng Bình à Quảng Nam), Vijaya (de Quảng Ngãi à Phú Yên), Kauthara (Khánh Hoà) et Panduranga (Phan Rang). Deux clans, celui du Nord (ou le clan des Narikelavamsa) (clan Dừa en vietnamien) et celui du Sud ( ou le clan des Kramukavamsa ) (clan Cau en vietnamien) qui par moments guerroyèrent, prirent les rênes du pouvoir par alternance. En fonction de leurs offrandes retrouvées, (noix de coco au Nord et noix d’arec au Sud), ils étaient appelés comme les mangeurs de coco au Nord et ceux d’arec au Sud. Ce pays dont la capitale était sans doute à Trà Kiệu (près de Ðà Nẵng) fut connu durant six siècles sous le nom de Lin Yi (Lâm Ấp) puis à partir de 758 sous celui de Houan Xang (Hoàn Vương). Le nom de Champa (Chiêm Thành ) provenant de la transcription sino-vietnamienne Champapura (cité des Chàms) fut cité pour la première fois en 875. 


C’était avec ce nom que ce royaume était mentionné maintes fois dans les conflits avec le Vietnam jusqu’à son annexion sous la dynastie des Lê avec le roi Lê Thánh Tôn. Au début de son existence, ce royaume connut une période de prospérité. On vit la construction d’un grand nombre de temples et de sanctuaires dont le premier était celui du site de Mỹ Sơn (Belle Montagne) dédié au culte du linga du dieu roi Civa Bhadresvara par le grand souverain Bhadravarman, c’est ce qu’on a découvert dans les inscriptions écrites en sanskrit. Les fouilles récentes à Mỹ Sơn ont apporté la preuve que Mỹ Sơn n’était pas seulement un lieu de culte mais aussi la nécropole des rois Chàm après l’incinération. On dénombra deux grands ports où le commerce était très florissant: Ðại Chiêm dans la région de Hội An (Faifo) et Thị Nại (Bình Ðịnh)(Sri Bonei). 

Du IV au Vème siècle, ce royaume fut en conflit acharné avec les Chinois qui avaient annexé le Vietnam au nord du Col de Ðèo Ngang. Sa capitale Trà Kiệu connue sous le nom de Simhapura (cité du Lion) et située à 50km au sud-ouest de Ðà Nẵng, fut mise à sac vers 446. Le général chinois Tan Hezhi (Ðàn Hoà Chi) ramena  lors de cette expédition des statues en or pour une valeur totale de cent mille taëls d’or (environ 3600 kg).

La prospérité de cette capitale ne fut plus mise en doute à la suite des découvertes d’un grand nombre d’objets en or finement travaillés pendant les années 80. La description détaillée de cette ville fut déjà mentionnée dans un ouvrage d’histoire chinois Shu Jing Zhu (Thủy Kinh Chú) du VIIème siècle après J. C. Elle a été confirmée par les fouilles en 1927-1928 sous la direction de l’archéologue français J. Y. Claèys de l’École française d’Extrême-Orient.

Du VIème au VIIIème siècle, ce royaume retrouva un essor économique et artistique par le biais des relations très développées avec l’Inde et le Tchenla (Chân Lạp) au Sud. On nota ainsi une introduction importante des objets étrangers dans l’art du Chămpa. Au VIIIème siècle, les Chams furent attaqués sans cesse par les Javanais. Ces derniers détruisirent en 774 le temple de Pô Nagar (Nha Trang) construit en bois par un roi légendaire Vichitrasagara.

Ce sanctuaire fut reconstruit à nouveau cette fois en brique par le roi Satyavarman Içvaraloka en 784. D’après ce qu’on a recueilli dans les inscriptions chames, avant le VIIème siècle, les temples et les tours étaient en bois mais ils ont été incendiés au cours des guerres. C’est seulement au VIIème siècle qu’on vit apparaître les temples et les tours en briques et en grès.

Dès sa montée sur le trône en 854, Indravarman II changea le nom de la capitale de Simhapura dans la région de Trà Kiệu en Indrapura (cité du Dieu de la foudre). Il fit édifier une cité sainte du bouddhisme à Ðồng Dương à 20km au sud de Trà Kiệu et rétablit de bonnes relations avec la Chine.

Au début du Xème siècle, sous le règne du roi Indravarman III, le royaume du Champa commença à tisser des relations étroites avec Java. Rien n’est étonnant de voir l’art cham en contact avec l’art javanais pour tout le siècle.

Par contre, il était en conflit sempiternel au nord avec un nouveau pays, le Ðại Cồ Việt qui vint d’être libéré de la domination chinoise à la fin du Xème siècle et au Sud avec les Khmers. Ceux-ci n’hésitèrent pas à saccager le sanctuaire Po Nagar de Nha Trang vers 950 et dérobèrent la statue d’or qui y avait été installée en 918 par le roi Indravarman II. Les Chams engagèrent des guerres sans merci contre les Khmers durant plus d’un siècle (1112-1220). On nota aussi leurs premiers accrochages sérieux avec le Ðại Cồ Việt en 979. Leur capitale fut pillée en 982 par ce dernier. (l’expédition du grand roi vietnamien Lê Ðại Hành). Face à la pression de celui-ci, le roi Yang Sra Vijaya dut transférer sa capitale dans la région de Vijaya (Bỉnh Ðịnh). Cette nouvelle capitale allait durer jusqu’en 1471 avant d’être transférée à la région de Panduranga (Ninh Thuận).

À cause des dissensions internes et de la guerre de cent ans avec les Khmers, les Chams ne réussirent pas à stopper au fil des siècles la marche du Sud entamée par les Vietnamiens. Ils durent un dernier sursaut à Binasuor(*) (Chế Bồng Nga) qui battit les Vietnamiens à maintes reprises en pillant leur capitale Thăng Long en 1371 et en 1377 et en faisant fuir leur roi Trần Nghệ Tôn et son premier ministre Hồ Qúi Ly. A cause de la trahison de l’un de ses proches, les Vietnamiens réussirent à tuer Binasuor. Cela mit fin à la suprématie des Chams. Ceux-ci devaient céder le terrain aux conquérants vietnamiens et étaient refoulés un peu plus chaque jour dans le Sud. Par la politique d’assimilation, ils étaient obligés d’être disséminés un peu partout dans le centre du Vietnam et dans l’ouest du Sud Vietnam, au Cambodge et en Malaisie.


(*) Certains historiens contestent le nom Binasuor donné à Chế Bồng Nga. (nom mentionné par les Vietnamiens dans leurs documents historiques).

Trở về quá khứ với dân tộc Chàm

Căn cứ vào các tài liệu lịch sử Trung Quốc và Việt Nam, hai nhà nghiên cứu người Pháp Gaston Maspéro và George Coedès đã cố gắng dựng lại niên đại của người dân chàm. Mặc dù có những khoảng trống quan trọng, người ta vẫn thường nhắc đến người dân Chàm vào thời điểm mà cư dân của tỉnh Tượng Lâm (Rinan)  vùng lên chống lại sự đô hộ của Trung Quốc vào năm 192 sau Công nguyên để thành lập một quốc gia độc lập có lãnh thổ trải dài từ Quảng Bình đến Phan Rang. Quốc gia này được chia ra thành bốn vùng: Amaravati (từ Quảng Bình đến Quảng Nam), Vijaya (từ Quảng Ngãi đến Phú Yên), Kauthara (Khánh Hoà) và Panduranga (Phan Rang). Hai thị tộc, một ở miền Bắc (hay tộc Narikelavamsa) (tộc Dừa trong tiếng Việt) và một ở miền Nam (hay tộc Kramukavamsa) (tộc Cau trong tiếng Việt)  có những lúc  giao chiến khốc liệt và luân phiên nhau nắm quyền hành.

Tuỳ theo các lễ vật cúng được tìm thấy (các trái dừa ở miền Bắc và các quả cau ở miền Nam), họ được gọi là  những người ăn dừa ở miền Bắc và những người ăn cau ở miền Nam. Không còn sự nghi ngờ gì nào nữa, đất nước này có một kinh đô ở Trà Kiệu (gần Ðà Nẵng), được biết đến trong sáu thế kỷ liên tục với tên Lâm Ấp và sau đó từ năm 758 được mang tên là Hoàn Vương. Còn tên Chiêm Thành, nó xuất phát từ phiên âm Hán Việt của từ Champapura (thành phố của người  dân Chàm) được nhắc đến lần đầu tiên vào năm 875. Chính nhờ cái tên gọi này, vương quốc mới được nói đến nhiều lần trong các cuộc xung đột với Việt Nam cho đến sự sáp nhập  dưới triều đại nhà Lê với vua Lê Thánh Tôn.

Lúc ban đầu vương quốc này đã trải qua một thời kỳ cực thịnh. Được tìm thấy có rất nhiều  ngôi đền thờ  mà công trình đầu tiên là  thánh địa  Mỹ Sơn ( hay Núi Đẹp) dành để thờ linga của  thần Civa Bhadresvara bởi vua vĩ đại Bhadravarma. Đây là những gì  đã được phát hiện trên các bia ký viết bằng tiếng Phạn. Những cuộc khai quật gần đây ở Mỹ Sơn đã cung cấp bằng chứng cho thấy rằng Mỹ Sơn không chỉ là nơi thờ tự mà còn là tử địa của các vị vua Chàm sau khi hỏa táng. Có hai thương cảng lớn mà  mâu dịch  rất được thịnh vượng: Ðại Chiêm ở vùng Hội An (Faifo) và Thị Nại (Bình Ðịnh) (Sri Bonei).

Từ thế kỷ 4 đến thế kỷ 5, vương quốc này có  cuộc xung đột kịch liệt với Trung Quốc khi nước nầy đã thôn tính Việt Nam ở phía bắc Đèo Ngang. Kinh đô Trà Kiệu được biết đến dưới tên Simhapura (thành phố Sư tử) và nằm cách Ðà Nẵng  50 cây số về phía tây nam, bị cướp phá vào khoảng năm 446. Tướng quân Trung Hoa  tên là Ðàn Hoà Chi đã mang về nước   những tượng vàng trong cuộc viễn chinh này trị giá tổng công là một trăm nghìn lượng vàng (tương đương 3600 kí lô). Sự thịnh vượng của thủ đô này không còn là  nghi vấn nữa sau khi phát hiện ra một số lượng lớn các đồ vật bằng vàng được chế tạo một cách tinh xảo trong những năm 1980. Sự mô tả chi tiết về thành phố này đã được đề cập trong một cuốn sách lịch sử Trung Quốc Thủy Kính Chủ (Shu Jing Zhu) từ thế kỷ thứ 7 sau Công nguyên và đã được xác nhận bởi các cuộc khai quật vào những năm 1927-1928 dưới sự chỉ đạo của nhà khảo cổ học người Pháp J.Y. Claèys của Trường Viễn Đông Pháp.

Từ thế kỷ 6 đến thế kỷ 8, vương quốc này có được sự tăng trưởng  kinh tế và nghệ thuật thông qua các quan hệ  phát triển với Ấn Độ và Chân Lạp ở phía Nam. Do đó, có một sự gia nhập  quan trọng của các vật thể ngoại lai trong nghệ thuật Chămpa. Vào thế kỷ thứ 8, người Chăm liên tục bị người Chà Và (Java) tấn công. Sau khi bị phá hủy vào năm 774, đền thờ Pô Nagar ở Nha Trang được xây dựng lại bằng gỗ bởi một vị vua huyền thoại Vichitrasagara.

Thánh địa này được vua Satyavarman Içvaraloka xây dựng lại lần này bằng gạch vào năm 784. Theo những gì chúng ta tìm thấy trên các bia ký của người Chăm, trước thế kỷ thứ 7, các ngôi đền và các tháp đều được làm bằng gỗ nhưng chúng đã bị đốt cháy trong các cuộc chiến tranh. Chỉ đến thế kỷ thứ 7, các ngôi đền và các tháp bằng gạch và đá sa thạch mới thấy xuất hiện.

Khi lên ngôi vào năm 854, Indravarman II đã đổi tên thủ đô Simhapura ở vùng Trà Kiệu thành Indrapura (Thành phố của Thần Sét). Ông đã xây dựng một thánh địa Phật giáo tại Ðồng Dương, cách Trà Kiệu 20 c ây số về phía nam và thiết lập lại mối quan hệ tốt đẹp với Trung Quốc.

Vào đầu thế kỷ thứ 10, dưới triều đại của vua Indravarman III, vương quốc Champa bắt đầu thiết lập quan hệ thân thiết với Java. Không có gì ngạc nhiên khi thấy nghệ thuật Chăm tiếp cận với nghệ thuật Java trong suốt  cả thế kỷ.

Mặt khác, ở phía bắc có một cuộc xung đột  triền miên với một quốc gia mới, nước Ðại Cồ Việt vừa được giải phóng ra khỏi ách thống trị của Trung Quốc vào cuối thế kỷ thứ 10 và ở phía nam với những người Khơ Me. Những người nầy không ngần ngại cướp phá đền thờ Po Nagar ở Nha Trang vào khoảng năm 950 và lấy trộm bức tượng vàng được đặt ở đây vào năm 918 bởi vua Indravarman II. Người Chăm đã tiến hành các cuộc chiến tranh tàn khốc chống lại người Khơ Me có hơn một thế kỷ (1112-1220). Chúng ta cũng ghi nhận cuộc đụng độ nghiêm trọng đầu tiên của họ với Đại Cồ Việt vào năm 979. Kinh đô của họ bị cướp phá vào năm 982 bởi người dân nước nầy (cuộc viễn chinh của vua vĩ đại Lê Ðại Hành). Trước sức ép của người dân Việt, vua Yang Sra Vijaya phải dời đô về vùng Vijaya (Bình Ðịnh). Thủ đô mới này được tồn tại đến năm 1471 trước khi được chuyển đến vùng Ninh Thuận (Panduranga).

Vì những bất đồng ở trong nội bộ và cuộc chiến tranh hơn một trăm năm với người Khơ Me, người Chăm đã không thành công trong việc ngăn chặn  được  Nam Tiến của người  dân Việt  qua nhiều thế kỷ. Họ có được một nổ lực  lần cuối  với Chế Bồng Nga (*), người  anh hùng Chàm đã đánh bại  người dân Việt nhiều lần bằng cách cướp bóc kinh đô Thăng Long vào năm 1371 và năm 1377 và làm vua Trần Nghệ Tôn và tể tướng Hồ Qúi Ly phải bỏ trốn kinh thành. Do sự phản bội của một trong những người thân tín của mình, người Việt đã tìm cách giết được Chế Bồng Nga. Việc này kết thúc sự ưu thế của người dân Chàm. Từ  đó những người này phải nhường  bước trước những người viễn chinh Việt và bị đẩy lùi mỗi ngày một ít ở miền Nam. Bằng chính sách đồng hóa, họ buộc lòng  phải ở rải rác từ đây khắp cả miền trung Việt Nam, miền tây Nam Bộ, Cao Miên và Mã Lai.


(*) Một số sử gia tranh cãi về cái tên Binasuor gán cho Chế Bồng Nga. (Tên nầy  được người Việt Nam nhắc đến trong các tài liệu lịch sử của họ).

English version

Back to the past with the Cham people

Relying on Chinese and Vietnamese historical documents, the two French researchers Gaston Maspéro and George Coedès tried to reconstruct the Cham chronology. Despite significant gaps, the mention of the Chams was made at the time when the inhabitants of the province of Tượng Lâm (Rinan) rose up against Chinese domination in 192 AD to found an independent state whose territory extended from Quảng Bình to Phan Rang. This state was divided into four zones: Amaravati (from Quảng Bình to Quảng Nam), Vijaya (from Quảng Ngãi to Phú Yên), Kauthara (Khánh Hòa), and Panduranga (Phan Rang). Two clans, the Northern clan (or the Narikelavamsa clan) (Dừa clan in Vietnamese) and the Southern clan (or the Kramukavamsa clan) (Cau clan in Vietnamese), who at times waged war, took turns holding power. Based on their offerings found (coconuts in the North and areca nuts in the South), they were called the coconut eaters in the North and the areca eaters in the South. This country, whose capital was probably at Trà Kiệu (near Ðà Nẵng), was known for six centuries under the name Lin Yi (Lâm Ấp) and then from 758 under that of Houan Xang (Hoàn Vương). The name Champa (Chiêm Thành), coming from the Sino-Vietnamese transcription Champapura (city of the Chams), was mentioned for the first time in 875.

It was with this name that this kingdom was mentioned many times in conflicts with Vietnam until its annexation under the Lê dynasty with King Lê Thánh Tôn. At the beginning of its existence, this kingdom experienced a period of prosperity. A large number of temples and shrines were built, the first being the site of Mỹ Sơn (Beautiful Mountain) dedicated to the worship of the linga of the god-king Shiva Bhadresvara by the great sovereign Bhadravarman, as discovered in inscriptions written in Sanskrit. Recent excavations at Mỹ Sơn have provided evidence that Mỹ Sơn was not only a place of worship but also the necropolis of the Champa kings after cremation. Two major ports were counted where trade was very flourishing: Ðại Chiêm in the Hội An (Faifo) region and Thị Nại (Bình Ðịnh) (Sri Bonei).

From the 4th to the 5th century, this kingdom was in fierce conflict with the Chinese who had annexed Vietnam north of the Ðèo Ngang Pass. Its capital Trà Kiệu, known as Simhapura (Lion City) and located 50 km southwest of Ðà Nẵng, was sacked around 446. The Chinese general Tan Hezhi (Ðàn Hoà Chi) brought back during this expedition gold statues worth a total of one hundred thousand taels of gold (approximately 3600 kg).

From the 6th to the 8th century, this kingdom experienced an economic and artistic resurgence through highly developed relations with India and Chenla (Chân Lạp) to the south. There was thus a significant introduction of foreign objects into Cham art. In the 8th century, the Chams were constantly attacked by the Javanese. In 774, the latter destroyed the Pô Nagar temple (Nha Trang), which had been built of wood by the legendary king Vichitrasagara.

This sanctuary was rebuilt, this time in brick, by King Satyavarman Içvaraloka in 784. According to what has been gathered from Cham inscriptions, before the 7th century, temples and towers were made of wood but were burned down during wars. It was only in the 7th century that temples and towers made of brick and sandstone appeared.

Upon ascending the throne in 854, Indravarman II changed the name of the capital from Simhapura in the Trà Kiệu region to Indrapura (City of the God of Thunder). He built a sacred Buddhist city at Ðồng Dương, 20 km south of Trà Kiệu, and restored good relations with China.

At the beginning of the 10th century, under the reign of King Indravarman III, the kingdom of Champa began to forge close relations with Java. It is not surprising to see Cham art in contact with Javanese art throughout the century.

However, it was in perpetual conflict in the north with a new country, Đại Cồ Việt, which had just been freed from Chinese domination at the end of the 10th century, and in the south with the Khmers. The latter did not hesitate to sack the Po Nagar sanctuary in Nha Trang around 950 and stole the golden statue that had been installed there in 918 by King Indravarman II. The Chams waged merciless wars against the Khmers for more than a century (1112-1220). Their first serious clashes with Đại Cồ Việt were also noted in 979. Their capital was pillaged in 982 by the latter (the expedition of the great Vietnamese king Lê Đại Hành). Facing pressure from him, King Yang Sra Vijaya had to transfer his capital to the Vijaya region (Bình Định). This new capital lasted until 1471 before being moved to the Panduranga region (Ninh Thuận).

Because of internal dissensions and the Hundred Years’ War with the Khmers, the Chams were unable to stop, over the centuries, the southward advance initiated by the Vietnamese. They made a last stand under Binasuor(*) (Chế Bồng Nga), who defeated the Vietnamese many times by pillaging their capital Thăng Long in 1371 and 1377 and forcing their king Trần Nghệ Tôn and his prime minister Hồ Qúi Ly to flee. Because of the betrayal of one of his close associates, the Vietnamese managed to kill Binasuor. This ended the supremacy of the Chams. They had to yield ground to the Vietnamese conquerors and were pushed back a little more each day to the south. Through assimilation policies, they were forced to be scattered throughout central Vietnam, the western part of southern Vietnam, Cambodia, and Malaysia.


(*) Some historians dispute the name Binasuor given to Chế Bồng Nga. (name mentioned by the Vietnamese in their historical documents).

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Ta Prohm (Temple-Monastère)

                                                                                                  Le grand roi Jayavarman VII

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Version anglaise

Version  française

Không giống như  các ngôi đền của Angkor, Ta Prohm bị bỏ lại trong tình trạng đổ nát. Trường phái Viễn Đông Pháp đã cố tình chọn ngôi đền này làm ví dụ về diện mạo của các ngôi đền Angkor vào thời điểm chúng được phát hiện vào thế kỷ 19. Để xây dựng ngôi đền này, vua Jayavarman VII đã dựa vào thu nhập từ việc trồng lúa. Vào thời điểm đó, tiền chưa tồn tại. Tiền tệ vẫn là gạo, lương thực chính của những người lao động được tuyển dụng để xây dựng ngôi đền. Một dòng chữ khắc tại di tích Ta Prohm cho biết chỉ riêng ngôi đền này đã có 12.640 người phục vụ.

Người ta cũng ghi lại rằng hơn 66.000 nông dân đã sản xuất hơn 2.500 tấn gạo mỗi năm để nuôi sống vô số các nhà sư, vũ công và người làm việc trong đền. Nhờ vẻ đẹp lãng mạn của nó, đền Ta Prohm đã được đưa vào bộ phim Mỹ « Bí Mật Ngôi Mộ Cổ » với sự tham gia của Lara Croft (Angela Joli).

Đây chính là nơi thiên nhiên đòi lại quyền lợi của mình. Một số bức tường của khu di tích Ta Prohm chỉ có thể đứng vững nhờ bộ rễ cây sung và cây gạo bao quanh chúng như những con bạch tuộc khổng lồ. Ta Prohm được coi là một trong những ngôi đền quý giá nhất của Angkor. Nó được xây dựng bởi vị vua vĩ đại Jaravarman VII vào cuối thế kỷ 12. Ngôi đền được dành tặng cho mẹ củangài bởi vì hình ảnh bà được thể hiện rõ nét qua bức tượng của vị thần chính của ngôi đền, Prajnaparamita (Trí tuệ viên mãn). Cha của ông cũng không bị lãng quên bởi Lokeçvara, vị thần chính của Preah Khan, trông rất giống ông.

A la différence de la plupart des temples d’Angkor, Ta Prohm a été laissé dans un état de ruine. Il a été choisi délibérément par l’École française d’Extrême-Orient comme un exemple de ce à quoi les temples d’Angkor ressemblaient au moment de leur découverte au XIXème siècle. Pour construire ce temple, le souverain Jayavarman VII comptait sur les revenus que lui procurait la culture du riz. L’argent n’existait pas à cette époque. La monnaie d’échange restait le riz, aliment de base des ouvriers enrôlés pour bâtir le temple. On trouve sur le site Ta Prohm une inscription indiquant que 12 640 personnes servaient dans ce seul temple.

Elle rapporte aussi que plus de 66 000 fermiers produisaient plus de 2 500 tonnes de riz par an pour nourrir la multitude de prêtres, de danseuses et d’ouvriers du temple. A cause de son attrait romantique, le temple Ta Prohm a été sélectionné dans le film américain Tomb Raider avec Lara Croft (Angela Joli).

C’est ici que la nature reprend ses droits. Certains murs du site Ta Prohm ne peuvent tenir debout que grâce aux racines des figuiers et des fromagers qui les enserrent comme des poulpes géants. Ta Prohm est considéré comme l’un des temples les plus prisés d’Angkor. Il fut construit par le grand roi bâtisseur Jaravarman VII à la fin du XIIème siècle. Il fut dédié à sa mère car on trouve la ressemblance étonnante de celle-ci dans la statue de la divinité principale de ce temple, Prajnaparamita (Perfection de la sagesse). Son père n’était pas oublié non plus car Lokeçvara, le dieu principal de Preah Khan lui ressemble énormément.

Unlike most of the temples of Angkor, Ta Prohm has been left in a state of ruin. It was deliberately chosen by the French School of the Far East as an example of what the Angkor temples looked like at the time of their discovery in the 19th century. To build this temple, the sovereign Jayavarman VII relied on the income generated by rice cultivation. Money did not exist at that time. The currency of exchange remained rice, the staple food of the workers enlisted to build the temple. On the Ta Prohm site, there is an inscription indicating that 12,640 people served in this single temple.

It also reports that more than 66,000 farmers produced over 2,500 tons of rice per year to feed the multitude of priests, dancers, and workers of the temple. Because of its romantic appeal, the Ta Prohm temple was selected for the American film Tomb Raider featuring Lara Croft (Angelina Jolie).

This is where nature takes back its rights. Some walls of the Ta Prohm site can only stand thanks to the roots of fig and kapok trees that wrap around them like giant octopuses. Ta Prohm is considered one of the most popular temples in Angkor. It was built by the great builder king Jayavarman VII at the end of the 12th century. It was dedicated to his mother because her striking resemblance can be seen in the statue of the main deity of this temple, Prajnaparamita (Perfection of Wisdom). His father was not forgotten either, as Lokeçvara, the main god of Preah Khan, resembles him greatly.

 Ta Prohm (Đền tu viện)

Bái Đính (Ninh Bình)

 

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Complexe paysager de Tràng An

English version
Version vietnamienne
 

Pagode Bái Đính

Étant située sur la chaîne de montagnes karstiques Tràng An de Ninh Bình, la pagode Bái Đinh a connu une longue existence datant de plusieurs siècles. Sa renommée est attestée depuis longtemps sous les dynasties successives: Đinh, Lê antérieur et Lý.  Aujourd’hui, elle  devient un complexe religieux où on trouve non seulement le temple ancien mais aussi de nouveaux temples en cours de construction depuis 2003. La pagode Bái Đính est considérée en Asie du Sud Est comme la pagode possédant la statue gigantesque Bouddha coulée en bronze et importée de la Russie.  Celle-ci a une   hauteur  de 16 mètres et un poids de 100 tonnes. Les  500 arhats  en marbre blanche  de la pagode sont répartis à peu près sur 2 kilomètres tout le long d’un couloir. Ce complexe a une superficie totale de 539 ha dont on attribue 27 ha pour l’ancienne pagode, 80 ha pour les nouveaux temples, un centre d’études bouddhiques, des espaces d’accueil et des parkings ainsi qu’un système de lacs. 

Patrimoine culturel  mondial du Vietnam

Chùa Bái Đính

nằm trên sườn núi đá Tràng An của Ninh Bình  là một chùa đã có lâu đời. Chùa được nổi tiếng dưới ba triều đại: Đinh, Tiền Lê và Lý. Ngày nay, chùa Bái là một quần thể tôn giáo gồm có không những ngôi đền cổ mà còn có thêm các ngôi đền khác được xây dựng từ 2003. Chùa Bái Đính được xem ở Đông Nam Á là chùa có tượng Phật bằng đồng dát vàng lớn nhất nhập từ Nga Sô. Tượng nầy có bề cao là 16 thước và nặng 100 tấn. 500 La Hán bằng cẩm thạch trắng được phân phối dộc theo hành lang dài gần 2 cây số. Quân thể nầy có một diện tích tổng cộng là 539 ha mà trong đó 27 ha dành cho chùa cổ, 80 ha cho các đền mới xây cất, một khu học viện Phật giáo,  một khu đón tiếp du khách và các bãi đậu xe chưa kể đến các hồ nước.

Ninh Bình (Hạ Long cạn)

Hội An et ses yeux du dragon

Version vietnamienne

Une autre caractéristique importante de la maison traditionnelle de Hội An est la présence d’une paire des « yeux du dragon » en bois accrochés souvent au-dessus de sa porte d’entrée. Parfois on les retrouve à l’intérieur de la maison. On recense au moins une douzaine de modèles ayant chacun une forme différente: un rond, un octogone  etc… mais le modèle le plus commun trouvé reste le chrysanthème à huit pétales correspondant aux 8 caractères trouvés dans le Yi King (Kinh Dịch) et ayant à son centre le symbole du Yin et du Yang (Âm Dương). Ces yeux du dragon sont aussi un détail important que l’architecte polonais Kazimierz Kwiatkowsky (Kazik) ne laissa pas s’échapper au moment où il avait eu l’occasion d’examiner l’architecture de Hội An, en particulier celle de ses maisons traditionnelles. Certains spécialistes trouvent dans ces yeux l’incarnation de l’âme de la ville Hội An tandis que d’autres attribuent à cette paire l’allégorie de la culture et de la tradition orientale. Selon l’écrivain Hữu Ngọc, les chercheurs ont trouvé leur origine à partir des clous en bois dont on est habitué à voir la fixation dans les linteaux des portes d’accès aux temples bouddhistes dans le Sud de la Chine. Personne ne conteste cette explication relative à leur origine mais on est amené à penser que cette paire d’yeux revêt plutôt une signification très spéciale, un caractère spirituel ou religieux que le propriétaire de la maison aimerait lier à son destin lors de son installation. Pour ce dernier, ces yeux ont la faculté d’entendre les réflexions de chaque membre au sein de la famille et de capter aussi tout ce qui s’est passé autour de la maison et au cœur même de sa propre vie. Il faut se rappeler qu’avant d’être sinisés, les gens de la région du Sud de la Chine faisaient partie du groupe Bai Yue (Cent Yue). Analogues aux Vietnamiens, ils étaient animistes car ils croyaient qu’il existait une force vitale, une âme animant tous les êtres naturels ou non (y compris les objets). (Vạn vật hữu linh). Ce culte perdurait depuis la nuit des temps. Ces yeux du dragon sont en quelque sorte ceux du génie protecteur de la maison.

On retrouve le même culte chez d’autres peuples: dvàrapàla (gardien de la porte) (Hộ pháp) chez les Cham. Les Vietnamiens n’échappent pas non plus à ce culte ainsi que les Thaïlandais et les Cambodgiens. C’est le cas des génies du bien et du mal qu’on trouve souvent à l’entrée de la pagode. On est habitué à voir aussi sur la proue des barques vietnamiennes ces deux yeux censés de se prémunir contre les esprits malfaisants lors de la navigation maritime. Etant utilisée pour protéger les gens contre la pluie et la chaleur, la maison traditionnelle semble être toujours un objet inanimé. Pourtant, en lui offrant ces deux yeux du dragon, le propriétaire réussit à la rendre vivante et à lui donner une âme. Les Vietnamiens ont l’habitude de dire « Đội mắt là cửa sổ của tâm hồn (Les yeux sont la fenêtre de l’âme) ». Puisque elle a une âme, elle ne montre plus son indifférence mais elle devient ainsi plus affective si bien que le visiteur ne peut pas rester insensible à l’atmosphère chaleureuse et à l’hospitalité que le propriétaire aimerait lui réserver lors de sa visite. C’est à travers ces yeux du dragon qu’on découvre le talent inouï de celui qui a pris l’initiative de les créer. Cela permet aux maisons traditionnelles de Hội An d’être imprégnées désormais d’un charme architectural indémodable qu’on ne trouve pas dans le Sud de la Chine ni ailleurs.

Hội An với đôi mắt rồng

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Một đặc điểm quan trọng khác của ngôi nhà truyền thống ở Hội An là sự hiện diện của một đôi “mắt rồng” bằng gỗ thường được treo phía trên trước cửa nhà. Đôi khi chúng ta tìm thấy chúng ở trong nhà. Có ít nhất một chục mô hình, mỗi mô hình có hình dạng khác nhau: hình tròn, hình bát giác vân vân…. Nhưng mô hình  được phổ biến nhất  tìm thấy vẫn là hoa cúc với tám cánh hoa tương ứng với 8  chữ được tìm thấy trong Kinh Dịch và ở trung tâm của nó là biểu tượng của Âm Dương. Đôi mắt rồng này cũng là một chi tiết quan trọng mà kiến ​​trúc sư người Ba Lan Kazimierz Kwiatkowsky (hay Kazik) đã không để bỏ sót khi ông có dịp khảo sát đến kiến ​​trúc của Hội An, đặc biệt là những ngôi nhà truyền thống ở đây. Một số chuyên gia cho rằng đôi mắt này là hiện thân linh hồn của thành phố Hội An trong khi những người khác lại cho rằng cặp mắt này là ngụ ngôn về văn hóa và truyền thống phương Đông. Theo nhà văn Hữu Ngọc, các nhà nghiên cứu đã tìm ra được nguồn gốc của chúng từ những chiếc đinh bằng gỗ được thấy đóng vào các lanh tô các cửa ra vào của các ngôi chùa Phật giáo ở miền nam Trung Quốc.

Không ai chối cãi sự giải thích này có liên quan đến nguồn gốc của chúng nhưng chúng ta nghĩ rằng đôi mắt này có một ý nghĩa  đặc biệt, mang một tính chất tâm linh hoặc tôn giáo mà  người chủ  nhân ngôi nhà  muốn liên kết chúng với số phận của họ  khi lúc mới vào ở ngôi nhà. Đối với chủ nhân, đôi mắt này có khả năng nghe thấu  những suy tưởng của mỗi thành viên ở trong gia đình và cũng có thể nắm thông hiểu  mọi việc đã xảy ra ở xung quanh ngôi nhà và luôn cả trong cuộc sống của họ. Cần nên nhớ lại trước khi bị Hán hóa, người dân ở khu vực phía nam Trung Quốc thuộc về nhóm Bách Việt.

Tương tự như người dân Việt, họ là những người theo thuyết vật linh vì họ tin rằng có một sinh lực  quan trọng, một linh hồn làm sinh động mọi sinh vật, tự nhiên hay không (kể cả vật thể). (Vạn vật hữu linh). Sự tôn thờ này đã kéo dài từ buổi ban sơ. Đôi mắt rồng nầy nó là phần nào  đôi mắt của thần bảo vệ ngôi nhà.

Chúng ta nhận thấy có sự sùng bái tương tự ở các dân tộc khác: dvàrapàla (người gác cổng) (Hộ pháp) của người Chàm. Người Việt Nam tựa như người Thái và người Cao Miên không tránh khỏi việc sùng bái nầy. Đây là trường hợp của những vị thần thiện và ác thường được thấy ở lối vào của chùa. Chúng ta cũng thường nhìn thấy hai con mắt này trên những mũi tàu hay thuyền của người dân Việt dùng để chống lại tà ma trong việc hàng hải.

Được sử dụng để che mưa chống nắng, ngôi nhà truyền thống dường  xem như  là một vật vô tri vô giác. Tuy nhiên, bằng cách cung cấp cho ngôi nhà đôi mắt rồng này, chủ nhân  đã làm cho ngôi nhà nầy sống lại và cho nó có được một linh hồn. Người Việt Nam thường nói « Đội mắt là cửa sổ của tâm hồn ». Từ khi có linh hồn, ngôi nhà không còn tỏ ra hờ hững mà trở nên dễ xúc động hơn khiến du khách không thể vô cảm trước bầu không khí ấm áp và lòng hiếu khách mà chủ nhân dành cho người khách trong chuyến viếng thăm của họ. Chính qua đôi mắt rồng nầy, chúng ta  mới phát hiện được tài năng đáng kinh ngạc của người đã có óc sáng kiến ​​tạo ra chúng. Điều này cho phép các ngôi nhà truyền thống của Hội An có được một nét duyên dáng kiến ​​trúc vượt thời gian mà không thể tìm thấy ở miền nam Trung Quốc hay ở các nơi khác.

 

Hội An au fil de la nuit

Version vietnamienne

Située à 30 kilomètres de Ðà Nẳng, Hội An est un joyau d’architecture. Hội An fut à l’origine une foire internationale fréquentée par les marchands japonais, chinois et indiens aussi bien que ceux venant de l’Ouest. L’UNESCO a recensé plus de 844 sites d’intérêt historique (ponts, pagodes, maisons particulières etc…).

Étant de passage trois fois déjà à Hội An, j’aimerai y retourner un jour si j’ai une bonne occasion dans les années à venir. Outre les maisons historiques, les musées, les spécialités locales délicieuses comme Cao Lầu, Won-ton, gâteaux farcis aux crevettes en hachis, Hội An continue à garder le charme d’antan. Il est impossible de prévoir son avenir car à cause de l’augmentation du nombre de touristes étrangers en particulier chinois comme à Nha Trang, Dalat, le joyau de l’architecture de Hội An n’est plus la destination idéale s’il n’y a pas une politique d’encadrement sévère et sérieuse. Chaque saison apporte au touriste une expérience différente en particulier à ceux qui aiment la photographie comme moi. En été, à Hội An, il fait tellement chaud en particulier à 13 heures. C’est à cette heure que les gens cherchent l’endroit pour se détendre, prendre le déjeuner dans les restaurants, aller à la plage ou visiter l’île Poulo Cham. C’est une occasion idéale pour moi de faire la photographie car les rues sont presque désertes, le ciel est d’un bleu d’azur, les touristes ne sont pas nombreux dans les rues et dans les maisons historiques. Lorsqu’il pleut, c’est un peu pénible car il faut passer des heures dans les cafés ou dans les sites historiques où les gens n’ont aucune pudeur de parler fort et de ne pas savoir respecter la tranquillité comme dans les musées parisiens. Hôi An ne connait que deux saisons distinctes. Quelle que soit la saison, Hội An commence à s’animer vers 7 heures du soir car à ce moment le temps devient clément. Le touriste commence à découvrir son attrait et son charme au fil de la nuit. Outre les spectacles d’animation populaires, il y a le marché de nuit, les restaurants illuminés avec leurs lampions. Vers la fin du mois de juillet, se déroule tous les ans la fête des lumignons ayant lieu sur le fleuve Hoài. Ces petites bougies scintillantes flottent comme de petites étoiles brillantes dans le ciel. C’est une suggestion venant de l’idée originale de l’architecte polonais Kasimierz Kwakowski, l’un des chercheurs ayant apporté beaucoup d’efforts dans la préservation des patrimoines mondiaux du Vietnam, Mỹ Sơn et Hội An. Cela apporte néanmoins un grand plaisir pour la plupart des touristes. Etant de passage à Hôi An, le touriste est habitué à connaître seulement son vieux quartier Minh An. C’est ici qu’on trouve un grand nombre de maisons historiques et de musées. Ce quartier Minh An ressemble à une table de jeux d’échecs avec ses rues verticales Nguyễn Huệ, Lê Lợi, Hoàng Văn Thụ, Trần Qúi Cáp và Hai Bà Trưng et ses rues longitudinales Trần Phú, Nguyễn Thái Học và Bạch Đằng. Un poète anonyme ou un touriste n’hésite pas à laisser les deux vers imprégnés de romantisme et de nostalgie:
Les rues en largeur ressemblent à des travées
Les rues en longueur à de longs moments d’attente.

Tuy đến Hội An đã có ba lần rồi  nhưng nếu có cơ hội, tôi sẻ trở lại với thành phố nầy vì ngoài các nhà cổ kính,  các  viện bảo tàng,  các thức ăn ngon miệng như cao lầu, hoàn thánh, bánh bao, bánh vạc , bánh đậu xanh vân vân … Hội An vẫn  còn giữ  được nét đẹp duyên  dáng của một thời.  Nhưng khó mà dự đoán được  trong tương lai vì với số lượng du khách càng ngày càng đông như ở Nha Trang, Đà Lạt  thì Hội An sẻ không còn là một điểm tham quan lý tưởng dù biết rằng đây  là  một kỳ công kiến trúc của phương Đông cổ xưa nếu không có giải pháp nào nghiêm túc. Hội An mỗi mùa đem lại cho người du khách một trải nghiệm khác nhau nhất là  những người thích chụp hình như tôi. Ở Hội An mùa hè thời tiết rất nóng nực  nhất là giờ trưa (13 giờ)  khiến mọi người  ẩn náu, tìm nơi nghỉ ngơi, ăn uống ở các quán, ra biển tấm hay tham quan  Cù Lao Chàm thì đây  là cũng là  cơ  hội  tốt thích hợp nhất để chụp hình.  Đường xá vắng vẻ, trời  thường xanh biếc nếu không mưa, du khách lại thưa  thớt ở trên đường phố và ở các điểm tham quan. Còn gặp mùa mưa thì phải chật vật, phải  buồn một tí, chỉ còn biết la cà ở các quán cà phê hay trong các nhà cổ kính thôi nhưng phải chịu sức ép của số người du khách ở các nơi nầy nhất là các du khách người Á không biết tôn trọng sự yên tịnh như ở các viện bão tàng Paris. Ở Hội An hai mùa rất rõ rệt. Dù mùa nào đi nửa thì về đêm, Hội An rất sống động vào khoảng 7 giờ chiều vì lúc đó trời bớt nóng nực, Hôi An lên đèn. Lúc đó du khách sẻ nhận thấy Hội An rất quyến rũ và xinh đẹp về đêm.   Ngoài  các trò hát dân gian  còn có chợ đêm,  các nhà hàng  lung linh với các đèn lồng. Vào các đêm rầm (tháng 8), có lễ hội thả đèn hoa đăng trên sông Hoài hiền hoà. Các ngọn đèn hoa đăng lấp lánh trôi trên sông tựa như một bầu trời đầy sao.  Đây là một ý tưởng độc đáo, một gợi ý của một người bỏ nhiều công sức để  bảo tồn di sản  Hội An và Mỹ Sơn của Việt Nam, cố kiến trúc sư Ba Lan Kasimierz Kwakowski,  mà nay nó trở thành niềm vui không ít cho du khách. Đến Hôi An, du khách thông thường chỉ biết đến khu phố cổ Minh An. Nơi nầy qui tu tất cả các điểm quan trọng ở Hội An. Nó tựa như một  bàn cờ  với những phố ngang  Nguyễn  Huệ, Lê Lợi, Hoàng Văn Thụ, Trần Qúi Cáp và Hai Bà Trưng và  những  phố dài  Trần Phú, Nguyễn Thái Học và Bạch Đằng. Một nhà thơ khuyết danh hay là một du khách để lại hai câu thơ quá lãng mạn và mơ mộng trong niềm thương nhớ Hội An:

Phố ngang như những nhịp cầu
Phố dọc như những dài lâu đợi hoian_over_night

 

Hội An: art culinaire (2ème partie)

 

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Version  vietnamienne

Hoành Thánh (Won-ton)

En mangeant ce won-ton frit, on découvre un goût exquis car il y a dans ce plat un mélange subtil et judicieux de saveurs ( sucrée venant de la chair de crevette, acidulée de la tomate, âcre et brûlante des oignons et grasse de la friture de la pâte). Ce won-ton est préparé à partir des pochettes de pâte de blé farcies aux crevettes en hachis. Mais il faut avoir les meilleures crevettes fraîches pour vous laisser un appétit insatiable.

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Bánh Bao- Bánh Vạc

C’est une sorte de gâteau farci aux crevettes en hachis ayant pour l’enveloppe une pâte de riz très fine et toute blanche. On continue à le nommer « Bông hồng trắng (ou la rose blanche) ». C’est le nom donné par les Français à l’époque coloniale. Aujourd’hui, il n’y a qu’un seul établissement qui fournit ce gâteau aux autres restaurants de Hội An. On le mange en le trempant dans du jus de poisson dilué (nước mắm). On peut le goûter sur place dans ce restaurant fournisseur se trouvant à l’adresse suivante: 533 Hai Bà Trưng. Hội An.

Bánh đậu xanh
Ce gâteau d’haricots mous a une longue histoire. Depuis le XVIII ème siècle, il fut le cadeau de grande valeur offert aux mandarins locaux par les paysans pauvres. Il faisait partie aussi de la liste des présents offerts à l’empereur Minh Mạng lors de ses tournées d’inspection à Quảng Nam. Sa renommée semble entièrement justifiée car malgré la même constitution d’haricots, du sucre et du riz gluant, elle a non seulement un goût exquis mais aussi une présentation particulière qu’on ne trouve pas ailleurs. Etant de forme « carrée » ou « ronde », il peut être mou et sucré ou dur, salé et farci à la viande de porc. C’est un gâteau qu’on ne peut pas manquer lorsqu’on a l’occasion de visiter Hội An. Mais c’est aussi un cadeau original qu’on peut offrir à ses proches lors de son retour de voyage.

Những thức ăn khó quên

Hoành Thánh ( Won-ton )

Khi ăn món hoành thánh chiên này, chúng ta khám phá ra một mùi vị cao nhã bởi vì trong món ăn này có sự hỗn hợp hương vị tinh tế và khéo léo (ngọt từ thịt tôm, thơm từ cà chua, chát và nóng từ hành tây và béo từ chiên bột). Hoành th ánh này được làm từ các túi bột mì nhồi tôm bằm. Nhưng phải có được những con tôm tươi ngon nhất để khiến bạn còn thèm ăn vô độ.

Bánh Bao- Bánh Vạc

Đây là một loại bánh nhồi nhân tôm bằm, được gói trong một lớp bột gạo trắng và rất mỏng. Chúng ta tiếp tục gọi nó là « Bông hồng trắng« . Đây là tên do người Pháp đặt trong thời thuộc địa. Ngày nay, chỉ có một cơ sở cung cấp món bánh này cho các nhà hàng khác ở Hội An là bánh được ăn bằng cách ngâm trong nước mắm pha loãng. Bạn có thể thưởng thức món này ngay tại nhà hàng của cơ sở cung cấp ở địa chỉ: 533 Hai Bà Trưng. Hội An.

 

Bánh đậu xanh

Bánh đậu mềm này có một lịch sử lâu đời. Kể từ thế kỷ 18, nó đã là một món quà quý giá mà được những người nông dân nghèo thường đem  tặng cho các quan lại địa phương. Nó cũng nằm trong danh sách những lễ vật dâng lên cho vua Minh Mạng trong chuyến đi thanh tra ởQuảng Nam. Sự nổi tiếng của bánh đậu xanh dường như hoàn toàn chính đáng bởi vì ngoài thành phần đậu, đường và gạo nếp, nó không chỉ có hương vị tinh tế mà còn có cách trình bày đặc biệt không thể tìm thấy ở nơi nào khác. Có hình dạng « vuông » hoặc « tròn », có thể mềm hoặc cứng và ngọt hay mặn và được nhồi với thịt lợn. Đây là món bánh bạn không thể bỏ qua khi đến Hội An, nhưng cũng là món quà thuần túy  mà bạn có thể biếu tặng cho những người thân yêu trong chuyến du lịch.

 

 

 

Hôi An: art culinaire

 
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Version vietnamienne

Outre son charme architectural, Hội An s’est fait remarquer au fil de son histoire par les spécialités gastronomiques locales qui ne laissent personne indifférent, en particulier les plus fins gourmets vietnamiens et étrangers.

Selon un vieil adage hoianais, on a l’habitude de dire:

Hội An trăm vật , trăm ngon
Từ từ lỗ miệng, để  chồng con hắn nhờ.

Tous les mets sont succulents à Hội An.
Votre mari et vos enfants risquent de perdre leur part si vous continuez à rester insatiable.

Parmi ces spécialités gastronomiques, il faut citer d’abord:

Cao Lầu

C’est une marque d’identité gastronomique de Hội An. Contrairement aux autres spaghetti, ce Cao Lầu est préparé à partir de la pâte de riz étalée en couche mince macérée dans l’eau de cendre (nước tro) du bois des arbres de l’îlot Poulo-Cham (Cù lao Chàm) et ayant passé trois feux avant, ce qui lui donne l’apparence de couleur jaune clair naturel. Selon l’écrivain Hữu Ngọc, si le plat Cao Lẩu ne réussit pas à vous faire une bonne impression, son histoire le fera à sa place car il fut venu à Hội An en même temps que les marchands japonais à la fin du XVIème siècle. Certains d’eux appréciaient la cuisine vietnamienne car ils avaient pour épouses des femmes vietnamiennes. D’autres préféraient garder leurs habitudes et importer la nourriture de leur pays, en particulier le plat de nouilles de riz semblable à celui de Cao Lầu d’aujourd’hui. Mais le spaghetti de Cao Lẩu de Hội An exige une préparation minutieuse et artisanale. Ce n’est plus le cas du Cao Lẩu japonais d’aujourd’hui avec sa pâte produite de façon industrielle. Outre le pont-pagode, l’influence de la contribution japonaise ne décline pas au fil des ans à travers ce plat incontournable. 

La préparation du spaghetti de Cao Lầu requiert d’abord le rinçage du riz avec de l’eau douce d’un puits suivi ensuite par la pression du riz pour se débarrasser de l’eau de rinçage. Puis on pétrit  le riz jusqu’à l’obtention d’une pâte à laquelle est ajoutée un peu d’eau de cendre pour lui donner la couleur jaune clair. La pâte est placée ensuite dans un récipient destiné au bain-marie (cái xửng) et  ayant à son fond les feuilles de bananier. L’eau bouillie en ébullition dans la partie inférieure crée de la vapeur remontant ainsi dans la partie supérieure à travers les trous. La pâte cuite  peut être enroulée et découpée en nouilles avec un couteau. Ces nouilles doivent être cuites à la vapeur avant d’être servies.      

De petites escalopes de xá xíu (viande de porc marinée et frite) sont étalées sur ces nouilles et mélangées avec des fritons croustillants. Puis on les mange avec des germes d’haricots de soja et de la salade sans oublier d’ajouter un peu de vinaigre et de la sauce soja. Certains gens n’hésitent pas à les accompagner avec une galette de riz non salée qu’on a l’habitude d’appeler « bánh đa ». On peut trouver ce plat partout à Hội An. Chaque restaurant a sa propre façon de cuisiner ce plat mais pour le gourmet, il faut consacrer un peu de temps pour la marche (10 minutes) car la gargote qui réussit à garder encore la saveur de cette spécialité n’est pas située dans l’ancien quartier Minh An à Hội An mais elle se trouve à l’adresse suivante: 26 Rue Thái Phiên.      

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Các món ăn đặc sản của Hội An

                                                          

Ngoài nét duyên dáng kiến ​​trúc, trong suốt chiều dài lịch sử, Hội An còn nổi bật với những đặc sản ẩm thực địa phương khiến không ai có thể hờ hững được, nhất là những kẻ sành ăn người Việt Nam và ở nước ngoài.

Theo một câu ngạn ngữ cổ của người Hội An, chúng ta thường nói:
Hội An trăm vật, trăm ngon
Từ từ lỗ miệng, để chồng con hắn nhờ.
 

Tất cả các món ăn đều ngon ở Hội An.

Chồng và con của bạn có thể mất phần nếu bạn tiếp tục thèm ăn.

Trong số những đặc sản ẩm thực này, phải kể đến đầu tiên:

 

Cao Lầu

Đây là một dấu ấn bản sắc ẩm thực của Hội An.

Không giống như những món mì Ý khác, món cao lầu này được chế biến từ bột gạo trải ra thành lớp mỏng ngâm trong nước tro từ các củi gỗ Cù lao Chàm và qua ba lần lửa, khiến nó có một màu vàng nhạt tự nhiên. Theo nhà văn Hữu Ngọc, nếu món Cao Lẩu không gây ra được một ấn tượng tốt với bạn thì lịch sử sẽ làm điều đó vì nó đến Hội An cùng lúc với các thương nhân Nhật Bản vào cuối thế kỷ 16. Có một số người trong  những người nầy  rất thích ẩm thực Việt Nam vì vợ của họ là các phụ nữ Việt Nam. Những người khác lại thích giữ tập tục của họ nên  nhập khẩu các thực phẩm từ đất nước của họ, đặc biệt là món mì sợ tương tự như món Cao Lầu ngày nay. Nhưng món mì Cao Lẩu của  Hội An đòi hỏi sự chuẩn bị tỉ mỉ và tự chế. Điều này không còn thấy với Cao Lẩu Nhật Bản ngày nay vì bột nhào được sản xuất ngành công nghiệp. Ngoài chùa cầu ra, ảnh hưởng của sự đóng góp người Nhật không hề suy giảm trong những năm qua nhờ có món ăn thiết yếu này.

Để biến chế món mì của Cao Lầu, trước tiên cần phải vo gạo bằng nước tinh khiết  từ giếng, sau đó vắt gạo để loại bỏ nước vo gạo. Sau đó, gạo được nhào cho đến khi thu có được bột nhão, thêm một ít nước tro để nó có màu vàng nhạt. Sau đó, bột được đặt ở phần trên của một cái xửng  với các lá chuối ở phần dưới cùng của nó. Nước sôi ở phần dưới tạo ra hơi nước bốc lên ở phần trên qua các lỗ. Bột chín có thể cuộn lại và dùng dao cắt bột  thành ra sợi mì. Những sợi mì này nên được hấp trước khi ăn.

Những lát thịt lợn tẩm ướp và rán(hay xá xíu) được trải lên những sợi mì này và trộn với khoai tây chiên giòn. Sau đó, chúng ta ăn với giá đỗ và x à lách và không quên thêm một chút giấm và nước tương. Một số người không ngần ngại ăn kèm với một chiếc bánh gạo không mặn thường được gọi là « bánh đa ». Bạn có thể tìm thấy món ăn này ở khắp mọi nơi của thành phố  Hội An.

Mỗi quán có cách chế biến món này một cách riêng biệt nhưng đối với người sành ăn thì cũng nên dành một chút thời gian đi bộ (10 phút) vì quán nầy còn giữ được hương vị đặc sản này nhưng nó không nằm ở khu phố Minh An xưa mà nó nằm ở địa chỉ sau đây : 26 Đường Thái Phiên.

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Hội An: un jour comme les autres

Một ngày như mọi ngày ở phố cổ Hội An

One  day, just like on the other days at Hội An.

Un jour identique à d’autres jours à la vieille ville de Hội An

 

Hôi An

 

 

 

 

 

Hội An à travers les fenêtres et les portes

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Hội An qua khe cửa

Version française

Hôi An đã bao lần thay đổi tên trong lich sử. Qua hai chữ «Hội» và «An» tên nầy gợi ý cho chúng ta nghĩ đến một thành phố mà mọi người muốn tựu họp và sống an lành. Trước khi đựơc các chúa Nguyễn cai quản, vùng đất nầy thuộc về Vương quốc Chămpa và được phát triển từ thế kỷ thứ 2 đến thế kỷ 14. Hội An lấy tên “Hai Phố” sau khi Nguyễn Hoàng bổ nhiệm Nguyễn Phúc Nguyên (chúa Sãi) làm tổng trấn ở Quảng Nam vào năm 1570. Chính trong thời kỳ nầy Hội An được phát triển mạnh mẽ nhờ có chính sách cởi mở, nhập cư thích hợp và sáng suốt của các chúa Nguyễn nhất là biết lợi dụng việc nghiêm cấm của triều đại Minh không cho các thuyền bè Nhật được cập bến các bờ biển Trung Hoa. Dưới thời kỳ cai trị của chúa Sãi (Nguyễn Phúc Nguyên), Hội An rất được thịnh vượng và sầm uất với nhiều khu phố (Nhật, Trung Hoa, Hoà Lan vân vân….) Mỗi cộng đồng có một khu phố riêng tư với các tập quán của mình và có được một người đại biểu của chính quyền phụ trách. Hội An trở thành thời đó là một trong những hải cảng thương mại và trung tâm kinh tế của xứ Đàng Trong và Đông Nam Á. Số người Nhật định cư bất đầu tăng lên cùng lúc với Hội An.

Có một người Nhật tên Suharto được chúa Sãi yêu mến nhận làm con nuôi, gọi ông là Đại Lương và phong cho ông một huy hiệu qúi tộc Hiến Hùng. Sau nầy Đại Luơng không những là con rể của chúa Sãi mà còn là người quản lý Hội An. Rất có thể trong thời gian nầy mà chùa cầu được xây cất. Nhưng sau đó vì thông lệnh của Mạc Phủ (Bakufu) cấm người dân Nhật xuất ngoại, Suharto buộc lòng cấp tốc trở về Nhật cùng vợ tức là công chúa Nguyễn Thị Ngọc Khoa mà tên Nhật là Anio. Sau việc cấm truyền bá đạo công giáo ở Nhật và chính sách ngược đãi của Nguyễn Phúc Tần (chúa Hiền) với các người công giáo Nhật và Hoa từ 1664 đến 1665, cộng đồng người Nhật ở Hội An bất đầu giảm dần. Theo thương gia người Anh Thomas Bowyer, chỉ còn ở Hội An 4 hay 5 gia đình vào 1695 so với cộng đồng người Hoa có khoảng chừng 100 gia đình. (BAVH 1920, năm thứ 7, số 2, trang 200). Ngày nay, không còn thấy dấu tích kiến trúc nào của người Nhật ngoài chùa cầu và vài mộ rải rác ở vùng Cẩm Châu.

Hội An không còn ý nghĩa Hai Phố vì phố Nhật không còn nửa. Từ đó, chỉ gọi Hội An là Hải Phố có nghĩa là Phố ở biển hay là Hoa Phố (phố của người Hoa). Có lẽ một trong hai tên nầy mà các cha cố đạo Âu Châu phát âm ra không rỏ mà thành Faifo. Tên nầy được giữ đến thời kỳ Pháp thuộc. Hội An có phần may mắn không bị tàn phá trong thời chiến tranh Vietnam. Nhờ thế Hội An còn giữ được nguyên vẹn một số nhà cổ khiến tạo một niềm vui không ít cho du khách Viêt và ngoại quốc. Sức thu hút của nó ở chổ là làm du khách tìm lại được trong những giây phút tham quan, lịch sử qua dòng thời gian.

Version française

Hội An a changé plusieurs fois de nom durant son histoire. Le nom « Hội An » suggère qu’à travers les mots ( Hội= « Association ») et (An= »en paix ») cette ville devrait être un endroit où on pouvait se réunir en paix. Avant d’être sous le giron des seigneurs Nguyễn, Hội An se trouvait dans une région très développée du royaume du Champa du IIè au XIVè siècle. Puis Hội An a prospéré sous le nom de Hai Phố (Deux petits villages) au moment où le seigneur Nguyễn Hoàng du royaume Đại Việt installa son fils Nguyễn Phúc Nguyên (Seigneur Sãi) en tant que gouverneur de Quảng Nam en 1570. C’est la période brillante où Hội An connut un essor fulgurant dû en grande partie à la politique d’ouverture et d’immigration appropriée et clairvoyante menée par les seigneur. C’est sous le règne du seigneur Nguyễn Phúc Nguyên (Chúa Sãi) que furent créés, à Hội An, les quartiers communautaires (japonais, chinois, hollandais etc…). Chaque communauté avait son quartier où les habitants pouvaient vivre selon les us et coutumes de leur pays. L’administration de chaque quartier fut assumée par un délégué des autorités locales. Hội An devint ainsi l’un des ports commerciaux et centre économique de la Cochinchine, mais aussi, de l’Asie du Sud Est. 

La communauté nippone a commencé à croître en même temps que l’agglomération d’Hội An. Les seigneurs Nguyễn favorisèrent le développement économique avec le Japon. Un Japonais, du nom de Shutaro, qui avait réussi à gagner l’estime et l’affection du seigneur Nguyễn Phước Nguyên fut adopté par ce dernier et autorisé à prendre non seulement son nom de famille Nguyen, ainsi que son prénom, Đại Lương, mais aussi le titre de noblesse Hiển Hùng. Devenu, plus tard, le beau-fils du seigneur Nguyễn, il fut chargé de la gestion de Hội An. Il est probable que le pont-pagode japonais fut construit durant la période où Shutaro administrait cette ville. Mais à la suite d’une circulaire du Bakufu (Mạc Phủ Nhật) interdisant à ses concitoyens de partir à l’étranger, Shutaro dû rentrer subitement au Japon en même temps que sa femme, la princesse Nguyễn Thị Ngọc Khoa, dont le prénom japonais était Anio. Suite à l’interdiction de pratiquer la religion catholique au Japon et à la persécution, par le seigneur Nguyễn Phúc Tần (Chúa Hiền), des catholiques japonais et chinois en 1664-1665 qui s’ensuivit, la communauté nippone commença à décliner rapidement à Hội An. Selon le commerçant britannique Thomas Bowyer, il ne restait plus, en 1695, que 4 ou 5 familles japonaises face à la communauté chinoise constituée d’environ 100 familles chinoises [BAVH, 1920,7ème année, n°2, p 200].  Aujourd’hui, aucun vestige architectural japonais sous forme de maisons et de pagodes ne subsiste à Hội An excepté le célèbre pont-pagode en bois qu’on est habitué à surnommer « le pont japonais » et quelques tombeaux éparpillés dans la région de Cẩm Châu.

À l’époque coloniale, Hội An continua à garder le nom de Faifo. Mais elle commença à prendre un autre visage, celui d’une ville européenne.  Elle fut heureusement épargnée durant la guerre du Vietnam. C’est pour cette raison qu’elle peut conserver intact un grand nombre de vestiges architecturaux de grande valeur qui font aujourd’hui le bonheur des touristes vietnamiens et étrangers. Une large part de son attrait réside sur le fait de nous laisser revivre le fil de son histoire à travers le temps.