À la recherche de la civilisation éteinte (2ème partie)

 

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Deuxième partie

L’architecture chame est d’inspiration indienne. Les ouvrages architecturaux sont des ensembles comprenant un temple principal (ou kalan en langue chame) entouré de tours et de temples, le tout englobé dans une enceinte.

Les temples sont bâtis en forme de tour et en briques tandis que les linteaux, les bas-reliefs, les corniches, les tympans etc .., sont en grès. Les règles de la disposition des temples cham ont été bien définies. Cela doit refléter la cosmogonie hindoue. Après avoir érigé le temple-tour, les sculpteurs Chams commencent à exécuter des bas-reliefs sur les murs du temple. Ils se servent des motifs d’ornement comme feuille, fleur, animaux, génies etc … pour évoquer des sujets religieux.

Face au kalan, il y a toujours une tour-portique (gopura) faite de briques avec des colonnes de pierre. Devant celle-ci, se dresse le mandapa. Il s’agit d’un édifice tout en longueur, couvert de tuiles et percé de plusieurs fenêtres et de deux portes orientées suivant la direction est-ouest. C’est un endroit où les Chams ont besoin de méditer et de prier avant d’effectuer la cérémonie rituelle au kalan. Parfois, le mandapa est construit entre le kalan et la tour-portique. Trois types de mandapa ont été trouvés sur les sites chams:

1) mandapa muré et percé de plusieurs fenêtres (Mỹ Sơn)
2) mandapa non muré dont les colonnades supportent une toiture en tuiles (Pô Nagar Nha trang)
3) mandapa dont la toiture est supportée par les colonnes en bois (Pô Kloong Garai , Phan Rang) .

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Le kalan cham est le symbole de l’univers sacré en miniature. Il symbolise la montagne sacrée (meru) au centre de l’univers. C’est ici qu’on trouve le culte d’une divinité ou du couple linga-yoni. Il arrive parfois qu’il est aussi celui des ancêtres ou des rois et des reines sanctifiées. C’est le cas du kalan de Pô Kloong Garai (Phan Rang) ou celui de Pô Rômê (Ninh Thuận).

Sa construction est établie suivant un modèle bien précis: corps de la tour de forme carrée, toiture pyramidale à 3 étages, sommet très pointu en grès. Chaque kalan est composé de trois parties:

le socle ou piédestal symbolisant le monde matériel ou terrestre. (Bhurloka). On y trouve les gravures représentant fleurs, danseuses, animaux, fidèles en prières etc..
-le corps de la tour symbolisant le monde prémonitoire ( Bhurvaloka ). À ce niveau figurent les flammes, les danseuses célestes Apsara, les feuilles stylisées etc …
-la toiture symbolisant le monde spirituel ( Suarloka ). C’est aussi le monde des divinités. A ce niveau, il y a trois étages formant une pyramide et représentant Kailasa, la montagne sacrée de Shiva. Chaque étage comporte tous les éléments d’un temple décrit ci-dessus. Un bon nombre de toits de ces tours étaient à l’origine couverts de feuilles d’or ou d’argent.

1°) Style Mỹ Sơn E-1 (VIIIème siècle)
C’est le style où l’influence de l’art préangkorien est notable.

2°) Style Hoà Lai (VIII-IXème siècle). Simplicité des lignes, voûtes en console, richesse des décorations.

3°) Style Ðông Dương (IXème siècle)

On trouve dans ce style l’influence bouddhiste dominante avec les gardiens de porte, les Dharmapâla, les orants et les piédestaux.

À l’intérieur du kalan, se trouve toujours une salle carrée au milieu de laquelle se trouve la statue d’un génie ou d’un couple linga-yoni. Lors de la célébration du bain de la statue, l’évacuation d’eau en dehors du temple s’effectue grâce à une rigole entourant le socle et dont l’extrémité est orientée toujours vers le Nord.

On trouve toujours devant le kalan et à sa droite un dépôt d’objets de culte. C’est une construction en briques à toiture en coque de bateau renversé dont les fenêtres sont orientées vers la direction est-ouest et dont la porte principale est toujours tournée vers le Nord. Le kalan et ses dépendances sont entourés par une enceinte en briques se fermant à l’endroit de la tour-portique. En se basant sur la forme des voûtes, des pilastres, des corniches, des antes, des pièces angulaires et des motifs de décoration, Philippe Stern a proposé la classification suivante des sites Chàm:

4°) Style Mỹ Sơn A-1 (Xème siècle)
Celui-ci correspond à la période classique dans l’art Chàm avec les chefs-d’oeuvre tels que les danseuses du piédestal de Trà Kiêu du musée de Ðà Nẵng.

5°) Style Pô Nagar Nha Trang (XI-XIIème siècle)
C’est une transition entre les styles Mỹ Sơn A 1 et Bình Ðịnh.

6°) Style Bình Ðịnh (XII-XIIIème siècle)  C’est l’art baroque découvert lors des fouilles en 1934 sur un site de la province Bỉnh Ðịnh avec les animaux fantastiques dans un décor assez extravagant.

7°) Style Pô Kloong Garai (XIV-XVIème siècle)
Il y a plein de lacunes caractérisés par l’omission des significations iconographiques indiennes et la disparition progressive des jambes.Lire la suite (Tiếp theo)

 

À la recherche de la civilisation éteinte

 


Back to the past with the Cham people

Version vietnamienne

English version

En s’appuyant sur des documents historiques chinois et vietnamiens, les deux chercheurs français Gaston Maspéro et George Coedès ont essayé de reconstituer la chronologie chame. Malgré d’importantes lacunes, la mention des Chams a été évoquée à l’époque où les habitants de la province de Tượng Lâm (Rinan) s’étaient soulevés contre la domination chinoise en 192 après J.C. pour fonder un état indépendant dont le territoire s’étendait du Quảng Bình jusqu’au Phan Rang. Cet état était réparti en quatre zones: Amaravati (de Quảng Bình à Quảng Nam), Vijaya (de Quảng Ngãi à Phú Yên), Kauthara (Khánh Hoà) et Panduranga (Phan Rang). Deux clans, celui du Nord (ou le clan des Narikelavamsa) (clan Dừa en vietnamien) et celui du Sud ( ou le clan des Kramukavamsa ) (clan Cau en vietnamien) qui par moments guerroyèrent, prirent les rênes du pouvoir par alternance. En fonction de leurs offrandes retrouvées, (noix de coco au Nord et noix d’arec au Sud), ils étaient appelés comme les mangeurs de coco au Nord et ceux d’arec au Sud. Ce pays dont la capitale était sans doute à Trà Kiệu (près de Ðà Nẵng) fut connu durant six siècles sous le nom de Lin Yi (Lâm Ấp) puis à partir de 758 sous celui de Houan Xang (Hoàn Vương). Le nom de Champa (Chiêm Thành ) provenant de la transcription sino-vietnamienne Champapura (cité des Chàms) fut cité pour la première fois en 875. 


C’était avec ce nom que ce royaume était mentionné maintes fois dans les conflits avec le Vietnam jusqu’à son annexion sous la dynastie des Lê avec le roi Lê Thánh Tôn. Au début de son existence, ce royaume connut une période de prospérité. On vit la construction d’un grand nombre de temples et de sanctuaires dont le premier était celui du site de Mỹ Sơn (Belle Montagne) dédié au culte du linga du dieu roi Civa Bhadresvara par le grand souverain Bhadravarman, c’est ce qu’on a découvert dans les inscriptions écrites en sanskrit. Les fouilles récentes à Mỹ Sơn ont apporté la preuve que Mỹ Sơn n’était pas seulement un lieu de culte mais aussi la nécropole des rois Chàm après l’incinération. On dénombra deux grands ports où le commerce était très florissant: Ðại Chiêm dans la région de Hội An (Faifo) et Thị Nại (Bình Ðịnh)(Sri Bonei). 

Du IV au Vème siècle, ce royaume fut en conflit acharné avec les Chinois qui avaient annexé le Vietnam au nord du Col de Ðèo Ngang. Sa capitale Trà Kiệu connue sous le nom de Simhapura (cité du Lion) et située à 50km au sud-ouest de Ðà Nẵng, fut mise à sac vers 446. Le général chinois Tan Hezhi (Ðàn Hoà Chi) ramena  lors de cette expédition des statues en or pour une valeur totale de cent mille taëls d’or (environ 3600 kg).

La prospérité de cette capitale ne fut plus mise en doute à la suite des découvertes d’un grand nombre d’objets en or finement travaillés pendant les années 80. La description détaillée de cette ville fut déjà mentionnée dans un ouvrage d’histoire chinois Shu Jing Zhu (Thủy Kinh Chú) du VIIème siècle après J. C. Elle a été confirmée par les fouilles en 1927-1928 sous la direction de l’archéologue français J. Y. Claèys de l’École française d’Extrême-Orient.

Du VIème au VIIIème siècle, ce royaume retrouva un essor économique et artistique par le biais des relations très développées avec l’Inde et le Tchenla (Chân Lạp) au Sud. On nota ainsi une introduction importante des objets étrangers dans l’art du Chămpa. Au VIIIème siècle, les Chams furent attaqués sans cesse par les Javanais. Ces derniers détruisirent en 774 le temple de Pô Nagar (Nha Trang) construit en bois par un roi légendaire Vichitrasagara.

Ce sanctuaire fut reconstruit à nouveau cette fois en brique par le roi Satyavarman Içvaraloka en 784. D’après ce qu’on a recueilli dans les inscriptions chames, avant le VIIème siècle, les temples et les tours étaient en bois mais ils ont été incendiés au cours des guerres. C’est seulement au VIIème siècle qu’on vit apparaître les temples et les tours en briques et en grès.

Dès sa montée sur le trône en 854, Indravarman II changea le nom de la capitale de Simhapura dans la région de Trà Kiệu en Indrapura (cité du Dieu de la foudre). Il fit édifier une cité sainte du bouddhisme à Ðồng Dương à 20km au sud de Trà Kiệu et rétablit de bonnes relations avec la Chine.

Au début du Xème siècle, sous le règne du roi Indravarman III, le royaume du Champa commença à tisser des relations étroites avec Java. Rien n’est étonnant de voir l’art cham en contact avec l’art javanais pour tout le siècle.

Par contre, il était en conflit sempiternel au nord avec un nouveau pays, le Ðại Cồ Việt qui vint d’être libéré de la domination chinoise à la fin du Xème siècle et au Sud avec les Khmers. Ceux-ci n’hésitèrent pas à saccager le sanctuaire Po Nagar de Nha Trang vers 950 et dérobèrent la statue d’or qui y avait été installée en 918 par le roi Indravarman II. Les Chams engagèrent des guerres sans merci contre les Khmers durant plus d’un siècle (1112-1220). On nota aussi leurs premiers accrochages sérieux avec le Ðại Cồ Việt en 979. Leur capitale fut pillée en 982 par ce dernier. (l’expédition du grand roi vietnamien Lê Ðại Hành). Face à la pression de celui-ci, le roi Yang Sra Vijaya dut transférer sa capitale dans la région de Vijaya (Bỉnh Ðịnh). Cette nouvelle capitale allait durer jusqu’en 1471 avant d’être transférée à la région de Panduranga (Ninh Thuận).

À cause des dissensions internes et de la guerre de cent ans avec les Khmers, les Chams ne réussirent pas à stopper au fil des siècles la marche du Sud entamée par les Vietnamiens. Ils durent un dernier sursaut à Binasuor(*) (Chế Bồng Nga) qui battit les Vietnamiens à maintes reprises en pillant leur capitale Thăng Long en 1371 et en 1377 et en faisant fuir leur roi Trần Nghệ Tôn et son premier ministre Hồ Qúi Ly. A cause de la trahison de l’un de ses proches, les Vietnamiens réussirent à tuer Binasuor. Cela mit fin à la suprématie des Chams. Ceux-ci devaient céder le terrain aux conquérants vietnamiens et étaient refoulés un peu plus chaque jour dans le Sud. Par la politique d’assimilation, ils étaient obligés d’être disséminés un peu partout dans le centre du Vietnam et dans l’ouest du Sud Vietnam, au Cambodge et en Malaisie.


(*) Certains historiens contestent le nom Binasuor donné à Chế Bồng Nga. (nom mentionné par les Vietnamiens dans leurs documents historiques).

Trở về quá khứ với dân tộc Chàm

Căn cứ vào các tài liệu lịch sử Trung Quốc và Việt Nam, hai nhà nghiên cứu người Pháp Gaston Maspéro và George Coedès đã cố gắng dựng lại niên đại của người dân chàm. Mặc dù có những khoảng trống quan trọng, người ta vẫn thường nhắc đến người dân Chàm vào thời điểm mà cư dân của tỉnh Tượng Lâm (Rinan)  vùng lên chống lại sự đô hộ của Trung Quốc vào năm 192 sau Công nguyên để thành lập một quốc gia độc lập có lãnh thổ trải dài từ Quảng Bình đến Phan Rang. Quốc gia này được chia ra thành bốn vùng: Amaravati (từ Quảng Bình đến Quảng Nam), Vijaya (từ Quảng Ngãi đến Phú Yên), Kauthara (Khánh Hoà) và Panduranga (Phan Rang). Hai thị tộc, một ở miền Bắc (hay tộc Narikelavamsa) (tộc Dừa trong tiếng Việt) và một ở miền Nam (hay tộc Kramukavamsa) (tộc Cau trong tiếng Việt)  có những lúc  giao chiến khốc liệt và luân phiên nhau nắm quyền hành.

Tuỳ theo các lễ vật cúng được tìm thấy (các trái dừa ở miền Bắc và các quả cau ở miền Nam), họ được gọi là  những người ăn dừa ở miền Bắc và những người ăn cau ở miền Nam. Không còn sự nghi ngờ gì nào nữa, đất nước này có một kinh đô ở Trà Kiệu (gần Ðà Nẵng), được biết đến trong sáu thế kỷ liên tục với tên Lâm Ấp và sau đó từ năm 758 được mang tên là Hoàn Vương. Còn tên Chiêm Thành, nó xuất phát từ phiên âm Hán Việt của từ Champapura (thành phố của người  dân Chàm) được nhắc đến lần đầu tiên vào năm 875. Chính nhờ cái tên gọi này, vương quốc mới được nói đến nhiều lần trong các cuộc xung đột với Việt Nam cho đến sự sáp nhập  dưới triều đại nhà Lê với vua Lê Thánh Tôn.

Lúc ban đầu vương quốc này đã trải qua một thời kỳ cực thịnh. Được tìm thấy có rất nhiều  ngôi đền thờ  mà công trình đầu tiên là  thánh địa  Mỹ Sơn ( hay Núi Đẹp) dành để thờ linga của  thần Civa Bhadresvara bởi vua vĩ đại Bhadravarma. Đây là những gì  đã được phát hiện trên các bia ký viết bằng tiếng Phạn. Những cuộc khai quật gần đây ở Mỹ Sơn đã cung cấp bằng chứng cho thấy rằng Mỹ Sơn không chỉ là nơi thờ tự mà còn là tử địa của các vị vua Chàm sau khi hỏa táng. Có hai thương cảng lớn mà  mâu dịch  rất được thịnh vượng: Ðại Chiêm ở vùng Hội An (Faifo) và Thị Nại (Bình Ðịnh) (Sri Bonei).

Từ thế kỷ 4 đến thế kỷ 5, vương quốc này có  cuộc xung đột kịch liệt với Trung Quốc khi nước nầy đã thôn tính Việt Nam ở phía bắc Đèo Ngang. Kinh đô Trà Kiệu được biết đến dưới tên Simhapura (thành phố Sư tử) và nằm cách Ðà Nẵng  50 cây số về phía tây nam, bị cướp phá vào khoảng năm 446. Tướng quân Trung Hoa  tên là Ðàn Hoà Chi đã mang về nước   những tượng vàng trong cuộc viễn chinh này trị giá tổng công là một trăm nghìn lượng vàng (tương đương 3600 kí lô). Sự thịnh vượng của thủ đô này không còn là  nghi vấn nữa sau khi phát hiện ra một số lượng lớn các đồ vật bằng vàng được chế tạo một cách tinh xảo trong những năm 1980. Sự mô tả chi tiết về thành phố này đã được đề cập trong một cuốn sách lịch sử Trung Quốc Thủy Kính Chủ (Shu Jing Zhu) từ thế kỷ thứ 7 sau Công nguyên và đã được xác nhận bởi các cuộc khai quật vào những năm 1927-1928 dưới sự chỉ đạo của nhà khảo cổ học người Pháp J.Y. Claèys của Trường Viễn Đông Pháp.

Từ thế kỷ 6 đến thế kỷ 8, vương quốc này có được sự tăng trưởng  kinh tế và nghệ thuật thông qua các quan hệ  phát triển với Ấn Độ và Chân Lạp ở phía Nam. Do đó, có một sự gia nhập  quan trọng của các vật thể ngoại lai trong nghệ thuật Chămpa. Vào thế kỷ thứ 8, người Chăm liên tục bị người Chà Và (Java) tấn công. Sau khi bị phá hủy vào năm 774, đền thờ Pô Nagar ở Nha Trang được xây dựng lại bằng gỗ bởi một vị vua huyền thoại Vichitrasagara.

Thánh địa này được vua Satyavarman Içvaraloka xây dựng lại lần này bằng gạch vào năm 784. Theo những gì chúng ta tìm thấy trên các bia ký của người Chăm, trước thế kỷ thứ 7, các ngôi đền và các tháp đều được làm bằng gỗ nhưng chúng đã bị đốt cháy trong các cuộc chiến tranh. Chỉ đến thế kỷ thứ 7, các ngôi đền và các tháp bằng gạch và đá sa thạch mới thấy xuất hiện.

Khi lên ngôi vào năm 854, Indravarman II đã đổi tên thủ đô Simhapura ở vùng Trà Kiệu thành Indrapura (Thành phố của Thần Sét). Ông đã xây dựng một thánh địa Phật giáo tại Ðồng Dương, cách Trà Kiệu 20 c ây số về phía nam và thiết lập lại mối quan hệ tốt đẹp với Trung Quốc.

Vào đầu thế kỷ thứ 10, dưới triều đại của vua Indravarman III, vương quốc Champa bắt đầu thiết lập quan hệ thân thiết với Java. Không có gì ngạc nhiên khi thấy nghệ thuật Chăm tiếp cận với nghệ thuật Java trong suốt  cả thế kỷ.

Mặt khác, ở phía bắc có một cuộc xung đột  triền miên với một quốc gia mới, nước Ðại Cồ Việt vừa được giải phóng ra khỏi ách thống trị của Trung Quốc vào cuối thế kỷ thứ 10 và ở phía nam với những người Khơ Me. Những người nầy không ngần ngại cướp phá đền thờ Po Nagar ở Nha Trang vào khoảng năm 950 và lấy trộm bức tượng vàng được đặt ở đây vào năm 918 bởi vua Indravarman II. Người Chăm đã tiến hành các cuộc chiến tranh tàn khốc chống lại người Khơ Me có hơn một thế kỷ (1112-1220). Chúng ta cũng ghi nhận cuộc đụng độ nghiêm trọng đầu tiên của họ với Đại Cồ Việt vào năm 979. Kinh đô của họ bị cướp phá vào năm 982 bởi người dân nước nầy (cuộc viễn chinh của vua vĩ đại Lê Ðại Hành). Trước sức ép của người dân Việt, vua Yang Sra Vijaya phải dời đô về vùng Vijaya (Bình Ðịnh). Thủ đô mới này được tồn tại đến năm 1471 trước khi được chuyển đến vùng Ninh Thuận (Panduranga).

Vì những bất đồng ở trong nội bộ và cuộc chiến tranh hơn một trăm năm với người Khơ Me, người Chăm đã không thành công trong việc ngăn chặn  được  Nam Tiến của người  dân Việt  qua nhiều thế kỷ. Họ có được một nổ lực  lần cuối  với Chế Bồng Nga (*), người  anh hùng Chàm đã đánh bại  người dân Việt nhiều lần bằng cách cướp bóc kinh đô Thăng Long vào năm 1371 và năm 1377 và làm vua Trần Nghệ Tôn và tể tướng Hồ Qúi Ly phải bỏ trốn kinh thành. Do sự phản bội của một trong những người thân tín của mình, người Việt đã tìm cách giết được Chế Bồng Nga. Việc này kết thúc sự ưu thế của người dân Chàm. Từ  đó những người này phải nhường  bước trước những người viễn chinh Việt và bị đẩy lùi mỗi ngày một ít ở miền Nam. Bằng chính sách đồng hóa, họ buộc lòng  phải ở rải rác từ đây khắp cả miền trung Việt Nam, miền tây Nam Bộ, Cao Miên và Mã Lai.


(*) Một số sử gia tranh cãi về cái tên Binasuor gán cho Chế Bồng Nga. (Tên nầy  được người Việt Nam nhắc đến trong các tài liệu lịch sử của họ).

English version

Back to the past with the Cham people

Relying on Chinese and Vietnamese historical documents, the two French researchers Gaston Maspéro and George Coedès tried to reconstruct the Cham chronology. Despite significant gaps, the mention of the Chams was made at the time when the inhabitants of the province of Tượng Lâm (Rinan) rose up against Chinese domination in 192 AD to found an independent state whose territory extended from Quảng Bình to Phan Rang. This state was divided into four zones: Amaravati (from Quảng Bình to Quảng Nam), Vijaya (from Quảng Ngãi to Phú Yên), Kauthara (Khánh Hòa), and Panduranga (Phan Rang). Two clans, the Northern clan (or the Narikelavamsa clan) (Dừa clan in Vietnamese) and the Southern clan (or the Kramukavamsa clan) (Cau clan in Vietnamese), who at times waged war, took turns holding power. Based on their offerings found (coconuts in the North and areca nuts in the South), they were called the coconut eaters in the North and the areca eaters in the South. This country, whose capital was probably at Trà Kiệu (near Ðà Nẵng), was known for six centuries under the name Lin Yi (Lâm Ấp) and then from 758 under that of Houan Xang (Hoàn Vương). The name Champa (Chiêm Thành), coming from the Sino-Vietnamese transcription Champapura (city of the Chams), was mentioned for the first time in 875.

It was with this name that this kingdom was mentioned many times in conflicts with Vietnam until its annexation under the Lê dynasty with King Lê Thánh Tôn. At the beginning of its existence, this kingdom experienced a period of prosperity. A large number of temples and shrines were built, the first being the site of Mỹ Sơn (Beautiful Mountain) dedicated to the worship of the linga of the god-king Shiva Bhadresvara by the great sovereign Bhadravarman, as discovered in inscriptions written in Sanskrit. Recent excavations at Mỹ Sơn have provided evidence that Mỹ Sơn was not only a place of worship but also the necropolis of the Champa kings after cremation. Two major ports were counted where trade was very flourishing: Ðại Chiêm in the Hội An (Faifo) region and Thị Nại (Bình Ðịnh) (Sri Bonei).

From the 4th to the 5th century, this kingdom was in fierce conflict with the Chinese who had annexed Vietnam north of the Ðèo Ngang Pass. Its capital Trà Kiệu, known as Simhapura (Lion City) and located 50 km southwest of Ðà Nẵng, was sacked around 446. The Chinese general Tan Hezhi (Ðàn Hoà Chi) brought back during this expedition gold statues worth a total of one hundred thousand taels of gold (approximately 3600 kg).

From the 6th to the 8th century, this kingdom experienced an economic and artistic resurgence through highly developed relations with India and Chenla (Chân Lạp) to the south. There was thus a significant introduction of foreign objects into Cham art. In the 8th century, the Chams were constantly attacked by the Javanese. In 774, the latter destroyed the Pô Nagar temple (Nha Trang), which had been built of wood by the legendary king Vichitrasagara.

This sanctuary was rebuilt, this time in brick, by King Satyavarman Içvaraloka in 784. According to what has been gathered from Cham inscriptions, before the 7th century, temples and towers were made of wood but were burned down during wars. It was only in the 7th century that temples and towers made of brick and sandstone appeared.

Upon ascending the throne in 854, Indravarman II changed the name of the capital from Simhapura in the Trà Kiệu region to Indrapura (City of the God of Thunder). He built a sacred Buddhist city at Ðồng Dương, 20 km south of Trà Kiệu, and restored good relations with China.

At the beginning of the 10th century, under the reign of King Indravarman III, the kingdom of Champa began to forge close relations with Java. It is not surprising to see Cham art in contact with Javanese art throughout the century.

However, it was in perpetual conflict in the north with a new country, Đại Cồ Việt, which had just been freed from Chinese domination at the end of the 10th century, and in the south with the Khmers. The latter did not hesitate to sack the Po Nagar sanctuary in Nha Trang around 950 and stole the golden statue that had been installed there in 918 by King Indravarman II. The Chams waged merciless wars against the Khmers for more than a century (1112-1220). Their first serious clashes with Đại Cồ Việt were also noted in 979. Their capital was pillaged in 982 by the latter (the expedition of the great Vietnamese king Lê Đại Hành). Facing pressure from him, King Yang Sra Vijaya had to transfer his capital to the Vijaya region (Bình Định). This new capital lasted until 1471 before being moved to the Panduranga region (Ninh Thuận).

Because of internal dissensions and the Hundred Years’ War with the Khmers, the Chams were unable to stop, over the centuries, the southward advance initiated by the Vietnamese. They made a last stand under Binasuor(*) (Chế Bồng Nga), who defeated the Vietnamese many times by pillaging their capital Thăng Long in 1371 and 1377 and forcing their king Trần Nghệ Tôn and his prime minister Hồ Qúi Ly to flee. Because of the betrayal of one of his close associates, the Vietnamese managed to kill Binasuor. This ended the supremacy of the Chams. They had to yield ground to the Vietnamese conquerors and were pushed back a little more each day to the south. Through assimilation policies, they were forced to be scattered throughout central Vietnam, the western part of southern Vietnam, Cambodia, and Malaysia.


(*) Some historians dispute the name Binasuor given to Chế Bồng Nga. (name mentioned by the Vietnamese in their historical documents).

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Musée de la sculpture chame (Đà Nẵng)

English version
Version française
Galerie des photos

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Trước khi trở thành ngày nay bảo tàng điêu khắc Chămpa, nơi nầy được biết đến từ thời xa xưa với tên gọi vườn điêu khắc. Chính tại đây, bắt đầu có sự thu thập và bảo quản một phần lớn, dưới sự bảo trợ của kiến ​​trúc sư khảo cổ học Henri Parmentier và các thành viên của Trường Viễn Đông Pháp (EFEO) vào cuối thế kỷ 19,  tất cả các bảo vật qua những các cuộc khai quật khảo cổ học ở miền Trung (từ dãy núi Hoành Sơn, Quãng Bình ở phía bắc đến Bình Thuân (Phan Thiết) ở phía nam), nơi có một vương quốc cổ Đông Dương được biết đến vào đầu thế kỷ thứ 2 với tên gọi Lâm Ấp rồi đến tên Hoàn Vương và cuối cùng là tên Chiêm Thành cho đến khi bị Việt Nam sáp nhập vào năm 1471. Mở cửa cho công chúng vào năm 1919, bảo tàng viện này ban đầu lấy tên của người sáng lập là « Musée Henri Parmentier » và có đến 190 bảo phẩm trong đó có cả bệ nổi tiếng của địa danh Phật giáo Đồng Dương.

Sau đó, bảo tàng đã không ngừng phát triển kể từ năm 1975 để đạt đến diện tích ngày nay là 2.000 m² trên tổng số hơn 6.600 m² và đã có được vào năm 1978 một  kiệt tác nghệ thuật bằng đồng vĩ đại, bức tượng Laksmindra-Lokesvara (Quan Âm chuẩn đề) thường được gọi là Phật mẫu Tara. Qua nhiều thập kỷ, nơi nầy đã trở thành bảo tàng duy nhất ở trên thế giới về lĩnh vực nghệ thuật Chămpa và  cho phép khách du lịch cũng biết được niên đại của lịch sử của vương quốc  Chămpa vì tất cả các phong cách điêu khắc đều có hiện diện qua các bảo vật đến từ các đia danh Mỹ Sơn, Đồng Dương, Trà Kiệu  và Pô Nagar (Nha Trang). Đối với nhà nghiên cứu người Pháp Jean Boisselier, điêu khắc Chămpa luôn gắn liền với lịch sử. Dù có sự tiến triển ở trong phong cách điêu khắc  qua dòng lịch sữ, Chămpa vẫn tiếp tục giữ các tạo vật thần linh và các sinh vật  trong một chủ đề không thay đổi. Đây là một bảo tàng không thể bỏ qua nếu du khách có dịp ghé thăm Đà Nẵng.

  • Style de Mỹ Sơn E1 (Phong cách E1)
  • Style de Mỹ Sơn E1 (Phong cách E1)
  • Style de Chính Lộ (Phong cách Chính Lộ )
  • Style de Đồng Dương ( Phong cách Đồng Dương)
  • Style de Tháp Mắm (Phong cách Tháp Mắm)     

Version anglaise

Before becoming today the Champa Sculpture Museum, it was known in a distant time as the Sculpture Garden. It was here that, largely under the guidance of the archaeologist and architect Henri Parmentier and members of the French School of the Far East (EFEO) at the end of the 19th century, all the artifacts found during archaeological excavations in the central regions (from the Annamite Cordillera Hoành Sơn, Quảng Bình in the north to Bình Thuận (Phan Thiết) in the south) were gathered and preserved. This area was once home to an ancient Indochinese kingdom known at the beginning of the 2nd century as Linyi, then Huanwang, and finally Champa until its annexation by Vietnam in 1471. Opened to the public in 1919, this museum initially took the name of its founder, « Musée Henri Parmentier, » and housed 190 artifacts, among which was the famous pedestal from the Đồng Dương Buddhist site. Since 1975, the museum has continuously expanded to reach today an area of 2,000 m² out of a total of more than 6,600 m² and acquired in 1978 the great masterpiece of bronze art, the statue of Laksmindra-Lokesvara (Quan Âm chuẩn đề), often known as Tara.

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Style de Tháp Mắm

Over the decades, it has become the only museum in the world dedicated to Champa art. It also allows tourists to understand the chronology of Champa history, as all styles are present through artifacts from the famous sites of Mỹ Sơn, Đồng Dương, Trà Kiệu, and Pô Nagar (Nha Trang). According to the French researcher Jean Boisselier, Cham sculpture is always closely linked to history. Despite the evolution of styles throughout its history, Cham sculpture continues to maintain the same divine and animal creatures within a consistent theme. It is a museum not to be missed if you have the opportunity to visit Đà Nẵng.

  • My Son E1 Style (E1 Style):liveliness in ornamentation, finesse in details.
  • Khương Mỹ Style: softness in faces, harmony and symmetry.
  • Chính Lộ Style (Chính Lộ Style):the beauty of adornments, the half-smile, the enhancement of feminine beauty (developed breasts, swaying hips, etc.)
  • Đồng Dương Style (Đồng Dương Style):the typical facial appearance (prominent eyebrows, thick lips with the corners.
  • Tháp Mắm Style (Tháp Mắm Style): an art pushed to its limits with unreality and extravagance.

Version française

Avant de devenir  aujourd’hui le musée de la sculpture du Champa, il était connu  à une époque lointaine sous le nom du jardin de la sculpture. C’était ici qu’on commença à rassembler et à conserver en grande partie, sous l’égide de l’archéologue architecte  Henri Parmentier  et des membres de l’Ecole Française de l’Extrême Orient (EFEO) à la fin du 19ème siècle  toutes les artefacts  trouvés d’un  lors des fouilles archéologiques  dans les régions du centre (de la cordillère anamitique  Hoành Sơn, Quãng Bình au nord jusqu’à Bình Thuận (Phan Thiết) au sud) où  exista un ancien royaume d’Indochine  connu au début du  IIème siècle sous le nom de Linyi puis Huanwang et enfin Champa jusqu’à  son annexion  par le Vietnam en 1471. Ouvert au public en 1919, ce musée prit dans un premier temps le nom de son fondateur « Musée Henri Parmentier » et abrita 190 artefacts parmi lesquels figurait le piédestal célèbre  du site bouddhique Đồng Dương.  Puis le musée  ne cessa pas de s’agrandir depuis 1975  pour atteindre aujourd’hui une surface de 2.000 m² sur un total de plus de 6.600 m² et d’acquérir en l’an 1978 le grand chef d’œuvre de l’art du bronze, la statue de Laksmindra-Lokesvara (Quan Âm chuẩn đề) connue souvent sous le nom de Tara.

Il  devient au fil des décennies le musée unique au monde dans le domaine de l’art du Champa. Il permet au touriste de connaître également la chronologie de l’histoire du Champa car tous les styles sont présents à travers des artefacts venant des sites célèbres Mỹ Sơn, Đồng  Dương, Trà Kiệu et Pô Nagar (Nha Trang). Pour le chercheur français Jean Boisselier, la sculpture chame est toujours en liaison étroite avec l’histoire. Malgré l’évolution des styles au fil de son histoire, la sculpture chame continue à garder les mêmes créatures divines et animales dans une thématique constante. C’est un musée à ne  pas manquer si on a l’occasion de visiter Đà Nẵng.

  • Style de Mỹ Sơn E1: vivacité dans l’ornementation, finesse dans les détails…style_dongduong
  • Style de Khương Mỹ: la douceur dans les visages, l’harmonie et la symétrie…
  • Style de Trà kiệu: la beauté des parures, le demi-sourire, la mise en valeur de la beauté féminine ( seins développés, déhanchement etc.)
  • Style de Đồng Dương: l’apparence faciale typique ( sourcils proéminents, lèvres épaisses avec les commissures.
  • Style de Tháp Mắm: un art poussé à ses limites avec irréalisme et extravagance.

 Galerie des photos

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Ta Prohm (Temple-Monastère)

                                                                                                  Le grand roi Jayavarman VII

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Version anglaise

Version  française

Không giống như  các ngôi đền của Angkor, Ta Prohm bị bỏ lại trong tình trạng đổ nát. Trường phái Viễn Đông Pháp đã cố tình chọn ngôi đền này làm ví dụ về diện mạo của các ngôi đền Angkor vào thời điểm chúng được phát hiện vào thế kỷ 19. Để xây dựng ngôi đền này, vua Jayavarman VII đã dựa vào thu nhập từ việc trồng lúa. Vào thời điểm đó, tiền chưa tồn tại. Tiền tệ vẫn là gạo, lương thực chính của những người lao động được tuyển dụng để xây dựng ngôi đền. Một dòng chữ khắc tại di tích Ta Prohm cho biết chỉ riêng ngôi đền này đã có 12.640 người phục vụ.

Người ta cũng ghi lại rằng hơn 66.000 nông dân đã sản xuất hơn 2.500 tấn gạo mỗi năm để nuôi sống vô số các nhà sư, vũ công và người làm việc trong đền. Nhờ vẻ đẹp lãng mạn của nó, đền Ta Prohm đã được đưa vào bộ phim Mỹ « Bí Mật Ngôi Mộ Cổ » với sự tham gia của Lara Croft (Angela Joli).

Đây chính là nơi thiên nhiên đòi lại quyền lợi của mình. Một số bức tường của khu di tích Ta Prohm chỉ có thể đứng vững nhờ bộ rễ cây sung và cây gạo bao quanh chúng như những con bạch tuộc khổng lồ. Ta Prohm được coi là một trong những ngôi đền quý giá nhất của Angkor. Nó được xây dựng bởi vị vua vĩ đại Jaravarman VII vào cuối thế kỷ 12. Ngôi đền được dành tặng cho mẹ củangài bởi vì hình ảnh bà được thể hiện rõ nét qua bức tượng của vị thần chính của ngôi đền, Prajnaparamita (Trí tuệ viên mãn). Cha của ông cũng không bị lãng quên bởi Lokeçvara, vị thần chính của Preah Khan, trông rất giống ông.

A la différence de la plupart des temples d’Angkor, Ta Prohm a été laissé dans un état de ruine. Il a été choisi délibérément par l’École française d’Extrême-Orient comme un exemple de ce à quoi les temples d’Angkor ressemblaient au moment de leur découverte au XIXème siècle. Pour construire ce temple, le souverain Jayavarman VII comptait sur les revenus que lui procurait la culture du riz. L’argent n’existait pas à cette époque. La monnaie d’échange restait le riz, aliment de base des ouvriers enrôlés pour bâtir le temple. On trouve sur le site Ta Prohm une inscription indiquant que 12 640 personnes servaient dans ce seul temple.

Elle rapporte aussi que plus de 66 000 fermiers produisaient plus de 2 500 tonnes de riz par an pour nourrir la multitude de prêtres, de danseuses et d’ouvriers du temple. A cause de son attrait romantique, le temple Ta Prohm a été sélectionné dans le film américain Tomb Raider avec Lara Croft (Angela Joli).

C’est ici que la nature reprend ses droits. Certains murs du site Ta Prohm ne peuvent tenir debout que grâce aux racines des figuiers et des fromagers qui les enserrent comme des poulpes géants. Ta Prohm est considéré comme l’un des temples les plus prisés d’Angkor. Il fut construit par le grand roi bâtisseur Jaravarman VII à la fin du XIIème siècle. Il fut dédié à sa mère car on trouve la ressemblance étonnante de celle-ci dans la statue de la divinité principale de ce temple, Prajnaparamita (Perfection de la sagesse). Son père n’était pas oublié non plus car Lokeçvara, le dieu principal de Preah Khan lui ressemble énormément.

Unlike most of the temples of Angkor, Ta Prohm has been left in a state of ruin. It was deliberately chosen by the French School of the Far East as an example of what the Angkor temples looked like at the time of their discovery in the 19th century. To build this temple, the sovereign Jayavarman VII relied on the income generated by rice cultivation. Money did not exist at that time. The currency of exchange remained rice, the staple food of the workers enlisted to build the temple. On the Ta Prohm site, there is an inscription indicating that 12,640 people served in this single temple.

It also reports that more than 66,000 farmers produced over 2,500 tons of rice per year to feed the multitude of priests, dancers, and workers of the temple. Because of its romantic appeal, the Ta Prohm temple was selected for the American film Tomb Raider featuring Lara Croft (Angelina Jolie).

This is where nature takes back its rights. Some walls of the Ta Prohm site can only stand thanks to the roots of fig and kapok trees that wrap around them like giant octopuses. Ta Prohm is considered one of the most popular temples in Angkor. It was built by the great builder king Jayavarman VII at the end of the 12th century. It was dedicated to his mother because her striking resemblance can be seen in the statue of the main deity of this temple, Prajnaparamita (Perfection of Wisdom). His father was not forgotten either, as Lokeçvara, the main god of Preah Khan, resembles him greatly.

 Ta Prohm (Đền tu viện)

Angkor Vat (Đế Thiên Đế Thích)

Angkor Vat: joyau de l’architecture khmère

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English version

French version
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Angkor Wat là ngọn núi đền thờ Khơ Me lớn và hùng vĩ nhất. Nó được xây dựng dưới triều đại của vua Suryavarman II vào nửa đầu thế kỷ 12. Nơi đây được coi là kinh đô của Đế chế Khmer, với đền thờ quốc gia dành riêng cho thần Vishnu ở trung tâm.

Chính tại đây, các tòa tháp  được dựng lên theo cách ngũ hợp. Hai đặc điểm chính của kiến ​​trúc Khmer được ghi nhận ở đây: các kim tự tháp hay núi đền thờ tượng trưng cho Núi Meru (nơi ở của các vị thần) và các hành lang được xây dựng chồng lên nhau. Nhiều người coi đây là kỳ quan thứ tám của thế giới. Các ngọn núi đền thờ khác có thể tham quan: Bakeng, Takeo, Baphuon, Pre Rup, BakongAk Yum.

 

Angkor Vat est le temple-montagne le plus grand et le plus sublime de tous les temples khmers. Il fut construit durant le règne de Sûryavarman II dans la première moitié du XIIème siècle. Il a été considéré comme capitale de l’empire khmer ayant en son centre le temple d’état dédié à Vishnu. C’est ici que sont dressées les tours en quinconce. Deux caractéristiques majeures de l’architecture khmère y sont relevées: les pyramides ou temples-montagnes symbolisant le mont Méru (demeure des Dieux) et les galeries qui ont été construites l’une au dessus de l’autre. Beaucoup de gens le considèrent comme la huitième merveille du monde. D’autres temples-montagnes peuvent êtres visités: Bakeng, Takeo, Baphuon, Prè Rup, Bakong et Ak Yum.

Cát Tiên sanctuaire (suite)

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Le site de Cát Tiên recèle un grand nombre de vestiges architecturaux parmi lesquels on peut citer des temples, des tours, un système hydraulique, des allées, des fours à brique. Il n’y a aucune doute que les briques étaient fabriquées et servies sur place et que les pierres étaient importées d’ailleurs. On constate aussi le respect de la tradition hindoue dans l’orientation de la plupart des monuments du site vers l’est. Les archéologues vietnamiens ont réussi à mettre en lumière un mur d’enceinte en brique qui était une clôture symbolique entre le monde sacré et le monde profane. Celui-ci part du fleuve jusqu’aux monticules de terre élevés dont l’un se trouve dans la province de Đồng Nai et les autres sont situés dans les communes Đức Phổ et Quảng Ngải. Même le portail d’un temple a vu le jour. Son fronton pesant plus d’une tonne peut être considéré comme chef-d’oeuvre de la sculpture avec des motifs de fleur de lotus en relief, des bandes de nuages finement stylisées et des scènes assez vivantes. Ce portail découvert se distingue jusqu’alors des autres portails rencontrés dans les temples du Champa.

 

Selon l’archéologue vietnamien Trần Quốc Vượng, ce sanctuaire est l’oeuvre architecturale des Cham. Pour lui, le Champa était en fait une fédération de six états situés le long de la côte du centre du Vietnam ou plutôt « cité-états » dont la plus puissante jouait le rôle de « leader » (vai trò chủ đạo).

1) Ranna (Quảng Trị)
2) Amaravati (Quảng Nam- Quảng Ngãi)
3) Vijaya (Bình Định)
4) Kanthara (Khánh Hòa)
5) Panduranga (Phan Rang- Phan Thiết)
6) Cát Tiên (Bà Rịa- Đồng Nai)

Il n’y a aucun doute que le royaume Cát Tiên faisait partie de cette fédération et était même soi-disant le royaume (ou non) des Mạ où l’influence des Cham était notable. Selon lui, les Cham avaient l’habitude de se servir du modèle culturel suivant constitué toujours de 3 parties: sanctuaire (montagne), citadelle (capitale) et port ( centre économique ) dans leur établissement. C’est ce type de modèle qu’on a vu se répéter dans chaque cité-état cham de Quảng Trị jusqu’à Phan Thiết. Pour lui, Cát Tiên était le centre religieux tandis que Biên Hoà était sa citadelle et Cần Giờ son port fluvial. Sa suggestion est proche de la proposition de Paul Mus. Ce dernier a déjà faite dans son cours en 1956-1957 pour le modèle d’implantation des Cham avec trois constituants: le noyau, l’alvéole et l’aérole.

À partir d’un point d’eau, se constitue le noyau. Celui-ci est en fait une cité portuaire, chef-lieu d’une entité politique, religieuse et économique dotée de monuments. Constituée de rizières et de vergers, l’alvéole est destinée à fournir une partie de son alimentation tandis que l’autre partie de celle-ci ( produits de la pêche) est approvisionnée par l’aérole au moyen de ses cours d’eau et des rivières. Les Cham reçoivent des produits de la chasse et de la cueillette de la part des hommes de la forêt et ils les acheminent à leur port qui les expédiera à son tour aux cités portuaires étrangères grâce à leurs bateaux ou à ceux des étrangers auxquels ils ont vendu leurs produits. De même ils font le chemin inverse pour les produits qu’ils ont acheté auprès des marchands étrangers.

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Bref, le site Cát Tiên répond exactement au schéma proposé par l’archéologue et historien vietnamien Trần Quốc Vượng ou le sociologue français Paul Mus car les Cham étaient habitués à s’installer dans des sites proches des cours d’eau accessibles à la navigation fluviale ( Đồng Nai dans notre cas). Cela leur permet d’assumer l’approvisonnement en produits forestiers (bois d’aigle (cây trầm hương) ou bois de santal, ivoire etc ..) et de faire du commerce avec le monde extérieur, en particulier avec la Chine. C’est aussi le modèle proposé par Bennet Bronson pour le monde malais des grandes îles. Il est intéressant de rappeler que les Cham sont proches des Malais au niveau linguistique.

Malgré cela, il subsiste quand même quelques zones d’ombre. D’abord Cát Tiên n’est jamais évoqué jusqu’à aujourd’hui dans l’histoire du Champa. Puis Cát Tiên dont la période d’épanouissement a été connue récemment grâce à la datation des objets au radiocarbone (du IVème – VIIIème siècle après J.C.), dut être à cette époque dans le giron du royaume de Founan. Ce dernier ne disparut qu’au milieu du VIIème siècle. Donc Cát Tiên devrait être un pays vassal du royaume de Founan. Puis à la disparition de ce dernier, il serait dans la mouvance de l’empire Chenla.

Comment le royaume de Cat Tiên arrive-t-il à survivre jusqu’au VIIIè siècle avec le changement politique régional dû à la soumission du royaume de Founan par le Chenla?

On peut émettre l’hypothèse suivante: le royaume de Cát Tiên, un pays vassal du royaume du Founan était peuplé de Môn-Khmers et d’Austronésiens (dont les Cham faisaient partie) mais le pouvoir politique et religieux revenait aux Cham. Lors de l’annexion du royaume du Founan par le Chenla d’Içanavarman, le royaume de Cát Tiên passera probablement dans le giron de ce dernier localisé dans le bassin du moyen Mékong. La capitale de Chenla se trouverait probablement à Vat Phou à l’extrême sud du Laos d’aujourd’hui.

Selon le scientifique américain Michael Vickery, les Cham issus probablement de l’île de Bornéo sont arrivés par mer au cours des derniers siècles avant notre ère. Ils ont investi le territoire occupé jusque-là par les Môn-Khmers (Mạ, Stiêng etc..). Le Champa offre un visage pluriethnique si on s’appuie sur la nouvelle approche des recherches en cours. On admet aujourd’hui que grâce à leur vocation maritime et à leur contact établi avec les autres Austronésiens de Nusantara, ils se sont imprégnés de la culture indienne avant même qu’ils quittent l’île de Bornéo. Etant considérés comme les Vikings de l’Asie, ils maîtrisaient parfaitement la technique de navigation. Selon Michael Vickery, ils auraient voyagé depuis la Préhistoire entre l’Inde et l’Asie du Sud Est. Peut-être pour cela la culture de Sa Huỳnh témoigne de leur trace sur la côte du centre du Vietnam. Ils ont débarqué en plusieurs endroits de cette côte et y ont établi des poches de pouvoir en concurrence les unes avec les autres. Probablement Cát Tiên devrait être l’un des points de leur débarquement. Ils y établirent un petit royaume ou une chefferie qui accepta la tutelle du royaume du Founan car ils étaient plus proches des Founanais. Ceux-ci étaient des navigateurs expérimentés et des constructeurs de gros bateaux d’après les mentions des historiens chinois. Ce n’est pas le cas des gens du Chenla (ancêtres des Khmers). Selon l’archéologue vietnamien Hà Văn Tấn, les Founanais n’étaient pas les Khmers (*). Les Chinois décrivaient d’ailleurs ces Founanais comme des gens ayant le teint noir et les cheveux frisés. Probablement ils seraient aussi austronésiens comme les Chams ou plutôt issus de la juxtaposition et de la fusion de deux strates austroasiatique et austronésienne. De plus, à cette époque, il faut rappeler que le royaume du Founan fut dirigé à une certaine époque par un roi conquérant remarquable Fan Shi Man (Phạm Sư Man) qui réussit à soumettre une dizaine d’états durant son règne. De manière purement hypothétique, Georges Coedès l’a identifié avec Sri Màra dans la plus ancienne inscription écrite en sankskrit (Vỏ Cạnh) et trouvée à Nha Trang (Khánh Hoà).

À la suite de l’annexion du royaume du Founan par le Chenla au milieu du VIIème siècle, le royaume de Cát Tiên passera probablement dans le giron de ce dernier. Mais il n’y serait pas pour longtemps à cause de la scission du Chenla en Chenla d’Eau (Thủy Chân Lạp) au Sud et en Chenla de Terre (Lục Chân Lạp) au Nord. Puis il fut soumis en même temps que le Chenla d’Eau dont il faisait partie, par les Javanais (Chà Và en vietnamien ) du royaume de Sailendra. Il faut rappeler aussi que le sanctuaire religieux de Po Nagar (Nha Trang) fut pillé et détruit sans merci par les Javanais en 774. La disparition du royaume de Cát Tiên ou de son site religieux doit être expliquée par l’une des raisons suivantes:

-la destruction et le pillage systématique de tous les sanctuaires Cham par les Javanais du royaume de Sailendra. Durant deux siècles (de VIIIè siècle à Xème siècle) ceux-ci attaquèrent les côtes du Champa et occupèrent le Chenla d’Eau. Ils remontèrent même le Mékong pour aller jusqu’à Kratié.

-la peste

ou la guerre

responsables de la désertification de la zone de Cát Tiên avant 1650. C’est la suggestion faite par l’ethnologue vietnamien Mạc Đường. Cette hypothèse est assez convainçante lorsqu’on sait que Georges Coedès a eu l’occasion de décrire la dangérosité de la zone du sud de Chenla:

Le Midi renferme de grands marécages, avec un climat si chaud que jamais on ne voit ni neige ni gelée blanche; le sol y engendre des exhalaisons pestilentielles et fourmille d’insectes venimeux.

dans son livre intitulé « Les états hindouisés d’Indochine ».

Il est possible que la zone de Cát Tiên se désertifie à cause de la guerre. Si on se rapporte à l’histoire de l’Indochine, on s’aperçoit que le royaume Khmer était en proie à un long conflit avec le Champa de 1145 jusqu’à 1220. La zone de Cát Tiên pourrait devenir ainsi une DMZ (zone démilitarisée) délaissée par les parties khmère et chame.


Références bibliographiques:

(*) Đi tìm vương quốc Phù Nam. Hà Văn Tấn. Báo Lao Động ngày 21/05/1996. Số 61/96

Exchange at the Upstream and Downstream Endo: Notes toward a functionam model of the coastal state in Southeast Asia. Bennet Bronson Editor K.L. Hutterer, 1977

Trésors d’art du Vietnam. La sculpture du Champa. Vè-XVè siècles. Guimet Musée national des arts asiatiques. 2005

Cát Tiên Mê Cung của Thần Linh. Đinh Thị Nga,2007, Editeur Nhà Xuất Bản Trẻ.

Việc mãi nô dưới vòm trời Đông Phố và chủ đất thật của vùng Đồng Nai. Bình Nguyên Lộc

Văn hóa Óc Eo, một nền văn hóa cổ ở Nam Bộ. Nguyễn Thị Hậu.

Ethnic Minorities in Vietnam. Đặng Nghiêm Vạn-Chu Thái Sơn-Lưu Hùng Thế Giới Publishers 2010

Thời đại của Phù Nam. Từ thế kỷ 1 đến thế kỷ thứ 6. Lynda Nora Schaffer. The time of Funan. 1996 Ngô Bắc dịch. pp 18-36

Musée Guimet: Champa


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Musée Guimet

6 Place d'Iena, 75016 Paris

Métro Iena, au pied du musée

Etui couvre linga (kosa)

Tête de Shiva

Alliage d’or et d’argent

 

C’est un ancien royaume d’Indochine connu autrefois sous le nom « Lâm Ấp » (ou Lin Yi), puis Chiêm-Thành (ou Tchan-Tcheng en chinois ) et situé dans ce qui est aujourd’hui le centre du Viêt-Nam du côté de Ðà-Năng et de Phan Thiết.

Đây là một vương quốc cổ xưa của Đông Dương, trước đây được gọi là « Lâm Ấp », sau đó là Chiêm-Thành (hay Tchan-Tcheng trong tiếng Trung Hoa) và nằm ở trung tâm của Việt Nam ngày nay  về  phía Ðà-Nẵng và Phan Thiết.

It is an ancient kingdom of Indochina formerly known as « Lâm Ấp » (or Lin Yi), then Chiêm-Thành (or Tchan-Tcheng in Chinese) and located in what is today the center of Vietnam on the side of Ðà-Năng and Phan Thiết.

 

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Hội An: un jour comme les autres

Một ngày như mọi ngày ở phố cổ Hội An

One  day, just like on the other days at Hội An.

Un jour identique à d’autres jours à la vieille ville de Hội An

 

Hôi An

 

 

 

 

 

Hội An et ses quartiers (Sơ đồ các điểm tham quan ở Hội An)

Version française
English version

Chính ở đây chúng ta  tìm thấy có rất nhiều  các công trình kiến ​​trúc nổi tiếng của thành phố Hội An.  Được gọi là Minh An, khu này có m ột diện tích khoảng hai cây số  vuông. Tương tự như các ô vuông được tìm thấy trên bàn cờ, các đường phố của nó rất ngắn và hẹp. Trong bản đồ này có 3 con đường ngang đó là đường Trần Phú, Nguyễn Thái HọcBạch Đằng. Trong đó quan trọng nhất vẫn là đường Trần Phú kéo dài qua cầu Nhật Bản bằng đường Nguyễn Thị Minh Khai. Còn các phố dọc gồm có  5 phố: Nguyễn Huệ, Lê Lợi, Hoàng văn Thụ, Trần Quý CápHai Bà Trưng. Không có ngôi nhà nào có nhiều hơn một tầng. Việc xây dựng các nhà  nầy được thực hiện bằng vật liệu truyền thống: gỗ và gạch.

Plan du quartier Minh An à Hôi Anhoian_et_ses_quartiers

 

Version francaise

C’est ici qu’on trouve un grand nombre d’ouvrages architecturaux de renom de la ville Hội An. Etant connu sous le nom de Minh An, ce quartier possède une superficie d’environ deux kilomètres carrés. Analogues à des carrés qu’on trouve sur un échiquier, ses rues sont courtes et étroites. Dans ce plan, il y a trois axes de rues  horizontales: Trần Phú, Nguyễn Thái Học et Bạch Đằng. La plus importante d’entre elles reste la rue Trần Phú prolongée au delà du pont japonais par la rue Nguyễn Thị Minh Khai. Quant aux rues verticales, on relève cinq: Nguyễn Huệ, Lê Lợi, Hoàng văn Thụ, Trần Quý Cáp et Hai Bà Trưng. Aucune maison n’a plus qu’un étage. Sa construction a été effectuée avec des matériaux traditionnels: bois et briques.

Hội An’s neighbourhood plan

 

Here is where one finds a large number of renown architectural works of Hội An. Being known under the Minh An name, this neighborhood possesses an area of approximatively 2 square kilometers. Similar to squares found on a chess board, its streets are short and narrow. In this map, there are three axis of horizontal streets: Trần Phú, Nguyễn Thái Học and Bạch Đằng. The most important of these remains the Trần Phú street which is extended beyond the Japanese bridge by Nguyễn Thị Minh Khai street . As for vertical streets, there are five: Nguyễn Huệ, Lê Lợi, Hoàng văn Thụ, Hai Bà Trưng. No home has more than one floor. Its construction has been realized with traditional materials: wood and brick.

 


        Références bibliographiques (Bibliography)

  • Patrimoine mondial du Vietnam. Editions Thế Giới.
  • World Heritage Hội An. Showa Women’s Univeristy Institute of International Culture (Japan).
  • Hội An. Nguyễn văn Xuân. Maison d’édition Danang 2000

      Quelques photos de ces maisons historiques

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