Hôi An sommaire (Première partie)

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Version vietnamienne

English version

Première partie (Phần đầu)

Hội An a changé plusieurs fois de nom durant son histoire. Le nom « Hội An » suggère qu’à travers les mots (Hội= « Association ») et (An= »en paix ») cette ville devrait être un endroit où on pouvait se réunir en paix. Avant d’être sous le giron des seigneurs Nguyễn, Hội An se trouvait dans une région très développée du royaume du Champa du II ème  au XIVème siècle. D’après la topographie, elle était au carrefour des fleuves venant du Nord (Cổ Cò, Vĩnh Điền) et du Sud (Trường Giang) que les bateaux de petite et moyenne taille avaient l’habitude d’emprunter fréquemment à cette époque pour atteindre la mer de l’Est à l’estuaire Cửa Đại (le Grand Estuaire). Elle était en quelque sorte le nœud de circulation favorisé par la nature et par la proximité des trois grands marais Trà Quế, Trà Nhiêu et Thi Lai, de l’ilôt Poulo-Cham ou Pulluciampelle (Cù Lao Chàm) et des estuaires Cửa Đại et Cửa Hàn. Selon certains historiens, la région Hội An servait du lieu d’approvisionnement des cités chames sacrées situées en amont: Mỹ Sơn et Trà Kiệu (Simhapura). Hội An était connue sous le nom de Lâm Ấp Phố. Son estuaire était désigné toujours comme celui du Grand Chămpa. (Cửa Đại Chiêm). En tout cas, elle jouait un rôle important en matière économique durant la période chame.

Les récentes fouilles archéologiques entamées par les chercheurs vietnamiens sur les anciens lieux d’habitation et sur les tombes antiques dans la zone de Hội An (Hậu Xá 1, Hậu Xá 2 (le long de rivière de Hội An), An Bằng, Thành Chiêm (commune Cẩm Hà), Xuân Lâm (Cẩm Phô) ont permis de réveler que cette agglomération fut autrefois une zone économique importante durant la période culturelle de Sa Huỳnh tardif car outre les cercueils en forme de jarre, on y a découvert des objets de fer datant de la dynastie des Han, des outils de travail et des bijoux qui sont autant de témoignages de l’existence d’un commerce florissant. Son nom a été cité maintes fois par les marchands chinois du temps où celle-ci relevait encore du Champa, ces derniers venant s’approvisionner du sel, d’or et de cannelle, marchandises de première nécessité en Chine.

Puis Hội An prospéra sous le nom de Hai Phố (Deux petits villages) au moment où le seigneur Nguyễn Hoàng du royaume Đại Việt installa son fils Nguyễn Phúc Nguyên (Seigneur Sãi) en tant que gouverneur de Quảng Nam en 1570. C’est la période brillante où Hội An connut un essor fulgurant dû en grande partie à la politique d’ouverture et d’immigration appropriée et clairvoyante menée par les seigneurs Nguyễn. Ceux-ci surent profiter de l’interdiction imposée par la Chine des Ming aux bateaux japonais, d’accoster sur ses côtes, pour les faire venir à Hội An où l’embargo chinois était moins efficace, du fait de la contrebande qui régnait en maître dans les provinces orientales de la Chine: Kouang Si, Fou Kien, Tsao Tcheou, Hainan. Dans le but d’accroître le commerce et les échanges avec les navires commerçants chinois, et encourager les grands bateaux de commerce japonais à se rendre en Asie du Sud Est (Thaïlande, Malaisie, Quảng Nam), le shogun Toyotomi mit en place un régime appelé « Permis à sceau royal » (le Shuinsen)(Châu Ấn Thuyền), une sorte d’autorisation tamponnée en rouge. Ces échanges, saisonniers et temporaires dans les premiers temps, se déroulaient habituellement sur des jonques ou sur le lieu de mouillage et de stationnement des bateaux de commerce, autour de la région de Trà Nhiêu. Cette pratique n’arrangea cependant pas certains marchands étrangers.

Tributaires de la période des moussons, du volume d’échange de marchandises vendues ou collectées et des saisons favorables à la navigation, ces derniers étaient contraints d’élire domicile à Hôi An et d’y rester plus longtemps que prévu, soit pour procéder à la réparation de leurs bateaux, soit pour saisir les opportunités d’acheter les marchandises et de les stocker, soit dans l’attente d’un moment favorable pour repartir en mer et éviter les tempêtes. C’est dans ce contexte que la ville Hội An fut fondée. Elle connut un développement galopant grâce aux facilités administratives octroyées aux étrangers par les seigneurs Nguyễn. Toute forme de résidence fut admise. C’est aussi à cette époque que Hội An accueillit les bateaux européens (portugais, hollandais, anglais et français), dont la venue favorisa non seulement l’établissement des comptoirs européens, mais aussi l’arrivée de missionnaires catholiques étrangers, parmi lesquels figurait le célèbre jésuite français Alexandre de Rhodes. Débarqué à Hội An en 1625, celui-ci commença à apprendre le vietnamien. Tellement doué au point de maîtriser rapidement la langue vietnamienne, il fut chargé, plus tard, de mettre au point la première transcription phonétique et romanisée de la langue vietnamienne, le Quốc ngữ (écriture nationale) (4). On ignore cependant si celui-ci eût le temps d’achever son œuvre à Hội An, car il n’y séjourna que trois années.

Par contre, on sait qu’il fut interdit de séjour à Quảng Nam en 1645 et que la parution de son dictionnaire vietnamo-portugais-latin eut lieu cinq ans après son expulsion. C’est sous le règne du seigneur Nguyễn Phúc Nguyên (Chúa Sãi) que furent créés, à Hội An, les quartiers communautaires (japonais, chinois, hollandais etc.). Chaque communauté avait son quartier où les habitants pouvaient vivre selon les us et coutumes de leur pays. L’administration de chaque quartier était assumée par un délégué des autorités locales. Hội An devenait ainsi l’un des ports commerciaux et centre économique de la Cochinchine, mais aussi, de l’Asie du Sud Est. La prospérité de Hội An ne faisait  pas de doute. Dans sa compilation intitulée « Phủ Biên Tạp Lục » (Chroniques diverses de la frontière pacifiée), l’érudit vietnamien Lê Qúi Đôn en faisait état. Il y rapportait, notamment, les propos d’un commerçant chinois: « Les bateaux rentrant de Sơn Nam (1) (du Nord) ne ramènent que des cũ nâu (ignames sauvages ou Dioscorea cirrhosa) (2) et ceux de Thuận Hóa du poivre. Par contre, si on vient à Hội An, on peut  y trouver tout». Le chercheur Trần Kinh Hoà, connu pour ses recherches sur Hội An, attribue à Nguyễn Phúc Nguyên le mérite d’avoir fondé Hội An. Il s’appuie, en cela, sur un passage du rapport du jésuite missionnaire Christoforo Borri sur les religions (en séjour à Nam Hà de 1618 à 1621). Le navigateur anglais William Adams relate également l’existence d’un quartier japonais en 1617.

Dans le passé, on pensait que ce quartier japonais était circonscrit au seul périmètre géographique de l’actuelle rue Trần Phú. Mais les dernières fouilles archéologiques ont mis à jour un grand nombre d’objets de céramique datant du 17è siècle (Chine, Japon et Vietnam) exhumés au- delà du pont-pagode japonais, dans la zone délimitée par le côté est  de la rue Nguyễn Thị Minh Khai et le côté sud de la rue Phan Chu Trinh. Les résultats de ces fouilles permettent de se faire une idée plus précise aujourd’hui de la délimitation de ce quartier japonais, qui semble plus étendu qu’on ne l’imaginait au départ. Le temple Jomyo de Nagoya, au Japon, possède encore aujourd’hui une fresque picturale (Giao Chỉ Mậu Dịch Hải Đồ) datant de 1640, qui fait le récit du départ et de l’arrivée d’un bateau japonais (le Shuinsen) de Nagasaki à Hội An, après une navigation d’une quarantaine de jours en mer. Cette fresque picturale fut commandée à cette époque par la grande famille de commerçants japonais Chaya présente à Hội An durant la période 1615-1624. La communauté nippone commença à croître en même temps que l’agglomération d’Hội An. Les seigneurs Nguyễn favorisèrent le développement économique avec le Japon.

Outre l’argent, denrée très recherchée des Vietnamiens pour le développement de leur économie, le Japon put leur fournir de nombreux armements perfectionnés destinés à faire du Sud du Vietnam (Đàng Trong) un lieu de refuge sécurisé, à l’abri des attaques des Trịnh, sur le versant de la chaîne Hoành Sơn.  On ne connaît pas avec exactitude la raison principale de ce rapprochement, mais on estime qu’au début du 17ème siècle, le nombre de Japonais vivant à Hội An était assez important pour permettre au seigneur Nguyễn de les recruter et former une unité de combat installée à l’estuaire Đại Chiêm, renommée pour ses talents et sa méthode de combat, sa loyauté et sa fidélité, à l’image des samouraïs japonais.

Un Japonais, du nom de Shutaro, qui réussit à gagner l’estime et l’affection du seigneur Nguyễn Phước Nguyên fut adopté par ce dernier et autorisé à prendre non seulement son nom de famille Nguyen, ainsi que son prénom, Đại Lương, mais aussi le titre de noblesse Hiển Hùng. Devenu, plus tard, le beau-fils du seigneur Nguyễn, il fut chargé de la gestion de Hội An. Il est probable que le pont-pagode japonais fut construit durant la période où Shutaro administrait cette ville. Mais à la suite d’une circulaire du Bakufu (Mạc Phủ Nhật) interdisant à ses concitoyens de partir à l’étranger, Shutaro dut rentrer subitement au Japon en même temps que sa femme, la princesse Nguyễn Thị Ngọc Hoa, dont le prénom japonais était Anio.

Suite à l’interdiction de pratiquer la religion catholique au Japon et à la persécution, par le seigneur Nguyễn Phúc Tần (Chúa Hiền), des catholiques japonais et chinois en 1664-1665 qui s’ensuivit, la communauté nippone commença à décliner rapidement à Hội An. Selon le commerçant britannique Thomas Bowyer, il ne restait plus, en 1695, que 4 ou 5 familles japonaises face à la communauté chinoise constituée d’environ 100 familles chinoises [BAVH, 1920,7ème année, n°2, p 200]. Au cours de son voyage dans la seigneurie des Nguyễn au cours de la même année, le célèbre bonze chinois Thích Đại Sán, dans son journal intitulé « Hải ngọai ký sự (Journal de voyage d’Outre-Mer »,1696) ne fait mention que d’un pont japonais terminant une rue chinoise (3) « bordée sans discontinuer de boutiques » et « longeant le fleuve », sans nullement évoquer la présence des Japonais. En dépit du retrait des Japonais à Hội An et de la politique d’isolationnisme menée au Japon, par le shogunat des Tokugawa, le commerce entre le Japon et le Vietnam ne prit pas fin pour autant. Celui-ci continua à fonctionner indirectement par l’intermédiaire des bateaux marchands chinois et hollandais, comme l’attestent les objets de céramique japonaise et vietnamienne datant du 17ème siècle retrouvés dans les sites de reliques vietnamiens, et ceux de Nagasaki, Sakai, Kyoto, qui sont la preuve irréfutable d’une continuité dans les échanges commerciaux entre ces deux pays. Aujourd’hui, aucun vestige architectural japonais sous forme de maisons et de pagodes ne subsiste à Hội An excepté le célèbre pont-pagode en bois qu’on est habitué à surnommer « le pont japonais » et quelques tombeaux éparpillés dans la région de Cẩm Châu.

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Version vietnamienne

Hội An sơ lược

Hôi An đã bao lần thay đổi tên trong lich sử. Qua hai chữ «Hội» và «An», tên nầy gợi ý cho chúng ta nghĩ đến một thành phố mà mọi người thích tựu hợp và sống an lành. Trước khi đựơc các chúa Nguyễn cai quảng, vùng đất nầy thuộc về vương quốc Chămpa và được phát triển từ thế kỷ thứ 2 đến thế kỷ 14. Theo địa hình, nó còn là ngã ba của các con sông đến từ phiá Bắc (Cổ Cò, Vĩnh Điện) và từ phía nam (Trường Giang) mà các thuyền bè nhỏ và trung bình thường hay lấy thời đó để ra biển Đông qua Cửa Đại. Nó còn được xem như là cái nút giao thông mà thiên nhiên ưu đãi vì nó ở gần các khu đầm lầy Trà Quế, Trà Nhiêu, Thị Lai và Cù lao Chàm.Theo các nhà sử gia, Hội An còn là nơi cung cấp lương thực, vật liệu cho các thành phố chàm nằm ở thượng lưu như Mỹ Sơn và Trà Kiệu. Hội An còn được biết dưới cái tên là “Lâm Ấp Phố” mà cửa sông thì vẫn được gọi là “cửa Đại Chiêm” vì Hội An giữ một vai trò rất quan trọng trên phương diện kinh tế trong thời kỳ Hội An còn thuộc về vương quốc Champa.

Chính vì vậy Hội An được bao lần nhắc đến bởi các thương gia Trung Hoa vì họ đến đây để mua muối, vàng, quế, các vật liệu cần thiết. Hội An lấy tên “Hai Phố” sau khi Nguyễn Hoàng bổ nhiệm Nguyễn Phúc Nguyên (chúa Sãi) làm tổng trấn ở Quảng Nam vào năm 1570. Chính trong thời kỳ nầy Hội An được phát triển mạnh mẽ nhờ có chính sách cởi mở, nhập cư thích hợp và sáng suốt của các chúa Nguyễn nhất là biết lợi dụng việc nghiêm cấm của triều đại Minh không cho các thuyền bè Nhật được cập bến các bờ biển Trung Hoa. Vì vậy Hội An trở thành nơi mà cấm vận không có hiệu quả chi cho mấy nhờ có buôn lậu thịnh hành ở các vùng nằm ở phiá đông của Trung Hoa như Hải Nam, Phước Kiến, Quảng Tây vân vân … Để tăng trưởng trao đổi hàng hoá với các thuyền bè người Hoa ở vùng Đông Nam Á (Thái Lan, Mã Lai, Quảng Nam), shogun Toyotomi cấp giấy phép thông hành có dấu triện đỏ (shuinjô) cho các thuyền bè Nhật có quyền mậu dịch, thường được gọi là Châu Ấn thuyền. Lúc đầu, các cuộc trao đổi hàng hóa thường ở trên thuyền hay là ở nơi mà các thuyền có thể cập bến, thông thường ở vùng Trà Nhiêu. Nhưng về sau, vì số lượng hàng hóa càng nhiều, gặp lúc mùa mưa hay là cần sửa chửa cần thiết khiến các thuyền cần phải đậu lại lâu dài ở Hội An hơn dự đoán để chờ những lúc thời tiết thuận lợi mà ra khơi quay về. Trong bối cảnh nầy, mới có sự thành hình của Hội An. Chính nhờ sự dễ dãi và mạnh dạn cho phép “Hoa di ngoại tộc” định cư mà Hội An trở thành nơi qui tụ dân tứ xứ, có cả các thuyền bè của châu Âu (Hoà Lan, Anh, Pháp và Bồ Đào Nha) cùng các tu sĩ công giáo trong đó có cha Đắc Lộ (Alexandre de Rhodes), một nguời đóng góp một phần quan trọng vào việc hình thành chữ quốc ngữ Việt Nam.

Dưới thời kỳ cai trị của chúa Sãi (Nguyễn Phúc Nguyên), Hội An rất được thịnh vượng và sầm uất với nhiều khu phố (Nhật, Trung Hoa, Hoà Lan vân vân….) Mỗi cộng đồng có một khu phố riêng tư với các tập quán của mình và có được một người đại biểu của chính quyền phụ trách. Hội An trở thành thời đó là một trong những hải cảng thương mại và trung tâm kinh tế của xứ Đàng Trong và Đông Nam Á. Trong cuốn Phủ biên tạp lục (1776), nhà học giả Lê Quí Đôn có miêu tả như sau: Thuyền từ Sơn Nam (Đàng Ngoài) về chỉ mua được một thứ củ nâu, thuyền từ Thuận Hóa (Phú Xuân) về cũng chỉ có một thứ là hồ tiêu. Còn từ Quảng Nam (Hội An) thì hàng hóa không thứ gì không có. Được nổi tiếng qua các công trình khảo cứu về Hội An, nhà nghiên cứu Trần Kinh Hoà nhận định rằng chúa Nguyễn Phúc Nguyên là người có công trạng thành lập Hôi An. Ông dựa trên một đọan viết trong tờ báo cáo của tu sĩ jésuite Christoforo Borri về các tôn giáo thời gian ông ở Nam Hà từ 1618 đến 1621. Nhà hàng hải người Anh William Adams có nhắc đến khu của người Nhật vào năm 1617. Trong quá khứ, ai cũng nghĩ rằng khu phố Nhật chỉ nằm vỏn vẹn ở chu vi của đường Trần Phú hiện nay. Nhưng với các khai quật khảo cổ gần đây, người ta tìm thấy một số hiện vật bằng gốm được xác định từ thế kỷ 17 (Trung Hoa, Nhật và Vietnam) thì nó nằm vượt qua khỏi chùa cầu trong khu vực giới hạn bởi phiá đông của đường Nguyễn Thị Minh khai và phiá nam của đường Phan Chu Trinh. Chính nhờ vậy người ta mới ấn định được phạm vi của khu Nhật ở Hội An, nó có phần rộng hơn dự kiến. Đền Jomyo ở Nagoya còn giữ cho đến hôm nay một bức tranh vẽ (Giao Chỉ Mậu Dịch Hải Đồ) từ 1640 kể lại cuộc hành trình của một châu ấn thuyền Nhật từ Nagasaki đến Hội An sau 40 ngày đi trên biển. Bích họa nầy được đặt làm ở thời đó bởi một gia đình Nhật Chaya có mặt ở Hội An từ năm 1615 đến 1624. Số người Nhật định cư bất đầu tăng lên cùng lúc với Hội An. Ngoài bạc ra, một thương phẩm mà người dân Việt rất cần trong việc phát triển kinh tế, Nhật Bản còn cung cấp vũ khí tối tân để biến Đàng Trong thành nơi nương náu an toàn để tránh các cuộc tấn công của chúa Trịnh qua sườn đồi của dãy Hoành Sơn. Không ai biết rỏ lý do của sự giao hảo thân thiện nầy nhưng có một điều là đầu thế kỷ thứ 17 số dân di cư người Nhật rất quan trọng cho đến đổi chúa Nguyễn chiêu mộ một đạo binh người Nhật chiếm đóng ở Cửa Đại vì họ nổi tiếng rất trung thực và giỏi về phương thức chiến đấu như các võ sĩ Nhật.

Có một người Nhật tên Shutaro được chúa Sãi yêu mến nhận làm con nuôi, gọi ông là Đại Lương và phong cho ông một huy hiệu qúi tộc Hiến Hùng. Sau nầy Đại Luơng không những là con rể của chúa Sãi mà còn là người quản lý Hội An. Rất có thể trong thời gian nầy mà chùa cầu được xây cất. Nhưng sau đó vì thông lệnh của Mạc Phủ (Bakufu) cấm người dân Nhật xuất ngoại, Shutaro buộc lòng cấp tốc trở về Nhật cùng vợ tức là công chúa Nguyễn Thị Ngọc Hoa mà tên Nhật là Anio. Sau việc cấm truyền bá đạo công giáo ở Nhật và chính sách ngược đãi của Nguyễn Phúc Tần (chúa Hiền) với các người công giáo Nhật và Hoa từ 1664 đến 1665, cộng đồng người Nhật ở Hội An bất đầu giảm dần. Theo thương gia người Anh Thomas Bowyer, chỉ còn ở Hội An 4 hay 5 gia đình vào 1695 so với cộng đồng người Hoa có khoảng chừng 100 gia đình. (BAVH 1920, năm thứ 7, số 2, trang 200). Cùng năm đó trong thời gian hành trình ở vùng đất chúa Nguyễn, một nhà sư nổi tiếng Thích Đại Sán có nhắc đến trong nhật ký của ông “Hải ngoại ký sự” cái cầu của người Nhật đuợc kết thúc với một con đường của người Hoa tràn đầy các tiệm buôn bán và dọc theo bờ sông mà chẳng nói chi về sự hiện diện của người Nhật. Mặc dầu có sự rút lui của người Nhật với chính sách biệt lập của Mạc phủ Tokugawa ở Nhật Bản, mậu dịch giữa chúa Nguyễn và Nhật Bản vẫn tiếp tục và không có bị gián đoạn nhờ các tàu Trung Hoa và Hòa Lan làm trung gian gián tiếp. Cụ thể còn tìm thấy các hiện vật bằng gốm của Nhật và Vietnam ở thế kỷ thứ 17 ở các nơi thánh tích của Vietnam và Nagasaki, Sakai, Kyoto của Nhật Bản. Ngày nay, không còn thấy dấu tích kiến trúc nào của người Nhật ngoài chùa cầu và vài mộ rải rác ở vùng Cẩm Châu. 

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English version

Hoi An Summary

First part (Phần đầu)

Hội An has changed its name several times throughout its history. The name « Hội An » suggests that through the words (Hội = « Association ») and (An = « peaceful »), this city should be a place where people could gather in peace. Before coming under the rule of the Nguyễn lords, Hội An was located in a highly developed region of the Champa kingdom from the 2nd to the 14th century. According to the topography, it was at the crossroads of rivers coming from the North (Cổ Cò, Vĩnh Điền) and the South (Trường Giang), which small and medium-sized boats frequently used at that time to reach the East Sea at the Cửa Đại estuary (the Great Estuary). It was, in a way, a traffic hub favored by nature and by the proximity of the three large marshes Trà Quế, Trà Nhiêu, and Thi Lai, the islet Poulo-Cham or Pulluciampelle (Cù Lao Chàm), and the estuaries Cửa Đại and Cửa Hàn. According to some historians, the Hội An region served as a supply point for the sacred Cham cities located upstream: Mỹ Sơn and Trà Kiệu (Simhapura). Hội An was known as Lâm Ấp Phố. Its estuary was always referred to as that of Greater Champa (Cửa Đại Chiêm). In any case, it played an important economic role during the Cham period.

Recent archaeological excavations undertaken by Vietnamese researchers at ancient habitation sites and antique tombs in the Hội An area (Hậu Xá 1, Hậu Xá 2 (along the Hội An river), An Bằng, Thành Chiêm (Cẩm Hà commune), Xuân Lâm (Cẩm Phô)) have revealed that this settlement was once an important economic zone during the late Sa Huỳnh cultural period. In addition to jar-shaped coffins, iron objects dating from the Han dynasty, working tools, and jewelry were discovered, all of which testify to the existence of a flourishing trade. Its name was mentioned many times by Chinese merchants when it was still part of Champa; these merchants came to procure salt, gold, and cinnamon, essential goods in China.

Then Hội An prospered under the name Hai Phố (Two small villages) at the time when Lord Nguyễn Hoàng of the Đại Việt kingdom installed his son Nguyễn Phúc Nguyên (Lord Sãi) as governor of Quảng Nam in 1570. This was a brilliant period when Hội An experienced a rapid boom largely due to the open and farsighted immigration policy carried out by the Nguyễn lords. They took advantage of the ban imposed by Ming China on Japanese ships from docking on its coasts, bringing them to Hội An where the Chinese embargo was less effective due to the smuggling that prevailed in the eastern provinces of China: Kouang Si, Fou Kien, Tsao Tcheou, Hainan. In order to increase trade and exchanges with Chinese merchant ships, and encourage large Japanese trading ships to come to Southeast Asia (Thailand, Malaysia, Quảng Nam), the shogun Toyotomi established a system called the « Royal Seal Permit » (the Shuinsen) (Châu Ấn Thuyền), a kind of authorization stamped in red. These exchanges, seasonal and temporary at first, usually took place on junks or at the anchorage and mooring sites of merchant ships around the Trà Nhiêu region. However, this practice did not please some foreign merchants.

Dependent on the monsoon season, the volume of traded goods sold or collected, and the seasons favorable for navigation, these traders were forced to settle in Hội An and stay longer than expected, either to repair their boats, seize opportunities to buy and store goods, or wait for a favorable moment to set sail again and avoid storms. It was in this context that the city of Hội An was founded. It experienced rapid development thanks to the administrative facilities granted to foreigners by the Nguyễn lords. All forms of residence were allowed. It was also during this period that Hội An welcomed European ships (Portuguese, Dutch, English, and French), whose arrival not only promoted the establishment of European trading posts but also the arrival of foreign Catholic missionaries, among whom was the famous French Jesuit Alexandre de Rhodes. Landing in Hội An in 1625, he began to learn Vietnamese. So talented that he quickly mastered the Vietnamese language, he was later tasked with developing the first phonetic and romanized transcription of the Vietnamese language, the Quốc ngữ (national script). However, it is unknown whether he had time to complete his work in Hội An, as he only stayed there for three years.

However, it is known that he was banned from residing in Quảng Nam in 1645 and that the publication of his Vietnamese-Portuguese-Latin dictionary took place five years after his expulsion. It was under the reign of Lord Nguyễn Phúc Nguyên (Chúa Sãi) that community quarters (Japanese, Chinese, Dutch, etc.) were created in Hội An. Each community had its own quarter where the inhabitants could live according to the customs and traditions of their country. The administration of each quarter was managed by a delegate of the local authorities. Hội An thus became one of the commercial ports and economic centers of Cochinchina, but also of Southeast Asia. The prosperity of Hội An was beyond doubt. In his compilation entitled « Phủ Biên Tạp Lục » (Miscellaneous Chronicles of the Pacified Frontier), the Vietnamese scholar Lê Qúi Đôn mentioned it. He notably reported the words of a Chinese merchant: « The boats returning from Sơn Nam (1) (the North) bring back only cũ nâu (wild yams or Dioscorea cirrhosa) (2) and those from Thuận Hóa bring pepper. However, if one comes to Hội An, one can find everything there. » The researcher Trần Kinh Hoà, known for his studies on Hội An, credits Nguyễn Phúc Nguyên with founding Hội An. He bases this on a passage from the report of the Jesuit missionary Christoforo Borri on religions (who stayed in Nam Hà from 1618 to 1621). The English navigator William Adams also mentions the existence of a Japanese quarter in 1617.

In the past, it was believed that this Japanese quarter was confined solely to the geographical perimeter of the current Trần Phú street. But recent archaeological excavations have uncovered a large number of ceramic objects dating from the 17th century (China, Japan, and Vietnam) unearthed beyond the Japanese pagoda bridge, in the area bounded by the east side of Nguyễn Thị Minh Khai street and the south side of Phan Chu Trinh street. The results of these excavations now allow for a more precise understanding of the boundaries of this Japanese quarter, which appears to be more extensive than initially imagined. The Jomyo temple in Nagoya, Japan, still possesses a pictorial fresco (Giao Chỉ Mậu Dịch Hải Đồ) dating from 1640, which narrates the departure and arrival of a Japanese ship (the Shuinsen) from Nagasaki to Hội An, after about forty days of sailing at sea. This pictorial fresco was commissioned at that time by the prominent Japanese merchant family Chaya, present in Hội An during the period 1615-1624. The Japanese community began to grow alongside the development of the Hội An settlement. The Nguyễn lords encouraged economic development with Japan.

Besides money, a highly sought-after commodity by the Vietnamese for the development of their economy, Japan was able to provide them with numerous advanced weapons intended to make South Vietnam (Đàng Trong) a secure refuge, protected from attacks by the Trịnh, on the Hoành Sơn mountain range side. The exact main reason for this alliance is not known, but it is believed that at the beginning of the 17th century, the number of Japanese living in Hội An was significant enough to allow the Nguyễn lord to recruit and train a combat unit stationed at the Đại Chiêm estuary, renowned for its skills and combat methods, loyalty, and fidelity, much like Japanese samurai.

A Japanese man named Shutaro, who succeeded in gaining the esteem and affection of Lord Nguyễn Phước Nguyên, was adopted by him and authorized not only to take his family name Nguyễn and the given name Đại Lương but also the noble title Hiển Hùng. Later becoming the lord Nguyễn’s son-in-law, he was entrusted with the management of Hội An. It is likely that the Japanese covered bridge was built during the period when Shutaro administered this city. However, following a circular from the Bakufu (Japanese Shogunate) prohibiting its citizens from traveling abroad, Shutaro had to abruptly return to Japan along with his wife, Princess Nguyễn Thị Ngọc Hoa, whose Japanese name was Anio.

Following the ban on practicing the Catholic religion in Japan and the persecution by Lord Nguyễn Phúc Tần (Chúa Hiền) of Japanese and Chinese Catholics in 1664-1665 that ensued, the Japanese community began to rapidly decline in Hội An. According to the British merchant Thomas Bowyer, by 1695, only 4 or 5 Japanese families remained compared to the Chinese community consisting of about 100 Chinese families [BAVH, 1920, 7th year, no. 2, p. 200]. During his journey through the Nguyễn lordship in the same year, the famous Chinese monk Thích Đại Sán, in his journal entitled « Hải ngọai ký sự (Overseas Travel Journal, 1696), » only mentions a Japanese bridge ending a Chinese street (3) « lined continuously with shops » and « running along the river, » without any mention of the presence of Japanese people. Despite the withdrawal of the Japanese in Hội An and the isolationist policy carried out in Japan by the Tokugawa shogunate, trade between Japan and Vietnam did not end. It continued to operate indirectly through Chinese and Dutch merchant ships, as evidenced by Japanese and Vietnamese ceramic objects dating from the 17th century found at Vietnamese relic sites, and those from Nagasaki, Sakai, Kyoto, which are irrefutable proof of continuity in commercial exchanges between these two countries.

Today, no Japanese architectural remains in the form of houses and pagodas survive in Hội An except for the famous wooden bridge-pagoda commonly referred to as « the Japanese bridge » and a few tombs scattered in the Cẩm Châu area.

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BAVH: Bulletin des Amis du Vieux Huế

(1) Sơn Nam: la région du Nord englobant les provinces Nam Định et Thái Bình actuelles.
(2) très utilisés pour les teintures et les tannages des toiles et des filets de pêche au nord du Vietnam.
(3): Rue Trần Phú actuelle.
(4): Alexandre de Rhodes est l’auteur du Dictionarium Annamiticum Lusitanum et Latinum, dictionnaire trilingue vietnamien-portugais-latin édité à Rome en 1651 par la Congrégation pour l’évangélisation des peuples.

Hội An sommaire (3ème partie)

Version vietnamienne

Version anglaise

Troisième partie

Le paysage de la ville de Hội An commença à changer profondément vers le milieu du XVIIème siècle avec le départ forcé des Japonais et l’arrivée des Chinois. Le nom de la ville Hội An connu jusqu’alors sous le nom « Hai Phố (Deux villages) » n’avait  plus la raison d’être avec la régression du quartier japonais. On donnait désormais à Hội An le nom traditionnel « Phố » (village ou rue) ou Hải Phố (village au bord de la mer) ou Hoa Phố (le village des Chinois). C’est probablement l’un de ces noms que les premiers missionnaires occidentaux ont traduit phonétiquement en Faifo. Mais sur la carte de Pieter Goos dessinée en 1666, on s’aperçoit qu’il y a un nom alternatif « Fayfoo » pour Hội An tandis que sur la carte d’Alexandre de Rhodes se trouve le mot « Haifo ». En tout cas, c’est le mot Faifo employé désormais par les Occidentaux pour désigner la ville Hội An. Le quartier japonais semble disparaître du paysage de la ville de Hội An car dans tous les récits tardifs des voyageurs étrangers (y compris celui du bonze libertin chinois Thích Đại Sán), on ne trouve aucun mot évoquant la présence japonaise.

Malgré cela, à travers l’adage des Hoianais, on sait qu’il existe au début de la fondation de Hội An deux quartiers, l’un japonais et l’autre chinois. Ce proverbe nous indique avec précision la délimitation de la ville : Thựơng chùa cầu, Hạ Âm Bổn. (En amont le pont-pagode, en aval le temple Âm Bổn). Le pont-pagode est situé à l’extrémité ouest de la ville tandis qu’à l’autre extrémité est se trouve le temple Âm Bổn du siège de la congrégation Triều Châu, dédié au grand général pacificateur de la mer, Ma Yuan (Mã Viện). C’est sur cet espace réduit qu’ont été construites les premières maisons traditionnelles chinoises sans étage, avec ou sans grenier (la rue Trần Phú actuelle). Mais aucune maison n’a réussi à résister aux dégradations et aux intempéries de la nature (pluie, inondation etc…) au fil des années. Grâce aux registres cadastraux anciens, on sait que la plus ancienne maison de la ville Hội An datant de 1738 est située actuellement au numéro3 de la rue Nguyễn Thi Minh Khai. La plupart des maisons traditionnelles visibles aujourd’hui à Hội An ont été ré-construites plusieurs fois sur les mêmes emplacements.

À côté de ce type de maison traditionnelle sans étage, on relève un autre type de modèle de maison chinoise très répandu dans la première moitié du XIXème siècle. C’est la maison avec étage dont la façade est en bois ou en brique. Étant de la même culture, ces émigrés chinois n’avaient aucun conflit religieux ou sérieux avec les Vietnamiens depuis leur installation. Par contre, cela leur permet de s’intégrer plus facilement dans la société vietnamienne et de devenir, grâce aux mariages mixtes, des Vietnamiens à part entière au renouvellement de quelques générations. Selon l’auteur Nguyễn Thiệu Lâu [BAVH, La formation et l’évolution du village Minh Hương(Faifo), 1941, Tome 4], la ville de Hội An était au début de son existence un « Minh Hương xã« , une commune habitée par une colonie chinoise. Grâce aux circonstances favorables dues au dot et aux dons des bienfaiteurs et bienfaitrices chinoises (1) et au colmatage de la berge du fleuve Thu Bồn, elle s’était agrandie progressivement pour devenir au fil des siècles un village de métis sino-vietnamien où ces émigrés chinois finissaient par être assimilés à la population locale.

Quant aux Hollandais, ils ne restaient pas inactifs car ils connaissaient très tôt Hội An. Leur Compagnie néerlandaise des Indes Orientales (*) établit au début de 1636 un comptoir à Hội An. Celui-ci cessa ses activités en 1641, l’année où l’exécution d’un voleur vietnamien par cette compagnie provoqua la colère du gouverneur Nguyễn Phước Tần. Celui-ci n’hésita pas prendre des mesures énergiques en brûlant toutes leurs marchandises saisies et en jetant à la mer tout le reste. De plus sept marchands hollandais furent exterminés lors de cet incident. La réaction hollandaise ne tarda pas à venir avec une confrontation armée quelques mois plus tard. Celle-ci dura de 1642 à 1643. Nguyễn Phúc Tần en sortit victorieux en détruisant la flotte hollandaise. L’amiral hollandais Peter Bach se donna la mort sur son bateau. C’est un exploit extraordinaire de combat naval entre les Occidentaux et le royaume du Sud des seigneurs Nguyễn car ces derniers réussirent à défaire pour la première fois la flotte européenne sur leur sol. Mais cela n’émoussa pas l’intention des Occidentaux de revenir plus tard au Vietnam dans le but de chercher des points d’appui militaire facilitant l’accès à la Chine et au commerce convoité depuis les débuts de l’époque moderne.

Entre-temps, Hội An connut à la fin du XVIIIème siècle des troubles provoqués par les révoltes paysannes, en particulier celle menée par les trois frères de Tây Sơn ( Nguyễn Nhạc, Nguyễn Lữ et Nguyễn Huệ) à Bình Định dans le centre du Vietnam. C’est la période où Hội An fut ravagée par l’invasion de l’armée nordiste des Trinh profitant du contexte troublant pour chasser les Nguyễn et combattre les Tây Sơn (Paysans de l’Ouest). En 1778, un commerçant britannique de nom Chapman, de passage à Hội An, fit la description suivante: Malgré l’aménagement réussi des quartiers avec des maisons en brique, il ne restait que des ruines. Malgré cela, Hội An reprit ses activités commerciales qui étaient loin d’être florissantes comme au début de sa fondation car la plupart des Chinois résidant à Hội An préférèrent de la quitter et de s’installer à Saïgon (Cholon). Celle-ci était en quelque sorte le bras allongé de Hội An. Puis vint un siècle plus tard le début de l’intervention militaire française prenant prétexte de la protection des missionnaires persécutés au Vietnam sous le règne de l’empereur Tự Đức (1858). C’était le début de la colonisation française au Vietnam.

À l’époque coloniale, Hội An continua à garder le nom de Faifo. Mais elle commença à prendre un autre visage, celui d’une ville européenne. Outre l’infrastructure moderne (équipement en eau, éclairage, canaux d’évacuation etc…), on y trouva la construction de nouveaux bâtiments publics dans le but de satisfaire les besoins de l’administration coloniale (l’hôtel de ville, le palais de justice, l’église etc…) et des maisons individuelles destinées à apporter le confort et bien-être aux fonctionnaires expatriés. Grâce à cet aménagement urbain, Hội An devint désormais une ville cosmopolite. Malgré cela, selon l’écrivain vietnamien Hữu Ngọc, Hội An fut délaissée très vite par les Français à cause de l’alluvion qui rendit difficile la navigation des bateaux sur le fleuve Thu Bồn. Ceux-ci préférèrent Tourane (ou Đà Nẵng) au détriment de Hội An vers la dernière moitié du XIXème siècle. Hội An tomba ainsi dans l’oubli car elle ne fut plus un centre économique et politique. Elle fut heureusement épargnée durant la guerre du Vietnam. C’est pour cette raison qu’elle peut conserver intact un grand nombre de vestiges architecturaux de grande valeur qui font aujourd’hui le bonheur des touristes vietnamiens et étrangers.

Une large part de son attrait réside sur le fait de nous laisser revivre le fil de son histoire à travers le temps.

Version vietnamienne

Phần III

Cảnh quan Hội An bắt đầu thay đổi sâu sắc vào khoảng giữa thế kỷ 17 khi người Nhật Bản buộc phải rời đi và người Trung Quốc đến đây. Hội An không còn ý nghĩa Hai Phố vì phố Nhật không còn nửa. Từ đó, chỉ gọi Hội An là Hải Phố có nghĩa là Phố ở biển hay là Hoa Phố (phố của người Hoa). Có lẽ một trong hai tên nầy mà các cha cố đạo Âu Châu phát âm ra không rỏ mà thành Faifo. Tên nầy được giữ đến thời kỳ Pháp thuộc. Nhưng trên bản đồ của Pieter Goos vẽ năm 1666, chúng ta thấy Hội An có một tên gọi khác là « Fayfoo« , trong khi trên bản đồ của Alexander xứ Rhodes lại thấy chữ « Haifo« . Dù sao đi nữa, đó chính là chữ « Faifo » mà người phương Tây ngày nay dùng để chỉ Hội An. Khu phố Nhật Bản dường như biến mất khỏi cảnh quan Hội An bởi vì trong tất cả những ghi chép sau này của du khách nước ngoài (bao gồm cả nhà sư Trung Hoa phóng túng Thích Đại Sán), chúng ta không tìm thấy từ nào gợi lên sự hiện diện của người Nhật.

Mặc dù vậy, qua câu tục ngữ Hội An, chúng ta biết rằng khi Hội An mới thành lập, có hai quận, một của người Nhật và một của người Hoa. Câu tục ngữ này chỉ chính xác ranh giới của thành phố: Thượng chùa cầu, Hạ Âm Bổn. (Thượng nguồn cầu chùa, hạ nguồn chùa Âm Bổn). Cầu chùa nằm ở đầu phía tây của thành phố trong khi ở đầu phía đông còn lại là chùa Âm Bổn của trụ sở giáo đoàn Triều Châu, thờ vị tướng vĩ đại trấn an biển cả, Mã Viện. Chính trên không gian nhỏ bé này, những ngôi nhà truyền thống đầu tiên của người Hoa không có sàn, có hoặc không có gác xép (ngày nay là đường Trần Phú) đã được xây dựng. Nhưng không ngôi nhà nào có thể chịu được sự xuống cấp và thời tiết xấu của thiên nhiên (mưa, lũ lụt, v.v.) qua nhiều năm. Nhờ các hồ sơ địa chính cũ, chúng ta biết rằng ngôi nhà cổ nhất ở Thành phố Hội An, có niên đại từ năm 1738, hiện tọa lạc tại số 3 đường Nguyễn Thị Minh Khai. Hầu hết các ngôi nhà truyền thống hiện còn thấy ở Hội An đều đã được xây dựng lại nhiều lần trên cùng một địa điểm.

Bên cạnh kiểu nhà một tầng truyền thống này, còn có một kiểu nhà Trung Hoa khác rất phổ biến vào nửa đầu thế kỷ 19. Đây là kiểu nhà hai tầng với mặt tiền bằng gỗ hoặc gạch. Cùng chung một nền văn hóa, những người Hoa di cư này không có xung đột tôn giáo hay xung đột nghiêm trọng nào với người Việt Nam kể từ khi định cư. Mặt khác, điều này cho phép họ hòa nhập dễ dàng hơn vào xã hội Việt Nam và, nhờ hôn nhân khác chủng tộc, trở thành người Việt Nam chính thức sau vài thế hệ. Theo tác giả Nguyễn Thiệu Lâu [BAVH, Sự hình thành và phát triển của làng Minh Hương (Faifo), 1941, Tập 4], thành phố Hội An ban đầu là một « Minh Hương xã« , một xã có người Hoa sinh sống. Nhờ hoàn cảnh thuận lợi do của hồi môn và tiền quyên góp của các nhà hảo tâm người Hoa (1) và việc lấp bờ sông Thu Bồn, dần dần qua nhiều thế kỷ, nơi đây trở thành một ngôi làng có dòng máu lai Hoa-Việt, nơi những người Hoa di cư này đã hòa nhập vào dân cư địa phương.

Về phần người Hà Lan, họ không hề thụ động vì họ đã biết đến Hội An từ rất sớm. Công ty Đông Ấn Hà Lan (*) của họ đã thành lập một trạm buôn bán tại Hội An vào đầu năm 1636. Trạm này ngừng hoạt động vào năm 1641, năm mà việc công ty này hành quyết một tên trộm người Việt Nam đã khiến thống đốc Nguyễn Phước Tần tức giận. Ông không ngần ngại thực hiện các biện pháp mạnh mẽ bằng cách đốt cháy tất cả hàng hóa bị tịch thu và ném mọi thứ khác xuống biển. Ngoài ra, bảy thương gia Hà Lan đã bị tiêu diệt trong sự việc này. Phản ứng của người Hà Lan không lâu sau đó với một cuộc đối đầu vũ trang diễn ra vài tháng sau đó. Điều này kéo dài từ năm 1642 đến năm 1643. Nguyễn Phúc Tần đã giành chiến thắng bằng cách tiêu diệt hạm đội Hà Lan. Đô đốc người Hà Lan Peter Bach đã tự sát trên tàu của mình. Đây là một chiến công hải chiến phi thường giữa người phương Tây và vương quốc phía nam của các chúa Nguyễn, vì sau này đã thành công trong việc đánh bại hạm đội châu Âu trên lãnh thổ của họ lần đầu tiên. Nhưng điều này không làm giảm ý định quay trở lại Việt Nam sau này của người phương Tây để tìm kiếm chỗ đứng quân sự nhằm tạo điều kiện tiếp cận Trung Quốc và hoạt động thương mại mà họ đã thèm muốn từ đầu thời kỳ hiện đại.

Trong khi đó, Hội An đã trải qua tình trạng bất ổn vào cuối thế kỷ 18 do các cuộc khởi nghĩa nông dân gây ra, đặc biệt là cuộc khởi nghĩa do ba anh em nhà Tây Sơn (Nguyễn Nhạc, Nguyễn Lữ Nguyễn Huệ) lãnh đạo ở Bình Định, miền Trung Việt Nam. Đây là thời kỳ Hội An bị tàn phá bởi cuộc xâm lược của quân đội Trịnh ở miền Bắc, lợi dụng bối cảnh bất ổn để đánh đuổi nhà Nguyễn và chống lại Tây Sơn (Nông dân miền Tây). Năm 1778, một thương nhân người Anh tên là Chapman, đi qua Hội An, đã mô tả như sau: Mặc dù các khu phố có nhà gạch đã phát triển thành công, nhưng chỉ còn lại những tàn tích. Mặc dù vậy, Hội An đã tiếp tục các hoạt động thương mại, vốn không hề thịnh vượng như lúc mới thành lập, vì hầu hết người Hoa sống ở Hội An thích rời khỏi đây và định cư ở Sài Gòn (Chợ Lớn). Theo một số cách, đây là cánh tay nối dài của Hội An. Sau đó, một thế kỷ sau, bắt đầu có sự can thiệp quân sự của Pháp với lý do bảo vệ các nhà truyền giáo bị đàn áp ở Việt Nam dưới thời vua Tự Đức (1858). Đây là sự khởi đầu của quá trình thực dân hóa Việt Nam của Pháp.

Trong thời kỳ thuộc địa, Hội An vẫn giữ tên Faifo. Nhưng nó bắt đầu mang một diện mạo khác, mang dáng dấp của một thành phố châu Âu. Bên cạnh cơ sở hạ tầng hiện đại (cấp nước, chiếu sáng, kênh thoát nước, v.v.), các công trình công cộng mới được xây dựng để đáp ứng nhu cầu của chính quyền thuộc địa (tòa thị chính, tòa án, nhà thờ vân vân) và nhà ở riêng lẻ được xây dựng để mang lại sự thoải mái và tiện nghi cho các quan chức xa xứ. Nhờ sự phát triển đô thị này, Hội An đã trở thành một thành phố quốc tế. Tuy nhiên, theo nhà văn Việt Nam Hữu Ngọc, người Pháp đã nhanh chóng bỏ rơi Hội An do phù sa khiến tàu thuyền khó di chuyển trên sông Thu Bồn. Họ ưa chuộng Tourane (hay Đà Nẵng) hơn là Hội An vào nửa cuối thế kỷ 19. Do đó, Hội An đã rơi vào quên lãng vì không còn là một trung tâm kinh tế và chính trị. May mắn thay, nó đã được bảo tồn trong Chiến tranh Việt Nam. Đây là lý do tại sao nơi đây có thể bảo tồn nguyên vẹn một số lượng lớn di tích kiến ​​trúc có giá trị lớn mà ngày nay làm say mê du khách Việt Nam và nước ngoài.

Một phần lớn sức hấp dẫn của nó nằm ở chỗ cho phép chúng ta sống lại mạch truyện của nó theo thời gian.

English version

Three part

The landscape of the city of Hội An began to change profoundly around the mid-17th century with the forced departure of the Japanese and the arrival of the Chinese. The name of the city Hội An, until then known as « Hai Phố (Two villages), » no longer made sense with the decline of the Japanese quarter. Hội An was now given the traditional name « Phố » (village or street) or Hải Phố (village by the sea) or Hoa Phố (the village of the Chinese). It is probably one of these names that the first Western missionaries phonetically translated as Faifo. But on the map by Pieter Goos drawn in 1666, one notices an alternative name « Fayfoo » for Hội An, while on Alexandre de Rhodes’s map, the word « Haifo » appears. In any case, it is the word Faifo now used by Westerners to designate the city of Hội An. The Japanese quarter seems to disappear from the landscape of the city of Hội An because in all later accounts of foreign travelers (including that of the libertine Chinese monk Thích Đại Sán), there is no mention of the Japanese presence.

Despite this, through the saying of the Hoianese, it is known that at the beginning of Hội An’s foundation there were two neighborhoods, one Japanese and the other Chinese. This proverb precisely indicates the boundaries of the city: Thượng chùa cầu, Hạ Âm Bổn. (Upstream the bridge-pagoda, downstream the Âm Bổn temple). The bridge-pagoda is located at the western end of the city while at the other eastern end is the Âm Bổn temple of the Triều Châu congregation, dedicated to the great general and pacifier of the sea, Ma Yuan (Mã Viện). It is in this small area that the first traditional Chinese houses without floors, with or without attics (the current Trần Phú street), were built. But no house has managed to withstand the damage and the harshness of nature (rain, flooding, etc.) over the years. Thanks to old cadastral records, it is known that the oldest house in Hội An, dating from 1738, is currently located at number 3 Nguyễn Thi Minh Khai street. Most of the traditional houses visible today in Hội An have been rebuilt several times on the same sites.

Next to this type of traditional single-story house, there is another type of Chinese house model that was very common in the first half of the 19th century. It is the house with an upper floor, whose facade is made of wood or brick. Being of the same culture, these Chinese emigrants had no religious or serious conflicts with the Vietnamese since their settlement. On the other hand, this allowed them to integrate more easily into Vietnamese society and, thanks to mixed marriages, to become full-fledged Vietnamese over the renewal of a few generations. According to the author Nguyễn Thiệu Lâu [BAVH, The formation and evolution of the Minh Hương village (Faifo), 1941, Volume 4], the city of Hội An was at the beginning of its existence a « Minh Hương xã, » a commune inhabited by a Chinese colony. Thanks to favorable circumstances due to dowries and donations from Chinese benefactors and benefactresses (1) and the filling in of the Thu Bồn riverbank, it gradually expanded over the centuries to become a Sino-Vietnamese mixed village where these Chinese emigrants eventually became assimilated into the local population.

As for the Dutch, they did not remain inactive because they knew Hội An very early on. Their Dutch East India Company (*) established a trading post in Hội An at the beginning of 1636. This post ceased its activities in 1641, the year when the execution of a Vietnamese thief by this company provoked the anger of Governor Nguyễn Phước Tần. He did not hesitate to take strong measures by burning all their seized goods and throwing the rest into the sea. Moreover, seven Dutch merchants were killed during this incident. The Dutch reaction was not long in coming, with an armed confrontation a few months later. This lasted from 1642 to 1643. Nguyễn Phúc Tần emerged victorious by destroying the Dutch fleet. The Dutch admiral Peter Bach took his own life on his ship. This was an extraordinary naval combat feat between the Westerners and the southern kingdom of the Nguyễn lords, as the latter succeeded in defeating the European fleet on their soil for the first time. But this did not dampen the Westerners’ intention to return later to Vietnam with the aim of seeking military footholds that would facilitate access to China and trade coveted since the beginning of the modern era.

Meanwhile, Hội An experienced troubles at the end of the 18th century caused by peasant revolts, particularly the one led by the three Tây Sơn brothers (Nguyễn Nhạc, Nguyễn Lữ, and Nguyễn Huệ) in Bình Định in central Vietnam. This was the period when Hội An was devastated by the invasion of the northern Trịnh army, taking advantage of the turbulent context to drive out the Nguyễn and fight the Tây Sơn (Western Peasants). In 1778, a British merchant named Chapman, passing through Hội An, made the following description: Despite the successful arrangement of the quarters with brick houses, only ruins remained. Despite this, Hội An resumed its commercial activities, which were far from flourishing as at the beginning of its founding because most of the Chinese residing in Hội An preferred to leave and settle in Saigon (Cholon). The latter was, in a way, the extended arm of Hội An. Then, a century later came the beginning of French military intervention, taking the pretext of protecting persecuted missionaries in Vietnam under the reign of Emperor Tự Đức (1858). This was the beginning of French colonization in Vietnam.

During the colonial era, Hội An continued to keep the name Faifo. But it began to take on another face, that of a European city. In addition to modern infrastructure (water supply, lighting, drainage canals, etc.), new public buildings were constructed to meet the needs of the colonial administration (the town hall, the courthouse, the church, etc.) and individual houses intended to provide comfort and well-being to expatriate officials. Thanks to this urban development, Hội An became a cosmopolitan city. Despite this, according to the Vietnamese writer Hữu Ngọc, Hội An was quickly abandoned by the French due to the alluvium that made navigation difficult for boats on the Thu Bồn River. They preferred Tourane (or Đà Nẵng) over Hội An in the latter half of the 19th century. Hội An thus fell into oblivion as it was no longer an economic and political center. Fortunately, it was spared during the Vietnam War. This is why it can preserve intact a large number of architectural relics of great value, which today delight Vietnamese and foreign tourists.

Much of its appeal lies in the fact that it allows us to relive the thread of its history through time.


(*) VOC: Compagnie néerlandaise des Indes Orientales. Vereenigde Oost-Indische Compagnie.

(1): Ce sont les premiers fondateurs de l’enclave Minh Hương Xã chinoise. Parmi eux, il y a les dix vieillards (Thập Lão), la bienfaitrice Mme Lành, le bonze Lương Huệ Đường. Ces personnes ont le droit d’avoir un autel en leur honneur dans les sièges des congrégations chinoises.

 Đây là những người đầu tiên sáng lập ra cộng đồng Minh Hương Xã của người Hoa. Trong số đó có Thập Lão, thí chủ bà Lành, và sư Lương Huệ Đường. Những người này được quyền có bàn thờ để tưởng nhớ tại các giáo xứ của người Hoa

Empereur Tự Đức (Version française)


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Hồng Nhậm

(1847-1883)

Un grand hommage à l’empereur poète Tự Ðức à travers mes quatre vers en Six-huit:

Ngậm ngùi thương xót phận mình
Làm vua chẳng có quang vinh chút gì
Thực dân chiếm đất ở lì
Trẩm đây buồn tủi, sử thì kết oan

Je m’apitoie douloureusement sur mon sort
« Etre roi » ne mérite pas assez la gloire
Les colonialistes ont confisqué la terre pour y rester
Moi, je suis plongé dans la tristesse et l’humiliation tandis que l’histoire m’a condamné.

Version vietnamienne

Etant le quatrième empereur de la dynastie des Nguyễn, Tự Ðức fut connu sous le nom Hồng Nhậm quand il était encore un jeune prince. C’était le fils cadet de l’empereur Thiệu Trị. Ce dernier décida de changer d’avis à la dernière minute dans son testament royal en le désignant comme le successeur méritant à la place du prince héritier Hồng Bào, son frère, sous prétexte de débauche. Son intronisation fut très perturbée par l’évanouissement de son frère Hồng Bào devant la Cour et suivie par l’emprisonnement de ce dernier taxé de connivence plus tard avec les prêtres catholiques et les Européens en vue d’un coup d’état. Hồng Bào fut peu après éliminé  dans la prison, ce qui souleva certaines critiques faites plus tard à l’empereur par ses subordonnés par le biais de leurs poèmes. On lui reprocha de manquer de la magnanimité que le roi Cao Pi (Tào Phi) avait réservée à son frère Cao Tseu (Tào Thực), un grand poète évincé aussi du pouvoir à l’époque des Trois Royaumes en Chine. C’était le cas du mandarin Nguyễn Hàm Ninh. Un beau jour, Tự Ðức qui se blessa involontairement la langue avec ses dents au moment du déjeuner, décida de choisir comme sujet de poésie le thème « la blessure par les dents » et demanda à ses subordonnés de composer des poèmes axés sur ce thème. Nguyễn Hàm Ninh profita de cette suggestion pour lui adresser promptement son poème épique de quatre vers suivants :

Ta ra đời trước chú chưa sinh
Chú phận làm em, ta phận anh
Ngọt bùi sao chẩng cùng san sẽ
Mà nỡ đau thương cô’t nhục tình?

Je suis né avant votre naissance
Vous êtes mon petit-frère, je suis votre grand frère
Pourquoi ne partagez-vous pas le bonheur avec moi au lieu de nous entre-déchirer lamentablement ainsi?

Nguyễn Hàm Ninh fut ainsi récompensé pour son talent inouï avec plusieurs taëls d’or mais il reçut en même temps pour chaque vers composé un coup de bâton car chaque vers était significatif et profond. Tự Ðức fut un grand poète de son temps. C’était pourquoi il avait une préférence incontestable à l’égard de tous les grands poètes de son époque. Ceux-ci étaient appréciés à leur juste valeur même à des moments où son autorité et son amour-propre pouvaient être bafoués par des critiques virulentes et acerbes provenant des gens de caractère et indépendants comme Cao Bá Quát. Ce dernier ne cessa pas de le ridiculiser maintes fois devant les mandarins mais il n’hésita pas à le combler d’éloges lorsque Cao Bá Quát réussît à lui rendre esthétiquement son énoncé antithétique tout en s’appuyant sur l’énoncé appelant proposé par Tự Ðức par l’intermédiaire d’un jeu savant de mots. Profitant de la présence de Cao Bá Quát, Tu Duc émit spontanément l’énoncé appelant:

Nhất bào song sinh, nan vi huynh, nan vi đệ
Một bọc sinh đôi, khó làm anh, khó làm em

Il y a un seul embryon pour deux vies humaines. Il est difficle d’être le grand frère mais il l’est aussi d’être le petit frère.

pour rappeler à Cao Bá Quát qu’ils étaient deux frères jumeaux (lui et son frère Cao Bá Ðạt) qu’il était difficile de discerner.

Cao Bá Quát fit sur le champ l’énoncé répondant:

Thiên tài thất ngộ, hữu thị quân, hữu thị thần
Nghìn năm gập một, có vua ấy, có tôi ấy.

Il y a une seule fois pour mille ans. Il existe le bon roi mais il existe aussi le bon serviteur.

pour rappeler à Tự Ðức qu’un bon roi était servi toujours par un bon serviteur. Malgré cela, Tự Ðức ne fut pas satisfait entièrement car il savait aussi qu’il fit allusion d’une manière intelligente et subtile au proverbe vietnamien (vỏ quýt dày, móng tay nhọn)(ou en français à bon chat, à bon rat).

On trouve non seulement dans l’énoncé appelant comme dans l’énoncé appelé le même nombre de mots mais aussi la même position pour chaque mot répété. Une autre fois, Cao Bá Quát ne fut pas très content de voir accrochés à l’entrée du palais Cần Chánh les deux vers antithétiques suivants composés par Tự Ðức:

Tử năng thừa phụ nghiệp
Thần khả báo quân ân.

Le fils capable hérite du métier de son père
Le sujet méritant est reconnaissant toujours envers le roi bienfaiteur.

Celui-ci fut étonné et lui demanda la raison de son mécontentement. Cao Bá Quát lui dit:

Le mot « Tử » (ou fils en français) ne peut être placé devant le mot « phụ » (ou père en français). De même, le mot « Thần » (ou sujet en français) ne peut pas devancer le mot « quân » (ou roi en français). Cela n’est plus conforme à notre ordre hiérarchique.
Tu Duc lui demanda de rectifier cette erreur. Sans hésitation, Cao Bá Quát lit instantanément les deux vers suivants:

Quân ân, thần khả báo
Phụ nghiệp, tử năng thừa

Pour les bienfaits du roi, le sujet méritant en est reconnaissant
Pour le métier du père, le fils capable en hérite.

Malgré sa nature romantique et son tempérament maladif, Tự Ðức était l’empereur qui connut très peu la sérénité et la tranquillité durant son règne. Il devait faire face non seulement au développement du capitalisme occidental mais aussi aux troubles internes dus à l’éviction de son frère aîné Hồng Bào, la guerre des Sauterelles menée par Cao Bá Quát plus tard etc.). La perte des six provinces de Nam Bộ ne cessa pas de le hanter et le plonger douloureusement dans une tristesse sempiternelle car il était le premier empereur de la dynastie des Nguyễn à avoir la lourde responsabilité de laisser s’échapper une partie du territoire vietnamien aux mains des étrangers, en particulier celle dont sa mère était issue.

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L’absence d’un prince héritier due à sa stérilité provoquée par la variole qu’il avait contractée quand il était jeune, le suicide du lettré Phan Thanh Giản, gouverneur des provinces occidentales de Nam Bộ l’ont attristé et l’ont obligé à chercher refuge souvent dans ses jolis pavillons en bois rouge Du Khiêm et Xung Khiêm qui deviennent aujourd’hui des lieux de prédilection pour les touristes étrangers et vietnamiens. C’était ici qu’il composa des poèmes dont le plus célèbre restait le poème d’amour intitulé « Khóc Bằng Phi (Les larmes à ma concubine) » et immortalisé par les deux vers suivants:

Ðập cổ kính ra, tìm lấy bóng
Xếp tàn y lại để dành hơi
Je brise l’ancien miroir pour chercher ton ombre
Je plie tes  habits usés pour garder ta chaleur.

Etant un enfant pieux, Tự Ðức régna sous l’ombre de sa mère, l’impératrice Từ Dũ. Il prit en considération tout ce que la reine-mère lui avait suggéré. Un beau jour, en regardant le chef d’œuvre théâtral dramatique chinois intitulé « Conquête de l’Ouest » (Ðường Chinh Tây), la reine-mère fut choquée par la scène où l’héroïne Phàn Lê Huê avait tué son père. Pour plaire à sa mère, Tự Ðức fut obligé de demander au mandarin chargé des divertissements de modifier intégralement le contenu de la scène pour ne plus voir cette tragédie infâme et contraire à l’esprit confucéen. La réhabilitation du mandarin Phạm Phú Thứ dans la fonction d’académicien chargé de livres de consultation n’était pas étrangère à la réprimande que Tự Ðức avait reçue de la part de la reine-mère. Ce mandarin osa demander à Tự Ðức de se corriger de sa paresse car ce dernier supprima depuis son avènement au trône, les grandes audiences et ne donna aucune suite aux requêtes soumises. Malgré son crime de lèse-majesté, Phạm Phu Thứ ne fut pas congédié mais il réintégra l’assemblée de la Cour et devint un grand mandarin sous son règne. A cause de l’emprise du clan des mandarins confucianistes, Tự Ðức ne put pas entamer les réformes à temps en dépit de la mise en garde et du mémorandum pathétique du lettré patriote Nguyễn Trường Tộ. Il ne sut pas profiter des occasions favorables pour amener le Viêt-Nam sur le chemin de modernité mais il s’enfonça un peu plus dans l’isolement, dans la tristesse et dans la solitude depuis l’annexion des six provinces de Nam Bộ par les autorités coloniales françaises.

Pour tenter de ramener Tự Ðức à la bonne humeur, la reine-mère promit de récompenser celui qui réussît à faire rire l’empereur. Celui-ci aimait aller voir souvent le théâtre pour se détendre. Un beau jour, profitant de sa présence au théâtre royal, le chef de groupe théâtral de nom Vung se présenta subitement devant  Tự Ðức qui était en train de fumer et lui dit:

Pouvez-vous me permettre, Seigneur, de partager avec vous une bouffée de cigarette?
Son geste spontané abasourdit tout le monde car on savait qu’il avait commis un crime de lèse-majesté. Tự Ðức rigola aussi sur le coup. Mais il se ressaisit en lui disant:

Tu as vraiment de l’audace.
et pardonna son offense.

Vung fut récompensé plus tard par la reine-mère.
Il est regrettable d’attribuer à Tự Ðức l’image d’un empereur despotique et responsable du démembrement du Viêt-Nam par les autorités coloniales. Le sort de son pays ainsi que celui de son peuple fut scellé depuis longtemps au moment où son grand-père, l’empereur Minh Mạng et son père Thiệu Trị avaient opté pour une politique de persécution envers les catholiques et les missionnaires étrangers, ce qui permit aux autorités françaises de justifier leur intervention et leur annexion. La politique coloniale française était déjà mise en marche depuis longtemps.

Par le biais de ces anecdotes, on sait que Tự Ðức était un empereur tolérant et pieux, un homme de cœur et un grand poète de son temps. Le destin de son pays l’a forcé à devenir empereur malgré lui, à tuer son frère aîné lorsque celui-ci devenait le collaborateur privilégié des étrangers. Peut-on faire mieux que lui? C’est la question qu’on se demande si on se met à sa place. On ne trouve point la réponse au fil des années mais on sait une chose.

Il ne pouvait pas rester indifférent devant les événements qui s’abattaient cruellement sur lui et sur son peuple. Il ne se relevait pas non plus de la douleur profonde de voir dans l’histoire du Viêtnam la chute de l’Empire dont il était taxé d’être le responsable.

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Mausolée de Khải Định (Lăng của vua Khải Định)

 

Ứng Lăng (應陵)

English version

Version française

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Không giống như những lăng mộ khác của triều đại nhà Nguyễn, đặc biệt là lăng mộ của vua Minh Mạng và vua Tự Ðức, lăng mộ của Khải Ðịnh không để ý đến sự hài hòa và sự phù hợp khéo léo và tinh tế đã được tìm thấy từ trước đến nay giữa kiến trúc và môi trường tự nhiên, ở nơi mà lăng mộ của hoàng đế được xây dựng. Chúng ta cũng nhận thấy sự từ bỏ gỗ  coi như là yếu tố chính trong việc xây dựng lăng mộ này.

 Ngược lại  đây là một tòa nhà được xây dựng hoàn toàn bằng bê tông và được trang trí rất đẹp với các  lớp phủ bằng mảnh sứ và kính đầy màu sắc. Mặc dù không có cảnh quan, lăng Khải Đinh vẫn chứng tỏ  được tài năng phi thường của các nghệ nhân  Việt trong việc trang trí  vào đầu thế kỷ 20. Các yếu tố Tây Phương cũng mới được  xâm nhập vào một cách chừng  mực.  Lăng mộ  nó cũng phản ánh tính hoang tưởng tự đại của một vị hoàng đế chỉ nghĩ đến  trụy lạc và không quan tâm nhiều đến số phận của dân tộc.

Version française

Contrairement aux autres mausolées de la dynastie des Nguyễn, en particulier ceux de Minh Mang et Tự Ðức, le mausolée de Khải Ðịnh ne tient pas compte de l’harmonie et de l’accord ingénieux et subtil savamment trouvé jusqu’alors entre l’architecture et l’environnement naturel, sur l’emplacement où le tombeau de l’empereur doit être édifié. On constate aussi l’abandon du bois comme élément principal dans la construction de ce mausolée.

Par contre, il s’agit bien d’un édifice construit entièrement en béton et magnifiquement décoré de revêtements de tessons de porcelaine et de verreries de toutes les couleurs. Malgré l’absence du paysage, le mausolée de Khải Đinh témoigne quand même du talent exceptionnel des artistes décorateurs vietnamiens au début du vingtième siècle. Les éléments occidentaux sont introduits d’une manière modérée. Ce mausolée reflète aussi le caractère mégalomane d’un empereur qui ne pense qu’à la débauche et ne se soucie guère du sort de son peuple.
Version anglaise  

Unlike other mausoleums of the Nguyên Dynasty, especially those of Minh Mang and Tự Ðức, the Khai Dinh  mausoleum  ignores harmony and ingenious and subtle agreement cleverly searched and found so far between architecture and natural environment, on the site  where the Emperor tomb  must be built. There is also the abandonment of wood as a main element in the construction of this mausoleum.

On the other hand, it is a building constructed entirely of concrete and beautifully decorated by coatings of granular porcelain and glass of all colors. Despite the absence of the landscape, the Khải Đinh mausoleum  still reflects the exceptional talent of Vietnamese designers and artists at the beginning of twentieth century. New Western elements are introduced in a moderate way. This mausoleum also reflects the character of a megalomaniac emperor who is interested only in the debauchery and is not worried about the fate of his people. This mausoleum also reflects the character of a megalomaniac emperor who is interested only in the debauchery and is not worried about the fate of his people.
 

Patrimoine culturel mondial du Việt Nam

Galerie des photos du mausolée

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Mausolée de Tự Đức (Version française)

 

Khiêm Lăng (謙陵)

English version

Vietnamese version

Contrairement aux autres mausolées royaux de la dynastie des Nguyễn, celui de l’empereur Tự Ðức est d’abord un lieu de refuge éventuel durant son règne. C’est pourquoi on y trouve non seulement un palais qui fut transformé plus tard en un lieu de culte après sa disparition mais aussi un théâtre et deux petits jolis pavillons en bois rouge ( Du Khiêm et Xung Khiêm ) où il aimait venir s’asseoir pour se détendre et pour composer ses poèmes. Ce mausolée qui fut construit durant 1864-1867 par les trois mille soldats et ouvriers, possédait à peu près une cinquantaine de bâtiments entourés par une mur en pierre et en brique longue de 1500 mètres sur une surface de 12 ha. Tự Đức fut couronné roi à une époque où il devait faire face non seulement au développement du capitalisme occidental mais aussi aux troubles internes (la guerre des Sauterelles menée par le poète Cao Bá Quát, l’éviction de son frère aîné Hồng Bàng au moment de son intronisation etc ..). Afin de pouvoir se réfugier, il n’hésita pas à ordonner la construction de sa tombe comme un lieu de détente de son vivant et une demeure pour sa vie future éternelle.

Galerie des photos du mausolée Tự Đức

Dans ce mausolée, le pavillon Hoa Khiêm est le bâtiment principal où l’empereur travaillait et le pavillon Lương Khiêm est l’endroit où il vivait et il dormait. On trouve également dans le domaine de son mausolée deux autres tombes. Ce sont celles de sa femme, la reine Lê Thiện Anh et de l’un de ses trois fils adoptés, le roi Kiến Phúc.

L’architecture de ce mausolée reflète non seulement la nature romantique de l’empereur poète Tư Ðức mais aussi la liberté qui fait défaut jusqu’à présent dans les autres mausolées. Rien n’est étonnant de voir ce mausolée devenir l’un des lieux de prédilection pour la plupart des touristes étrangers et vietnamiens.

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Mausolée de Minh Mạng (Version française)

English version

Vietnamese version

Galerie des photos


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Mausolée de l’empereur Minh Mạng

Chaque tombeau royal possède un paysage particulier et un charme qui lui est propre. Celui de Minh Mang est connu pour l’harmonie parfaite entre son architecture et son environnement naturel. Il commença à être construit durant son règne (1820-1841 ) et fut achevé seulement en 1843, deux ans après sa mort, par son successeur Thiệu Tri.

Le temple Sùng Ấn, dédié à Minh Mạng et à sa femme par son successeur, peut être atteint par l’intermédiaire des trois terrasses et de la porte Hiền Ðức. De l’autre côté de ce temple, il y a trois ponts en pierre enjambant le lac de la Pure Clarté. (Hồ Trung Minh). Le pont central connu sous le nom « pont de l’Intelligence et de la Droiture » (Trung Ðạo), construit en marbre, était utilisé seulement par l’empereur. Le pavillon Minh Lâu (pavillon de la Lumière) représente la Triade : le Ciel, l’Etre Humain et la Terre. (Thiên Nhân Ðịa).

Trung đạo kiều

Hiếu Lăng (孝陵)

A partir d’un pont en pierre enjambant le lac Tân Nguyệt (le lac de la Nouvelle Lune ), on peut atteindre, par l’intermédiaire d’une porte d’entrée en bronze, une mur circulaire symbolisant le soleil et au milieu de cette enceinte sacrée se trouve la tombe de l’empereur, un amas de terre entouré par des pins naturels.

Plan du tombeau de l’empereur Minh Mạng

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  • 1 Ðại Hồng Môn
  •    La grande porte rouge d’entrée
  • 2 Sùng Ấn Ðiện
  •     Le Temple du culte de l’empereur
  • 3  Hoàng Trạch Môn
  •     La porte Hoàng Trạch Môn du pavillon Minh Lâu
  • 4  Minh Lâu
  •     Le pavillon de la Lumière
  • Trung Ðạo Kiều
  •     Le pont de l’intelligence et de la droiture.
  • 6  Mộ của vua Minh Mạng
  •      Le tombeau de l’empereur Minh Mạng

 

 

Galerie des photos 

Huế et ses mausolées (Lăng tẩm Huế)

 


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Lăng tẩm Huế là một thành tựu rực rỡ nhất của nền kiến trúc cổ Việtnam. Đây cũng là một kiến trúc cảnh vật hóa. Nghệ thuật nầy đã đạt đến đỉnh cao ở các lăng tẩm Huế. « Mỗi lăng vua với đặc tính riêng của nó là một thành tựu tuyệt mỹ của nền kiến trúc cảnh vật mà nó còn khơi dậy ở trong cảm xúc của người khách tham quan một âm vang đặc biệt. Lăng Gia Long giữa một khu vườn thiên nhiên bao la, gợi lên một ấn tượng hùng trán và thanh thản. Còn lăng Minh Mạng thì đầy vẻ nghiêm trang và lăng Tự Đức đem đến du khách một hồn êm thơ mộng » đây là những sự nhận xét của tổng giám đốc UNESCO Amadou-Mahtar-M’Bow viết lại sau khi viếng thăm Huế vào năm 1981.
 
Theo quan niệm duy tâm của người dân Việt, chết chưa phải là hết. Vì thế ở các lăng tẩm Huế thường thấy có hai phần chính: một phần lăng và một phần tẩm. Phần lăng là khu vực chôn thi hài của vua. Còn phần tẩm là nơi thường có nhiều miếu, điện, đình, tạ vân vân …Đôi khi khu vực tẩm còn là nơi ở của vua ngự trị. Chẳng hạn như khu vực tẩm của vua Tự Đức. Nơi nầy có đến cả chục công trình kiến trúc lớn nhỏ để phục vụ sinh hoạt và giải trí của vua: điện Hoà Khiêm nơi vua làm việc, điện Lương Khiêm nơi vua ăn ngủ, tạ Xung Khiêm và tạ Dũ Khiêm nơi vua hóng mát, làm thơ, ngắm cảnh và câu cá. Ngoài ra còn có Minh Khiêm đường nhà hát, Y Khiêm viện hay Trì Khiêm viện là nơi tá túc của đám tỳ nữ đi theo chầu hầu vua.
 
Phong cách kiến trúc lăng tẩm giàu nghệ thuật nầy xuất phát từ quan niệm « sinh ký tử quy » (Sống gửi thác về) của con người thưở xưa. Đây là một quan niệm xuất phát từ đạo Phật nhắc nhở lại cuộc sống trên đời chỉ tạm bợ còn chết mới trở về với cõi vĩnh hằng nên chuyện chết là bình thường không có chi đáng sợ. Vua Tự Đức cũng có lần nói đến quan niệm nầy qua bài thơ của ông « Ngẫm sự đời »:
 
Sự đời ngẩm nghĩ nghĩ mà ghê
Sống gửi rồi ra lại thác về
Khôn dại chung chung ba thước đất
Giàu sang chưa chín một nói kê
Tranh dành trước mắt mây tan tác
Đày đọa sau than núi nặng nề
Muốn đến hỏi tiên, tiên chẳng bảo
Gượng làm chút nữa để mà nghe.
 
Vì vậy lúc còn sống vua nào cũng nghĩ đến viêc xây cất lăng, nơi mà vua trở về với cuộc sống muôn thưở. Lăng và tẩm không xa cách chi cho mấy, có nơi đôi khi chỉ gần như trong gang tấc. Sống ung dung vui chơi ở khu vực lăng mà khi chết chẳng băn khoăn lo sợ về với khu vực tẩm. Với quy luật tự nhiên của cuộc đời, lăng tẩm trở thành một cõi sống của người chết vì nó làm cho nổi tang tóc phải nhường chổ lại cho niềm vui. Nó làm con người quen dần với cõi chết và nhất là nó làm cho con người sẳn sàng đợi tử thần đưa họ về thế giới bên kia, nơi an giấc nghìn thu.
 
Một du khách Tây Phương Charles Patris đã từng nói lăng tẩm Huế như là một nơi tang tóc “mỉm cười” mà cũng là nơi tìm thấy được “niềm vui thổn thức” trong một bài thơ của ông. Mỗi lăng tẩm Huế chẳng những là một di tích lịch sử văn hoá mà còn là một thắng cảnh độc đáo với đặc tính riêng tư của nó.
 

Version française

Les mausolées de Huế sont une réalisation brillante de l’architecture ancienne du Vietnam. C’est aussi l’architecture paysagée. Celle-ci est au sommet de son art. « Chaque mausolée ayant chacun un caractère distinctif est une belle réalisation dans l’architecture paysagée mais elle suscite dans l’émotion du touriste une résonance particulière. Le mausolée de Gia Long situé au cœur d’un immense jardin naturel, laisse une impression à la fois magnifique et sereine. La solennité est visible dans le mausolée de Minh Mạng tandis que dans celui de Tự Đức il y a l’harmonie parfaite avec la nature. Ce sont les observations écrites par le directeur général de l’UNESCO, Amadou-Mahtar-M’Bow après avoir visité les mausolées de Huế en 1981.
 
Selon la conception spiritualiste des Vietnamiens, mourir ce n’est pas la fin de la vie. C’est pour cette raison que les mausolées de Huế sont divisés toujours en deux parties: l’une réservée au tombeau du roi et l’autre destinée à abriter les bâtiments. La première partie est le domaine où est enterré le corps du roi. Quant à la deuxième partie (tẩm), c’est le lieu où on trouve un grand nombre de temples, palais, pavillons etc…Parfois cette partie est encore le lieu d’habitation du roi durant son règne. C’est le cas du mausolée du roi Tự Đức par exemple. C’est ici qu’on trouve une dizaine de réalisations architecturales, de la plus grande à la plus petite, destinées à assumer toutes les activités et divertissements du roi: les palais Hoà Kiêm et Lương Khiêm réservés pour travailler et dormir, les pavillons Xung Khiêm et Dũ Khiêm destinés à la détente, la contemplation du paysage ou la pêche. De plus, il y a un petit opéra Minh Khiêm ou une résidence de nom Trì Khiêm destinée à abriter les eunuques et les dames de compagnie.
 
Le style d’architecture des mausolées riche dans l’art provient de la conception « sinh ký tử quy » des Vietnamiens d’autrefois. C’est une idée trouvée chez les bouddhistes dans le but de rappeler que la vie sur terre est temporaire et que la mort est le retour à l’éternité si bien qu’il est naturel de l’accepter sans souci. Le roi Tự Đức a eu l’occasion d’aborder cette idée dans son poème intitulé « Réflexions sur la vie ».
 

En contemplant la vie, je pense avec émerveillement :
Vivre est temporaire, puis retourner à la mort.
La sagesse et la folie partagent les mêmes trois pieds de terre.
La richesse et l’honneur n’ont pas encore atteint leur pleine maturité.
En difficulté devant les yeux, les nuages ​​se dispersent.
Après, la souffrance est aussi imposante que les montagnes.
Je veux interroger les immortels, mais ils ne répondent pas.
Je me force à endurer un peu plus longtemps pour écouter.

 
C’est pour cette raison que le roi, de son vivant a déjà pensé à la construction de son mausolée. Les deux parties « lăng » et « tẩm » ne sont pas éloignées l’une de l’autre. Vivre avec aisance dans la partie « lăng » et mourir sans être apeuré dans l’autre partie « tẩm ». Avec la règle de vie naturelle, le mausolée devient le lieu de résurrection du décédé car il force le deuil à céder la place à la joie et au bonheur. Il habitue l’homme à affronter la mort d’une manière sereine pour passer dans l’autre monde où il trouvera un repos éternel.
 
Un touriste occidental de nom Charles Patris a eu l’occasion de considérer les mausolées de Huế comme des lieux où les rois sages d’Annam ont fait sourire la mort dans l’un de ses poèmes. Chacun des mausolées de Huế n’est pas non seulement un vestige historique culturel mais aussi un unique paysage avec ses caractéristiques propres.
 
English version
 

The Hue tombs are the most brilliant achievement of ancient Vietnamese architecture. They are also a form of landscape architecture. This art reached its pinnacle in the Hue tombs. « Each royal tomb, with its own unique characteristics, is a magnificent achievement of landscape architecture that also evokes a special resonance in the emotions of visitors. The Gia Long tomb, set within a vast natural garden, evokes a majestic and serene impression. The Minh Mang tomb is full of solemnity, and the Tu Duc tomb brings visitors a peaceful and poetic soul, » these are the remarks of UNESCO Director-General Amadou-Mahtar M’Bow, written after his visit to Hue in 1981.

According to the spiritual beliefs of the Vietnamese people, death is not the end. Therefore, the Hue tombs often have two main parts: a tomb section and a palace section. The tomb section is the area where the king’s body is buried. The palace section usually contains many temples, shrines, pavilions, and so on. Sometimes, the palace section was also the residence of the reigning king. For example, the palace area of King Tu Duc has more than a dozen architectural works, large and small, serving the king’s daily life and entertainment: Hoa Khiem Palace where the king worked, Luong Khiem Palace where the king ate and slept, Xung Khiem Pavilion and Du Khiem Pavilion where the king relaxed, wrote poetry, enjoyed the scenery, and fished. Additionally, there is Minh Khiem Duong, a theater, Y Khiem Institute, and Tri Khiem Institute, which were the quarters for the concubines serving the king.

This artistic architectural style of tombs originates from the ancient human concept of « living is temporary, death is returning » (Life is temporary, death is the return). This is a concept derived from Buddhism, reminding that life in this world is only temporary, and death is the return to the eternal realm, so death is normal and nothing to be afraid of. King Tu Duc also once mentioned this concept in his poem « Contemplating Life »:

Contemplating life, I think with awe
Living is temporary, then returning to death
Wisdom and folly share the same three feet of earth
Wealth and honor have not yet fully matured
Struggling before eyes, clouds scatter apart
Afterwards, suffering is also imposing as mountain 
Wanting to ask the immortals, but they do not answer
Forcing myself to endure a little longer to listen.

Therefore, while alive, every king thought about building a tomb, a place where the king would return to eternal life. The tomb and the mausoleum are not far apart; sometimes they are just within arm’s reach. Living leisurely and enjoying oneself in the tomb area, and when dead, not worrying about returning to the mausoleum area. According to the natural law of life, the tomb and mausoleum become a realm of the dead because they allow sorrow to give way to joy. They help people become accustomed to the realm of death and especially prepare them to be ready for the angel of death to take them to the other world, a place of eternal rest.

A Western traveler, Charles Patris, once said that the tombs of Hue are like a « smiling » place of mourning, and also a place where one finds « trembling joy » in one of his poems. Each tomb in Hue is not only a cultural historical relic but also a unique scenic spot with its own private characteristics.

Patrimoine culturel mondial du Việt Nam
 

Photos des mausolées 

Ouvrages recommandés

  • Patrimoine mondial au Vietnam. Edition Thế Giới.
  • Những di sản thế Giới ở Việtnam. Nhà Xuất Bản Đà Nẳng.
  • (Patrimoine Mondial du Vietnam. Editeur Đà Nẵng).
  • Kiến trúc cố đô Huế: Phan Thuận An. Nhà xuất bản Thuận Hóa 2001.

[Return Huế]

Cité pourpre interdite de Huế (Tử Cấm Thành)

Version française
Version anglaise

Tử Cấm Thành  được bảo vệ  nhờ có một bức tường vây quanh bằng gạch cao có 4 thước. Bức tường này cũng được kiên cố thêm  với  một hệ thống hào đầy nước chạy quanh bốn mặt thành. Muốn được  tiếp cận với cửa thành, trước đó phải  đi qua một hay nhiều  cầu nhưng Ngọ Môn vẫn là lối vào chính dành thưở xưa cho nhà vua mà cũng là cổng chính ngày nay để du khách đi  tham quan hoàng thành.

Đây là một hệ thống nền đài Ngọ Môn phức tạp  gồm có 5 lối đi vào và được thêm ở  phần trên một cấu trúc bằng gỗ trang nhã với hai tầng mà được gọi là  Lầu Ngũ Phụng. Ở phía đông và phía tây của tòa thành, người ta tìm thấy có  hai cổng gọi là Chương Đức Môn (7) và Hiển Nhơn Môn (8) được trang trí rất lộng lẫy. Cửa  Hiển Nhơn được khôi phục hoàn toàn lại vào năm 1977. Một khi vượt qua khỏi Ngọ Môn, thì  sẻ thấy xuất hiện trên trục chính điện Thái Hoà mà có thể đến được qua sân chầu thường được  gọi là Sân Đại Triều Nghi. Chính  ở cung điện này, hoàng đế, ngồi trên ngai vàng, một vị trí biểu tượng quyền lực cao quý, nhận được sự chào đón của tất cả các quan vỏ của nhà Nguyễn đứng theo thứ bậc  nhân dịp các buổi lễ lớn. Đây cũng là công trình duy nhất còn được giữ  lâu bền sau bao nhiêu năm chiến tranh.  Đằng sau cung điện này là tư thất  của vua và gia đình.

Version française

La cité pourpre  interdite de Huế est protégée par un mur d’enceinte en brique haut de 4 mètres. Ce dernier est  renforcé en plus, par l’installation d’un système de douves rempli d’eau permettant de ceinturer ainsi la cité. Chaque porte donnant  accès à la cité est précédée  d’un ou de plusieurs ponts  mais la  porte méridienne reste l’entrée principale réservée autrefois  au roi. Elle devient  aujourd’hui la porte principale d’entrée pour les visiteurs.

Le patrimoine culturel mondial du Vietnam

C’est un puissant massif en maçonnerie percé de cinq passages et surmonté d’une élégante structure de bois à deux niveaux, le Belvédère des Cinq Phénix (Lầu Ngủ Phụng) A l’est et à l’ouest de la citadelle, on trouve la Porte Chương Đức (7) et la Porte Hiển Nhơn (8) qui sont très bien  décorées et percées chacune de trois passages. La porte de Hiển Nhơn  a été restaurée entièrement en 1977.  

Une fois franchie précisément la porte méridienne , on voit apparaître sur l’axe principal le somptueux palais de la Suprême Harmonie ou palais du Trône qu’on peut atteindre en traversant l’Esplanade des Grandes Salutations (Sân Ðại Triều Nghi). C’est dans ce palais que l’empereur, assis sur le trône  dans une position symbolique prestigieuse, recevait le salut de tous les dignitaires de l’empire. Ceux-ci étaient  alignés hiérarchiquement sur l’esplanade à l’occasion de grandes cérémonies. C’est aussi le seul bâtiment qui  est resté assez intact  après tant d’années de guerre. Derrière ce palais, se trouve la résidence privée du roi et de sa famille.

 

  • 1 Porte Méridienne (Ngọ Môn)
  • 2 Palais du trône (Điện Thái Hoà) ou Palais de la Suprême Harmonie.
  • 3 Belvédère de la lecture ou Pavillon des archives (Thái Bình Ngự Lâm Thư Lâu)
  • 4 Théâtre royal (Duyệt Thị Đường)
  • 5 Pavillon de la Splendeur (Hiến Lâm Các)
  • 7 Porte de la vertu (Chương Đức Môn)
  • 8 Porte de l’Humanité (Hiển Nhơn Môn)

 Photos de la cité pourpre  interdite (Huế)

 

Ville Huế (Cố Đô Huế)

English version
French version

Đối với đa số người dân Việt, cố đô Huế mãi mãi là trung tâm trí tuệ và nghệ thuật của nước Vietnam.  Như  một nàng  công chúa đang   chìm đắm trong giấc ngủ, Huế biết giữ  nét  duyên dáng  và quyến rũ  mà được có  từ   thời vương quốc Chămpa với  nội thành, dòng sông Hương hiền hoà và nhất là với  ngôi chùa trứ danh  Thiên Mụ. Nét đẹp dịu dàng độc đáo  của các phụ nữ qua tà áo dài trắng cùng chiếc nón bài thơ, những câu thơ thanh nhã,  những công viên được liên hợp một cách tinh vi cùng các ngôi chùa với mái dát vàng óng ánh, văn hóa cung đình càng làm cố  đô Huế càng thêm phong phú, thanh cao và oai nghiêm. Nhắc đến Huế, một miền đất xinh đẹp với một cuộc sống thiên nhiên, không ai có thể không biết đến hai câu ca dao như sau:

Gió đưa cành trúc là đà
Tiếng chuông Thiên Mụ, canh gà Thọ Xương

Trước khi trở thành kinh thành của triều Nguyễn , Huế là một đồn lũy quan trọng  Jenan được  đội quân viễn chinh của Tần Thủy Hoàng trấn giữ ở thế kỷ thứ 3 trước công nguyên. Rồi  được gia nhập vào vương quốc Lâm Ấp từ năm 284 TCN và sau đó trở thành một vùng tranh chấp với Trung Hoa  trước khi dân tộc Vietnam dành được độc lập. Vùng đất nầy thuộc về Việt Nam hoàn toàn từ khi công chúa Huyền Trân về làm vợ của vua chàm Chế Mẫn

Từ năm 1802 đến 1945, Huế là kinh đô của 13 vua  nhà Nguyễn mà Nguyễn Ánh là người sáng lập vương triều.  Trên tã ngạn của sông Hương, giữa trung tâm thành phố, có 3 vòng đai  thành bảo vệ  Tử Cấm Thành,  nơi  làm việc, ăn ở và sinh hoạt của vua và hoàng gia. Cung thành được xây dựng theo phương hướng của phong thủy. Ngưỡng mộ triều đại nhà Minh, vua Gia Long không ngần ngại xây dựng ở Huế một Tử Cấm Thành như ở Bắc Kinh.

Còn các lăng tẩm thì được xây dựng dọc theo sông Hương. Huế là mục tiêu của nhiều cuộc chinh phạt, đầu tiên bởi Pháp vào năm 1885, sau đó đến Nhật Bản vào năm 1945 và  sự trở lại của Pháp vào năm 1946. Cô đô Huế đã từng chứng kiến tưởng tận ​​các cuộc chiến đấu thương đau trong cuộc tấn công Tết Mậu Thân vào năm 1968. Huế  cũng nhiều lần tham dự vào  cuộc  kháng chiến dân tộc ở thời kỳ thuộc địa và trong năm thập kỷ  vừa qua.

Dù có nét đẹp kiêu sa, cố đô Huế biết giữ được một tâm hồn của người dân Việt trong những thời điểm khó khăn nhất của lịch sử Việt Nam.

Galerie des photos

Version française 

Pour la plupart des Vietnamiens, Huế reste toujours le foyer intellectuel et artistique du Vietnam. Elle a l’air toujours d’une princesse endormie. Elle sait garder son charme et sa grâce qu’elle a eu depuis l’occupation du Chămpa avec sa citadelle, sa rivière des Parfums et surtout sa célèbre pagode Thiên Mụ (ou La Dame Céleste). La cruelle beauté de ses femmes portant la tunique blanche accompagnées d’un chapeau conique (ou nón bài thơ), la finesse de la poésie, la conjugaison de ses parcs et de ses pagodons à tuiles vernissées, la culture de sa cour mandarinale la rendent encore plus charmante, plus noble et plus majestueuse. 

On retient Huê à travers les deux vers populaires célèbres vietnamiens suivants:

Gió đưa cành trúc là đà
Tiếng chuông Thiên Mụ, canh gà Thọ Xương

Le vent agite doucement les branches du bambou
On entend le tintement de cloche de la Dame céleste ainsi que le chant matinal du coq de Thọ Xương

Avant de devenir la capitale impériale des Nguyễn, elle fut d’abord la place forte de la commanderie chinoise de Jenan de l’empereur Qin ShiHuangDi au IIIème siècle avant J.C., puis elle fut intégrée successivement dans le royaume de Lin Yi et dans le royaume du Chămpa à partir de l’an 284 de notre ère. Elle fut ensuite l’objet de convoitises des Chinois et des Vietnamiens quand ces derniers gagnèrent leur indépendance. Elle fut contrôlée partiellement par les Vietnamiens en 1306. Ce contrôle ne fut définitif que quand Huế devint la dot du roi Chế Mẫn du Champa aux Vietnamiens en échange de son mariage avec la princesse Huyền Trân.

Tử Cấm Thành (cité pourpre interdite)

Elle fut la capitale impériale du Vietnam réunifié de 1802 à 1945 et ne connut pas moins de 13 empereurs de la dynastie des Nguyễn dont le fondateur était Nguyễn Ánh connu souvent sous le nom « Gia Long ». Sur la rive gauche de la rivière des Parfums, en plein centre-ville, trois enceintes circonscrivent la ville impériale et protègent la cité pourpre dont l’orientation a été établie par rapport aux quatre points cardinaux par les géomanciens de la cour. Admirateur de la dynastie des Ming, l’empereur Gia Long n’a pas hésité de donner à Huế et à sa cité une ressemblance étonnante avec la Cité Interdite de Pékin.  

Les tombeaux royaux ont été construits à la sortie de la ville, le long de la rivière. Huế fut la cible de plusieurs conquêtes, française d’abord, en 1885, puis japonaise, en 1945 et française en 1946. Elle fut témoin de combats meurtriers lors de l’offensive du Tết Mậu Thân en 1968. Elle fut aussi plusieurs fois actrice de la résistance nationaliste à l’époque coloniale et dans les cinq dernières décennies.

 

Cheval dragon
Long mã

Malgré son air aristocrate,  Huế sait conserver dans les moments difficiles de l’histoire du Vietnam  l’âme vietnamienne.

English version

For the majority of Vietnamese people, the ancient capital of Hue is forever the center of intellect and art of Vietnam. Like a princess immersed in sleep, Hue knows how to preserve the charm and allure inherited from the Champa kingdom era, with its inner city, the gentle Perfume River, and especially the famous Thien Mu Pagoda. The unique gentle beauty of women in white ao dai dresses with poetry hats, elegant poems, intricately combined parks along with pagodas with shimmering golden roofs, and royal culture make the ancient capital of Hue even richer, more refined, and solemn. When mentioning Hue, a beautiful land with a natural life, no one can fail to know the following two folk verses:

The wind sways the bamboo branch so gently
The bell of Thien Mu, the rooster crow at Tho Xuong

Before becoming the capital of the Nguyen dynasty, Hue was an important fortress guarded by the expeditionary army of Qin Shi Huang in the 3rd century BC. Then it was incorporated into the kingdom of Lam Ap from 284 BC and later became a disputed area with China before the Vietnamese people gained independence. This land has fully belonged to Vietnam since Princess Huyen Tran married King Che Man of Champa.

From 1802 to 1945, Hue was the capital of 13 Nguyen dynasty kings, with Nguyen Anh as the founder of the dynasty. On the northern bank of the Huong River, in the city center, there are three protective walls of the Imperial City, where the king and royal family worked, lived, and carried out daily activities. The citadel was built according to feng shui principles. Admiring the Ming dynasty, King Gia Long did not hesitate to build an Imperial City in Hue like the one in Beijing.

The tombs were built along the Huong River. Hue was the target of many invasions, first by the French in 1885, then by the Japanese in 1945, and the return of the French in 1946. The ancient capital of Hue witnessed the tragic battles during the Tet Mau Than Offensive in 1968. Hue also participated many times in the national resistance during the colonial period and in the past five decades.

Dragon horse
Long mã
Despite its elegant beauty, the ancient capital of Hue has preserved the soul of the Vietnamese people during the most difficult times in Vietnam’s history.