The cult of ancestors (Thờ cúng tổ tiên)


The cult of ancestors

Version française

Version vietnamienne

In Vietnam, filial piety is one of the fundamental notions in the Vietnamese family which is ruled by the cult of ancestors. The latter provide good advice and only help living descendant if they are respected and honored in particular if their tombs are well maintained.In most of Vietnamese homes one finds on the little family altar wooden tablets, each for an deceased ancestor, down to the fifth generation. One finds on each tablet the inscription of the name of the deceased and also the possessed titles acquired during his active live. Generally speaking, these inscriptions were written in Chinese characters.

In each Vietnamese family, it is the eldest son who is in charge of maintaining the family altar. It is possible that the oldest person in the eldest branch of the family has this responsibility when it comes to a « big family ». No importance concerning sex is imposed on the responsible person. A daughter may assume this responsibility as well as a man.

The cult of ancestors is especially put in honor at the festival of Tết, the Vietnamese New Year. One takes this occasion to offer to the deceased not only a meal but also incense and fake money bills that will be burned

during Tết.

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Voyage d’été 2017: Florence (Ý Đại Lơi)

Version française

Đây là  một thành phố có khoảng chừng 500 ngàn dân và nằm bên bờ  sông hiền hoà  Arno giữa  hai biển Tyrrhenus (Tyrrhenian Sea) và Adriatique.  Florence toạ lạc hầu như ở trung tâm của bán đảo Ý Đại Lợi. Vào thế kỷ 15, Florence  được cai trị bởi một gia tộc nổi tiếng Médicis  mà sau nầy họ được gọi là các đại  công tước của xứ Toscane.

Cũng vào thời đó  là thời điểm   rực rỡ của Florence trong các hoạt động nghệ thuật và văn học  cũng như chính trị  và kinh tế.  Florence còn có một di sản đặc biệt nói lên tính cách huy hoàng có cả hàng trăm năm của nó. Chính ở nơi nầy là quê quán của Cimabue và  Giotto, hai người cha đẻ hội họa của Ý Đại Lợi, Arnolfo  và  Andrea Pisano hai nhà canh tân về ngành  kiến trúc và điêu khắc và Michel-Ange, Léonard de Vinci  Brunelleschi, Donalto và  Massacio những tên tuổi lừng danh  khởi xướng  ở thời kỳ Phục hưng (thế kỷ XV và XVI).

Tuy nhỏ hơn so sánh với các thủ đô văn hóa khác, Florence nghênh đón  mỗi năm có hơn 7 triệu người du khách ngoại quốc.  Florence còn  cất giữ  riêng tư phân nửa số lượng kiệt tác mà Ý Đại Lợi có. Cũng là thành phố đầu tiên làm ra các đồng xu bằng  vàng mà thường được gọi là florins vào năm 1252.  Vài quốc gia như Hà Lan vẫn  giữ thói quen gọi đồng tiền của họ với cái tên nầy.


C’est une ville d’environ un demi-million d’habitants se trouvant  sur les rives du fleuve Arno entre les mers Tyrrhénienne et Adriatique. Elle est presque au centre de la péninsule italienne.  Au XVème siècle Florence passa sous la Seigneurie des Médicis qui devinrent  ensuite les Grands Ducs de Toscane.

Fleuve Arno avec les ponts  Vecchio  et Santa Trinita

Ce fut un moment de grandeur de Florence dans les arts et  la culture mais aussi dans la politique et  la puissance économique. Florence renferme un exceptionnel patrimoine d’art qui témoigne de sa splendeur séculaire.  C’est ici que vécurent Cimabue et Giotto, pères de la peinture italienne,  Arnolfo et Andrea Pisano, rénovateurs de l’architecture et de la sculpture et Michel-Ange, Léonard de Vinci, Brunelleschi, Donalto et Massacio,   initiateurs célèbres  de la Renaissance (du XVème au XVI ème siècle).

Plus petite que d’autres capitales culturelles, Florence accueille aujourd’hui  plus de sept millions de touristes par an.  Elle abrite en plus, à elle seule, la moitié des œuvres d’art conservées en Italie. C’est aussi la première cité à frapper ses propres pièces d’or, les florins de Florence en 1252.  Certains pays comme les Pays-Bas ont conservé jusqu’à une date récente cette appellation pour désigner leur monnaie. 

Portes du paradis de Lorenzo Ghiberti

un des plus grands maîtres de la première moitié du Quattrocento

Cửa lên thiên đường của Lorenzo Ghiberti

Chronologie des Han occidentaux ( Niên đại nhà Tây Hán, VF)

Chronologie des Han occidentaux

Version vietnamienne

Version anglaise


  • 202 av. J.C.: Liu Bang se proclame empereur. (Gaozu)
  • 195 av. J.C.: Mort de Gaozu.
  • 198-188 av. J.C. : règne de Huidi. (Hán Huệ Đế)
  • 188-180 av. J.C.: régence de Lu Hou (Lữ Hậu)
  • 180-157 av. J.C.: règne de Wendi. (Hán Văn Đế)
  • 157-141 av. J.C.: règne de Jindi. (Hán Cảnh Đế)
  • 154 av. J.C.: rébellion des Sept Royaumes.
  • 141-87 av. J.C. : règne de Wudi. (Hán Vũ Đế)
  • 87-74 av. J.C.: règne de Zhaodi. (Hán Chiêu Đế)
  • 80-68 av. J.C.: régence du général Huo Guang
  • 74 av. J.C.: règne de 27 jours de Liu He, empereur destitué.
  • 74-48 av. J.C.: règne de Xuandi. (Hán Tuyên  Đế) 
  • 48-33 av. J.C.: règne de Yuandi. (Hán Nguyên Đế) 
  • 33-7 av. J.C.: règne de Chengdi (Hán Thành Đế) 
  • 7-1 av. J.C.: règne de Aidi. (Hán Ai Đế)
  •  1 av.J.C.-5 après .J.C. : règne du jeune empereur Pingdi, empoisonné par Wang Mang. (Hậu Phế Đế)

 Une fois au pouvoir, Wang Mang (Vương Mãng) entama une série de réformes monétaires (3 fois en 9, 10 et 14 après .J.C.) et économiques du pays. Les classes les plus touchées étaient les nobles et les commerçants car à chaque changement de la monnaie, les pièces anciennes étaient échangées pour les neuves à un taux moins avantageux, ce qui incita les gens à fabriquer des fausses pièces au lieu de perdre leur valeur au change. Le faux-monnayage était sévèrement puni. Par contre, les paysans n’étaient pas touchés par cette réforme car ils vendaient leurs céréales en faible quantité pour l’achat des denrées nécessaires sur le marché et ils n’avaient aucun souci concernant le numéraire. Dès lors, Wang Mang s’attira la haine des nobles et des commerçants riches mais selon le sinologue suédois H. Bielenstein, au moment de la mise en place des réformes économiques, la véritable cause de sa chute était la série de calamités naturelles (sécheresse, inondation, sauterelles ) entraînant d’abord la famine, puis le banditisme, la révolte et enfin la guerre civile. L’inondation provoqua une vaste immigration des populations vivant dans les zones sinistrées.

Ce désastre amena les réfugiés affamés à se regrouper en bandes pillant les régions qu’ils traversaient et à se soulever contre les troupes gouvernementales censées de les réprimer. Connues sous le nom de Sourcils Rouges (Xích Mi) du fait qu’elles se teignaient en rouge les sourcils, ces hordes ne tardèrent à obtenir la première victoire en l’an 22 et commencèrent à envahir les autres régions de l’ouest. Entre-temps, il y avait des révoltes menées par l’aristocratie Han mais elles avaient toutes été étouffées et matées sévèrement car elles manquaient le soutien populaire. Il faut attendre treize années de guerre civile pour que le clan Liu retrouva confiance en Liu Xiu (ou Lưu Tú), un personnage talentueux et magnanime connu plus tard sous le nom Guangwu (Hán Quang Vũ Đế) pour restaurer l’empire et la dynastie des Han. 

C’est le début de la période des Han orientaux. (Đông Hán). Lors de son avènement au pouvoir, il ne cessa pas d’agir en faveur des pauvres et des esclaves. Contrairement à Wudi, il pratiqua la politique de non-intervention dans les pays vassaux. Pourtant c’est lui qui envoya plus tard Ma Yuan (Mã Viên) pour mater la révolte des sœurs Trưng Trắc Trưng Nhị dans le territoire des Yue. Il était considéré comme l’un des grands empereurs de la dynastie des Han avec Wudi par les historiens. 

Lors des fouilles archéologiques, on sait que les fils des Han furent en avance sur les Romains dans plusieurs domaines à cette époque. Ils furent les premiers à inventer un produit permettant de véhiculer leur pensée et leur savoir. Ils l’appelaient souvent sous le nom « zhi » ou (giấy ou papier en français). En 105 de notre ère, un eunuque de nom Cai Lun (Thái Luân) de la cour impériale observant la façon dont les guêpes se servaient pour mastiquer les fibres de bois dans la construction de leur nid cartonné, eût l’idée de les imiter et inventa ainsi le papier qui sera présenté plus tard à l’empereur Hedi (Hán Hòa Đế) de la dynastie des Han orientaux. (Đông Hán). L’archéologie a contredit récemment cette version car on a retrouvé des fragments de papiers issus des fibres végétales nettement antérieurs à l’époque de Cai Lun, certains datant du règne de Wudi et d’autres exhumés des tombes de la fin des Han occidentaux et du début des Han orientaux. Il est très fréquent de relever les incohérences chronologiques que les Chinois ont voulu introduire délibérément dans leur histoire traditionnelle établie jusque-là par les dynasties, en particulier celle des Qin et de Han, dans l’orthodoxie confucéenne et dans la période de conquête et d’annexion de nouveaux territoires si on continue à avoir un esprit cartésien.

Les démiurges chinois tels que Fuxi (Phục Hi) , Nuwa (Nữ Oa), Pangu (Bàn Cổ), Shennong (Thần Nông) ont été empruntés aux populations méridionales. C’est le cas du grand érudit chinois Ruey Yih-Fu qui voit en Fuxi et Nuwa un trait culturel spécifique des Nan Man (Man Di) (Barbares du Sud) ou celui de Le Blanc, le traducteur de Huainanzi (Hoài Nam Tử). Pour ce dernier, le cycle de Fuxi-Nuwa est une tradition du royaume de Chu (Sỡ Quốc). Les fils des Han introduisaient même dans leur littérature un mythe de création Pangu recueilli chez les ancêtres de Yao (Baptandier). L’archéologue chinois Yan Wenming décrit cela comme le produit unique d’une multiplicité d’origines ou il faut être comme le sinologue célèbre Chang Kwang-Chih pour parler d’un phénomène au sein d’une sphère d’interaction culturelle.  Lire la suite

Dynastie des Han: Art de vivre

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Art de vivre

Sous les Han, la société chinoise était tellement structurée de manière que seuls, les lettrés et paysans fussent bien respectés par rapport aux artisans et aux commerçants selon le Hanshu de Ban Gu au 1er siècle. Pourtant il n’y a que ces derniers qui profitaient ainsi du système économique de l’empire malgré une grande quantité de restrictions imposées par le pouvoir impérial. La multiplication des entreprises privées et l’ouverture des routes commerciales (route de la soie par exemple) leur permirent de s’enrichir facilement. Ils vendaient des commodités et des luxueuses marchandises superflues très prisées par l’aristocratie Han et les propriétaires terriens. Grâce à l’art funéraire, on est amené à tirer des enseignements utiles sur l’art de vivre ainsi que celui de divertissement de cette époque. La soie est réservée pour la cour, la noblesse et les officiels tandis que le lin est pour le peuple, dans son costume traditionnel agrémenté d’accessoires illustrant ainsi son statut social. La soie connait un remarquable essor car elle fait l’objet d’un commerce de luxe mais elle est utilisée aussi dans le système de tribut pour les Xiongnu et les pays vassaux. En 1 avant J.C., les dons de soie atteignirent leur maximum avec 370 vêtements , 30.000 rouleaux de soieries et 30000 jin de bourre de soie. Les commerçants profitèrent des échanges pour lancer un commerce lucratif avec les étrangers, en particulier avec les Parthes et les Romains. Des ateliers privés firent concurrence aux ateliers impériaux.

Bannière funéraire trouvée dans le cercueil de madame Dai

Cela favorisa la production de la soie et amplifia la diversité régionale. Le tissage révèle un haut niveau de technicité car une chemise de soie longue de 1,28 m et d’une envergure de 1,90 m trouvée dans la sépulture de la marquise Dai ne pesait que 49 grammes. Outre la bannière de soie recouvrant le cercueil de la défunte et décorée de peintures illustrant la cosmogonie taoïste, on a découvert de plus les manuscrits sur soie (Yijing (Di Kinh), deux copies de Daodejing (Đạo Đức Kinh), deux traités médicaux et deux textes sur le Yin-Yang, trois cartes dans l’une des trois tombes de Mawangdui, certains étant écrits dans un mélange de lishu (écriture des scribes) et de xiaozhuan (petite écriture sigillaire) datant du règne de Gaozu (Hán Cao Tổ), d’autres rédigés complètement en lishu datant du règne de Wendi. Malgré son prix onéreux, la soie est préférée car elle est plus maniable, plus légère et plus facile à transporter par rapport aux fiches en bois. Sous les Han, la laque dont le travail est encore considéré comme un artisanat raffiné, commença à envahir les demeures des riches.

Ceux-ci, à l’imitation de l’aristocratie du royaume de Chu, se servaient pour la table, de la vaisselle en bois laqué, le plus souvent rouge à l’intérieur et noir à l’extérieur avec des motifs peints rehaussés, ces couleurs correspondant bien à celles du Yin (noir) et du Yang (rouge).

Il en est de même pour les plateaux et les boîtes destinées à ranger les vêtements pliés, les objets de toilette, les manuscrits etc.. Pour les familles princières, c’est le jade qui remplace le laque. Quant aux gens du peuple, la céramique est utilisée  avec le bois pour leur vaisselle. Semblables à des plateaux individuels circulaires ou rectangulaires, les tables basses, en général sur pieds, sont utilisées pour servir les repas. Ceux-ci sont bien garnis avec plats, baguettes (kuaizi), cuillères, coupes à oreilles erbei pour boire de l’eau et de l’alcool. En ce qui concerne la nourriture de base, le millet et le riz sont les céréales les plus appréciées.

Le millet est réservé pour les jours de fête dans le nord de la Chine tandis que le riz, produit de l’ancien royaume de Chu, est cantonné dans le Sud de la Chine car il s’agit d’un produit de luxe. Pour les pauvres, le blé et le soja restent dominants dans leur repas. L’alimentation chinoise est à peu près identique à ce qu’elle était à l’époque de Qin. Le geng, une sorte de ragoût, reste le plat traditionnel des Chinois où sont mélangés des morceaux de viande et des légumes. Mais, suite à l’expansion territoriale et à l’arrivée et l’acclimatation de nouveaux produits venant d’autres coins de l’empire, les innovations commencent à apparaître peu à peu dans la fabrication des nouilles, des plats  à la vapeur ainsi que des gâteaux à partir de la farine de blé.

Le rôti, le bouilli, le frit, la cuisson à l’étouffée et à la vapeur font partie des modes de cuisson. On se sert de la natte pour s’asseoir dans toutes les couches de la société jusqu’à la fin de la dynastie. Elle est maintenue en place aux quatre coins par des petits poids en bronze et de forme sphérique représentant des animaux lovés: tigres, léopards, cerfs, moutons etc. Pour pallier à l’inconfort provoqué par la station agenouillée sur les talons, on se sert des appui-dos ou des appui-bras en bois laqué. La natte est employée aussi dans le centre et le sud de la Chine par les gens modestes pour dormir. Par contre dans le nord de la Chine, à cause du froid, on doit recourir à un kang, une sorte de lit en terre revêtu de briques et recouvert de nattes et de couvertures. Sous ce kang, il y a un système de canalisations permettant de diffuser la chaleur entretenue à partir d’un foyer situé à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison.

Loisirs et plaisirs ne sont pas oubliés non plus au temps des Han

Grâce aux textes, on sait que la tradition musicale de Chu a tenu une place importante dans la cour des Han qui continuait à l’apprécier. Selon le sinologue français J.P. Diény, les Han préférèrent à toute autre musique celle qui faisait pleurer. Les thèmes favoris dans les chansons tournaient autour de la séparation, de la fuite du temps et des plaisirs.

C’est dans les tombes princières qu’on découvre les figurines de danseuses (mingqi)(minh khí). Celles-ci révèlent à travers leur geste, l’habileté à tracer des arabesques dans l’air avec les longues manches de leur robe. Les danses basées sur les mouvements des vêtements provoqués par la torsion du corps et par les bras donnent à la danseuse accompagnée par le chant parfois mélancolique, un portrait vivant de l’art chorégraphique des Han. Pour ces derniers, la famille est dans la conception confucianiste, l’unité de base du système social autour de laquelle s’effectuent le culte des ancêtres, les rites, les banquets et les mariages qui donnent durant toute l’année tant d’occasions et de prétextes pour la musique de les accompagner et de rendre harmonieuse la vie. Etant symboles d’autorité et de pouvoir, les carillons de bronze ne peuvent pas être absents. Ils sont utilisés fréquemment dans les cérémonies rituelles mais aussi dans la musique de cour. Grâce aux fouilles archéologiques, on sait que la vie des cours princières Han était ponctuée de banquets, de jeux et de concerts accompagnés de danses et de l’acrobatie. Quant au divertissement, il était réservé uniquement aux hommes. Le liubo (une sorte de jeu d’échecs) était l’un des jeux les plus populaires de l’époque avec le jeu des dés pouvant compter jusqu’à 18 faces. Il vaut mieux jouer plutôt rester oisif, c’est le conseil de Confucius donné dans ses « Entretiens ».

Contrairement à l’archéologie des périodes antérieures, celle des Han nous permet d’accéder au domaine de l’intime comme le maquillage des femmes. Celles-ci recourent au fond de teint de poudre de riz ou de céruse pour maquiller leur visage. Les taches rouges sont appliquées sur les pommettes, les cernes sous les yeux, les mouches sur la joue, la touche de couleur sur les lèvres etc… L’éducation des jeunes fut prioritaire à l’époque des Han. Dès l’enfance, on inculpait l’obéissance, la politesse et le respect envers les aînés. À dix ans, le garçon commençait à recevoir les leçons d’un maître. Il devait étudier les Entretiens de Confucius (Lunyu), la Classique de la piété filiale (Xiao jing) etc. avant d’aborder entre quinze et vingt ans la lecture des Classiques. Considérée comme inférieure à l’homme, la femme était obligée d’apprendre dès son jeune âge le travail de la soie, la cuisine et posséder les qualités majeures qui lui étaient inculquées: la douceur, l’humilité, la maîtrise de soi. Elle devait être soumise aux trois obéissances (Tam Tòng): enfant à son père, mariée à son époux, veuve à son fils. Elle pouvait être mariée vers 14-15 ans dans le but d’assurer la pérennité de la lignée familiale. Malgré ces contraintes confucéennes, la femme continuait à exercer un réel pouvoir au sein de la structure familiale, notamment dans la relation entre mère et fils.

Le souci d’honorer les défunts amène les Han, en particulier ceux de l’Ouest de créer des sépultures extravagantes et de véritables trésors qu’étaient des suaires de jade pour la quête d’immortalité. C’est le cas de la sépulture du père de l’empereur Wudi, Han Jing Di. Pour le moment, les archéologues ont déjà extrait plus de 40 000 objets funéraires aux alentours du tumulus de l’empereur. Il faut s’attendre que tout ce complexe funéraire livre entre 300.000 et 500.000 objets car il reste outre le tumulus, deux fosses distinctes à explorer, celle de l’impératrice et de la concubine favorite Li de cet empereur. Selon un archéologue chinois chargé de cette exploration, ce n’est pas l’importance du nombre d’objets découverts mais c’est plutôt celle de la signification de chacune des trouvailles récupérées dans ce complexe funéraire. On est amené à croire que les Han occidentaux ont l’habitude de priser les monuments funéraires vraiment grandioses malgré leur parcimonie révélée à travers une série d’objets qui sont beaucoup plus petits que ceux des tombes Qin.[RETOUR]

 

Chronologie des Han occidentaux (Suite)

Les tombes des princes Han

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Analogue à leur prédécesseur Qin Shi Huang Di, les empereurs de la dynastie des Han envoyèrent, durant leur règne, des émissaires à la recherche des endroits paradisiaques dans le but de chercher l’immortalité et d’accéder au monde divin. Ces terres mythiques sont  associées souvent à l’île Penglai (đảo Bồng Lai) située à l’est et au mont Kunlun (Côn Lôn) à l’ouest dans les croyances de l’époque des Han. C’est la montagne où demeure la Reine Mère de l’Ouest (Tây Vương Mẫu)(Xiwangmu) ayant détenu l’élixir d’immortalité. C’est pour cette raison qu’on trouve sa présence récurrente dans le décor des tombes des Han. Cela témoigne non seulement de sa popularité mais aussi de la conception taoïste liée à la prolongation de la vie au-delà la mort. Selon certaines rumeurs non vérifiées et injustifiées, Zhang Quian fut chargé au départ par Wudi pour rechercher les recettes d’immortalité du côté du mont Kunlun, la demeure occidentale des immortels. Vêtus toujours d’une tunique longue, ceux-ci ont un visage allongé et anguleux, une large bouche au dessus d’un menton pointu, des sourcils arqués et de larges oreilles, ce qui leur donne une silhouette assez étrange et un aspect émacié. Une fois le dao atteint, ils ont des ailes aux épaules. Dans la conception taoïste de l’au-delà, pour garder l’intégrité physique du défunt et l’immortalité de son âme, il faut obturer les 9 orifices de son corps par les pièces en or et en jade. (bouche, oreilles, yeux, narines, urètre, rectum).

Puis il faut faire porter au défunt un masque ou un costume de jade dont l’utilisation est régie par un protocole hiérarchique très strict.

Pour les empereurs, le costume de jade est cousu de fils d’or. Quant aux rois et autres dignitaires moins importants, leur costume de jade n’a que des fils en argent ou en cuivre. L’emploi du costume reflète la croyance des Han en la pérennité de l’âme dans l’au-delà car on attribue  au jade des propriétés apotropaïques permettant de favoriser l’immortalité de l’âme.

À l’époque des Han, la conception dualiste de l’âme fut évoquée dans plusieurs textes chinois comme le Huainanzi de Liu  An (Hoài Nam Tữ). Chaque individu a deux âmes: l’une appelée hun va au ciel et l’autre appelée po disparaît physiquement avec le défunt. Pour empêcher l’âme hun de s’échapper par les orifices du visage, le masque ou le costume s’avère indispensable.

Cette conception dualiste de l’âme est-elle vraiment chinoise ou empruntée à une autre civilisation, celle des Baiyue? On la trouve chez les Mường, les cousins des Vietnamiens, vivant dans les coins les plus refoulés des régions montagneuses du Vietnam. Pour les Mường, il y a dans un être humain plusieurs âmes qu’ils nomment wại. Celles-ci se divisent en deux catégories: wại kang (les âmes fastueuses) et wại thặng (les âmes dures). Les premières sont supérieures et immortelles tandis que les secondes, attachées au corps, sont mauvaises. La mort n’est que la conséquence de l’évasion de ces âmes.

Il est important de rappeler que la culture du royaume de Chu (Sỡ Quốc) conquis par Qin Shi Huang Di lors de l’unification de la Chine avait une originalité particulière, une langue propre, celle des Bai Yue. Il existe à partir de l’époque des Qin-Han, une institution impériale, les fangshi qui étaient des lettrés locaux considérés comme des magiciens spécialisés dans les rites aux étoiles et dans les recettes du gouvernement.

Leur rôle consistait à recueillir chacun dans son territoire propre, les procédés rituels, les croyances, les médecines locales, les systèmes de représentations, les cosmologies, les mythes, les légendes au même titre que les produits locaux et à les soumettre à l’autorité politique afin que celle-ci pût les retenir ou non et les incorporer sous forme de règlements dans le but d’augmenter la puissance impériale dans une nation ethnologiquement très diversifiée et de donner à l’empereur les moyens de sa vocation divine. Tout devait être collecté et ajouté au service du fils du Ciel dans le but d’asseoir sa légitimité sur des territoires récemment conquis aux barbares.

___C’est l’un des traits caractéristiques de la culture chinoise : Elle sait accepter et absorber les cultures étrangères sans qu’on puisse jamais parler de vacillation ou de modifications culturelles.___

C’est ce qu’a écrit le célèbre philosophe chinois du XXème siècle Liang Shuming dans l’introduction de son ouvrage intitulé « les idées maîtresses de la culture chinoise » (traduction de Michel Masson). Cela rejoint la remarque suivante qu’a soulignée l’ethnologue et sinologue française Brigitte Baptandier dans son texte de conférence lors d’une journée d’étude de l’APRAS sur les ethnologies régionales à Paris en 1993:

La culture chinoise s’est donc formée au cours des siècles comme une sorte de mosaïque de cultures. II faut une lente perfusion de sang barbare à la Chine  en réadaptant cette belle formule de l’historien F. Braudel pour la France avec les barbares.



Les brûle-parfum boshanlu (encensoir en forme de montagne Bo) étaient censés de représenter les montagnes mythiques baignées de nuages et de vapeurs qi (énergie cosmique vitale). La popularité de ces brûle -parfums était due en grande partie à la pensée des Han sur l’immortalité et au culte des monts sacrés.

Boshanlu


Selon l’estimation du doyen des archéologues chinois Wang Zhongsu, depuis 1949 il y a plus de 10.000 tombes fouillées pour la seule dynastie des Han. Grâce aux découvertes archéologiques majeures des tombes de Mme Dai et de son fils à Mawangdui (Mã Vương Đôi) (Changsa, Hunan), (168 av. J.C.) ou de la tombe du fils de l’empereur Jindi, le prince Han Liu Sheng et de son épouse Dou Wan (Mancheng, Hebei) (113 av. J.C.) ou encore de la tombe de Zhao Mo (Triệu Muội), petit-fils de Zhao Tuo (Triệu Đà) et roi de Nanyue (Xianggang, Guangzhou) (120 av. J.C.), les archéologues commencent à mieux connaître l’art des Han à travers des milliers d’objets d’exception en jade, en fer et en bronze, des céramiques, des laques etc… Ceux-ci témoignent de l’opulence et de la puissance des cours princières sous les Han. Ils sont parfois des exemplaires uniques révélant non seulement le travail technique de belle facture et la préciosité des matériaux mais aussi la particularité régionale. Lors des fouilles, les archéologues ont constaté qu’il y a une rupture dans l’art chinois, un changement profond correspondant historiquement au développement des empires unifiés (Qin et Han) et au contact des influences étrangères. La présence des objets séculaires, en particulier celle de la vaisselle en bronze qu’on est habitué à retrouver à l’époque des Zhou, cède la place au développement de l’art figuratif et des représentations imagées. Il y a incontestablement l’influence notable des autres sphères culturelles dans le domaine de l’art Han, en particulier celui de la culture matérielle. Désormais, le culte des ancêtres ne se déroulait plus au temple comme cela avait été effectué à l’âge du bronze mais il avait lieu même dans les tombes et dans les sanctuaires proches de celles-ci. De plus, à l’image de l’empereur Qin Shi Houang Di, les empereurs Han et leurs princes avaient tendance de faire de la tombe une réplique de leur demeure royale terrestre.

Cette conception remonta à l’époque des Zhou (Nhà Châu) et fut illustrée fréquemment dans les pratiques funéraires des élites du royaume de Chu.(Sỡ Quốc). Analogues à ces dernières, les Han croyaient en la pérennité de l’âme dans le monde de l’au-delà. La vision de la mort était considérée comme une continuité de la vie. Cette croyance continue à être vivace aujourd’hui en Chine lors de la fête de Qingming (lễ thanh minh) avec les sacrifices offerts aux ancêtres: des billets factices et des objets funéraires brûlés. C’est pour cette raison qu’on retrouve lors des fouilles, tout ce qu’ils possédaient de leur vivant: des objets préférés, des figurines en terre cuite représentant leur domesticité ainsi que des linceuls de jade permettant de réduire la mort à néant. Les tombes impériales des Han sont signalées par la présence d’un haut tumulus artificiel situé dans une enceinte rectangulaire où se trouvent également les sépultures et les fosses annexes. La structure de leurs tombes devient de plus en plus complexe et rivalise souvent avec celle de leur palais avec des fosses séparées et ayant chacune une fonction distincte (magasin, écurie, cuisine, salle de banquet etc…). C’est le cas du site de Liu Qi connu sous le nom d’empereur Jindi et de sa femme, l’impératrice Wang dans la banlieue Xian. C’est dans ces fosses qu’on retrouve des objets de luxe (vases, bassins, brûle-parfums, miroirs, poids pour les nattes, chaudrons, lampes, poignards etc…) ou de la vie quotidienne (céréales, tissus, viande etc…) du défunt qui laissent pantois et muets d’admiration les archéologues, à côté des figurines (ou mingqi) de terre cuite. Celles-ci peuvent être soit des figurines d’animaux domestiques soit des statuettes humaines.

Grâce à la route de la soie et à l’expansion chinoise, un grand nombre de traditions artistiques régionales, de modes étrangères et de produits nouveaux contribuaient à la floraison artistique des Han. Le cosmopolitisme joua certainement un rôle important à cette époque. La splendeur des objets de luxe retrouvés dans les tombes révèle non seulement le faste et le raffinement des cours princières mais aussi le goût de l’exotisme.

Les danses et musiques de Chu, les chants de Dian, l’art des baladins d’Asie Centrale renouvellent les divertissements de la cour. Les contacts avec les arts de la steppe favorisent l’enrichissement du répertoire décoratif.

Analogue au jade, le bronze était l’un des matériaux très prisés par les Chinois. A l’époque des Han, la popularité du bronze commença à décliner car pour le culte des ancêtres, on n’eut plus besoin des ensembles complets de vases rituels en bronze mais on préféra à leur place des objets en laque à l’imitation du royaume de Chu. Ce dernier avait eu l’occasion de les décorer fréquemment avec des motifs ou des figures d’une grande imagination selon sa mythologie propre à l’époque des Royaumes Combattants.

Malgré le déclin visible dans les tombes des princes Han, le bronze était très utilisé dans les ornements de char et dans les objets de luxe retrouvés.

[RETOUR]

 

 ART DE VIVRE (SUITE)

Les bronzes de Sanxingdui (Part 2)

Version vietnamienne (2ème partie)

English version (Part 2) 


D’autres traits caractéristiques trouvés à Sanxingdui n’ont pas d’équivalent dans l’art des Shang. C’est le cas de la décoration végétale illustrée par le martelage des feuilles en or ou en cuivre et par la forme d’arbres ou de boutons de fleurs. Une autre source d’inspiration majeure se retrouve dans le thème de l’oiseau. Qu’il s’agisse d’hommes ou d’animaux, l’artiste de Sanxingdui réussit à leur donner avec agilité non seulement une stylisation assez poussée mais aussi des formes d’expression très naturalistes. Ce n’est le cas de l’art des Shang où l’artiste tend à transformer l’aspect ou la forme de l’animal par une stylisation assez excessive, loin de la réalité


 

 

Repères chronologiques

 

Vers 1900-1500: culture d’Erlitou. Début de l’âge du bronze en Chine. Période des Xia? (Nhà Hạ)

Vers 1500-1300: phase Erligang de la dynastie des Shang (Nhà Thương)

Vers 1300-1050: phase Anyang de la dynastie des Shang (Nhà Ân)

Vers 1200 av. J.C: Fosses n°1 et n°2 de Sanxingdui. Sichuan

Vers 1200-1000 av. J.C: phase d’occupation du site de Jinsha, Chengdu, Sichuan.

Vers 1050-256 av. J.C.: dynastie des Zhou (Nhà Châu).

316 av. J.C.: conquête du Sichuan par les armées de la principauté de Qin (Nhà Tần).


Trouvailles archéologiques de la dynastie des Shang

 Musée Cernusci

Lors de la fouille des fosses n°1 et n°2, on s’aperçoit que malgré la période contemporaine des Shang, la tradition de Sanxingdui diffère complètement de celle de ces derniers car elle présente plusieurs traits spécifiques et originaux. D’abord les élites de Sanxingdui n’ont pas utilisé les vases zun de la même manière que les Shang. Elles s’en ont servi pour stocker certains biens de prestige et de valeur comme les cauris marins, une sorte de monnaie d’échange en raison de leur rareté.                 

C’est ce qu’on a découvert grâce à la statue d’un personnage portant une vase zun trouvée dans la fosse n°2. Ce n’est pas le cas des Shang dont les vases zun aux formes diverses possèdent chacune un rôle très précis afin d’honorer le culte de leurs ancêtres: servir et boire du vin, présenter les mets, cuire les offrandes de viande etc. Puis la représentation de la figure humaine fait partie de l’art de Sanxingdui. Le nombre de têtes et de masques est impressionnant et ne peut pas passer inaperçu pour les visiteurs et les archéologues lors de la première découverte de cet art. Par contre, dans l’art des Shang, l’homme n’est pratiquement pas représenté.

Contrairement aux bronziers des Shang qui étaient connus pour la fabrication des vases rituels dont certaines pouvaient atteindre 1 mètre de hauteur, ceux de Sanxingdui ont préféré les sculptures souvent audacieuses à la demande des élites locales. Ils ont été obligés d’adapter les techniques importées et de créer de nouveaux procédés, en particulier la soudure pour leurs propres réalisations.

En examinant les objets trouvés dans les fosses de Sanxingdui, les archéologues ont été amenés à la conclusion que les traditions de Sichuan et d’Anyang s’opposent nettement dans leurs pratiques sacrificielles respectives. Contrairement aux dirigeants d’Anyang honorant seulement le culte des ancêtres, les élites de Sanxingdui vénéraient à la fois les ancêtres et le soleil. Le fait de découvrir plus tard à Jinsha considéré par les archéologues comme le site assumant la continuité de la culture de Sanxingdui, le regroupement de quatre oiseaux entourant le soleil sur un ornement en or ou la statue debout en bronze ayant sa coiffe en forme du soleil, atteste incontestablement le culte du soleil. Celui-ci était une pratique très courante dans les anciennes civilisations du monde.

Selon le chercheur chinois Shi Jingsong, toutes les trouvailles de la fosse n°2 peuvent se répartir en deux groupes: le premier ayant trait à des objets dont les motifs sont similaires à ceux trouvés sur les récipients en bronze dans la plaine centrale des Shang, le second identifié par des figurines ou par des motifs décoratifs relatant le soleil. Pour lui, il n’y a aucun doute sur le partage du pouvoir entre le roi et le prêtre et la coexistence des temples religieux et ancestraux dans la civilisation de Sanxingdui.

Il s’agit probablement d’un royaume civilisé investi de pouvoirs théocratiques, ce qui permet de supposer un système religieux et social à échelons multiples à travers ses vestiges découverts.

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English version (2nd part)

Other characteristic features found in Sanxingdui have no equivalent in Shang art. This is the case of plant decoration illustrated by the hammering of leaves in gold or copper and by the shape of trees or flower buds. Another major source of inspiration is found in the theme of the bird. Whether it is humans or animals, the artist of Sanxingdui succeeds in giving them with agility not only a fairly advanced stylization but also very naturalistic forms of expression. This is not the case in Shang art where the artist tends to transform the appearance or form of the animal by a rather excessive stylization, far from reality.

During the excavation of Pits 1 and 2, it was discovered that, despite the contemporary period of the Shang, the Sanxingdui tradition differs completely from that of the Shang, as it presents several specific and original features. First, the elites of Sanxingdui did not use zun vessels in the same way as the Shang. They used them to store certain prestigious and valuable goods, such as sea cowries, a kind of currency due to their rarity.
This was discovered thanks to the statue of a figure carrying a zun vessel found in Pit 2. This is not the case for the Shang, whose zun vessels of various shapes each had a very specific role to honor the cult of their ancestors: serving and drinking wine, presenting food, cooking meat offerings, etc. Moreover, the representation of the human figure is part of the art of Sanxingdui. The number of heads and masks is impressive and cannot go unnoticed by visitors and archaeologists when this art is first discovered. On the other hand, in Shang art, humans are practically not represented.

Unlike Shang bronze workers, who were known for crafting ritual vessels, some of which could reach a height of one meter, those of Sanxingdui preferred the often bold sculptures requested by local elites. They were forced to adapt imported techniques and develop new processes, particularly welding, for their own creations.

By examining the objects found in the Sanxingdui pits, archaeologists concluded that the traditions of Sichuan and Anyang contrasted sharply in their respective sacrificial practices. Unlike the Anyang rulers, who honored only ancestor worship, the Sanxingdui elites venerated both ancestors and the sun. The later discovery at Jinsha, considered by archaeologists to be the site that represents the continuity of the Sanxingdui culture, of the grouping of four birds surrounding the sun on a gold ornament, or of the standing bronze statue with its headdress in the shape of the sun, undeniably attests to sun worship. This was a very common practice in the ancient civilizations of the world.

According to Chinese researcher Shi Jingsong, all the finds from Pit No. 2 can be divided into two groups: the first relating to objects whose motifs are similar to those found on bronze vessels in the central plain of the Shang, the second identified by figurines or decorative motifs depicting the sun. For him, there is no doubt about the sharing of power between king and priest and the coexistence of religious and ancestral temples in the Sanxingdui civilization. It was probably a civilized kingdom invested with theocratic powers, which allows us to suppose a multi-level religious and social system through its discovered remains.

Chronological benchmarks

Around 1900-1500: Erlitou culture. Beginning of the Bronze Age in China. Xia period? (Nhà Hạ)

Around 1500-1300: Erligang phase of the Shang dynasty (Nhà Thương)

Around 1300-1050: Anyang phase of the Shang dynasty (Nhà Ân)

Around 1200 BC. B.C.: Pits No. 1 and No. 2 of Sanxingdui. Sichuan

Around 1200-1000 BC. J.C: occupation phase of the site of Jinsha, Chengdu, Sichuan.

Around 1050-256 BC. BC: Zhou dynasty (Nhà Châu).

316 BC 1500 BC: conquest of Sichuan by the armies of the principality of Qin (Nhà Tần).

Références bibliographiques

Les bronzes du Sichuan. Chine

Connaissance des Arts

Alain Thote.

Paris Juillet 2017

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Di chỉ Tam Tinh Đôi (phần 2)

 

version française

Có những nét đặc trưng khác  tìm thấy ở di chỉ Tam Tinh Đôi  mà  không có nét tương đương như vậy ở trong nghệ thuật của triều đại Thương. Đó là việc trang trí thực vật được biểu lộ qua các lá bằng vàng hay đồng và các hình dáng cây  cỏ hoặc các đọt bông.  Một nguồn cảm hứng khác trọng đại được gặp gỡ lại ở trong đề tài  chim. Dù  hiện vật là người hay thú, nghệ nhân cũng đạt được kết quả  mỹ mãn với sự khéo léo trong việc tạo  ra  một phong cách khá tiên tiến mà còn có những biểu hiện rất tự nhiên.  Ngược lại trong nghệ  thuật của nhà  Thương thì nghệ nhân thường có khuynh hướng biến đổi   một cách quá đáng hình dáng con vật khiến  trông thấy  không có thực tế.
 

 


 

Thứ tự thời gian

Từ 1900-1500:  Văn hóa Erlitou. Khởi đầu thời kỳ đồ đồng . Nhà Hạ?

Từ 1500-1300: Giai đọan  Erligang của nhà Thương.

Từ 1300-1050:  Giai đọan  An Dương (Nhà Ân-Thương)

Từ 1200 TCN: Hầm  số 1 và 2 của Tam Tinh Đôi . Tứ Xuyên

Từ 1200-1000 TCN: Giai đọan  định cư ở di chỉ Jinsha (Thành Đô, Tứ Xuyên)

Từ 1050-256  TCN : Triều đại Nhà Châu.

316  TCN:  Thôn tính Tứ Xuyên  bởi  quân nhà Tần.


Lúc khai  quật các hầm số 1 và 2 thì các nhà khảo cổ mới nhận thấy dù cùng thời với nhà Thương, truyền thống ở di chỉ Tam Tinh Đôi hoàn toàn khác hẳn vì nó có nhiều nét độc đáo và cá biệt. Trước hết các dòng qúi tộc ở Tam Tinh Đôi không dùng các chậu zun tựa như triều đại nhà Thương. Họ chỉ dùng các chậu nầy để trữ các vật có giá trị hay có mang tính cách quyền lực và uy tín chẳng  hạn võ óc, một thứ  tiền để trao đổi vì hiếm có. Cụ thể là pho tượng đội một  cái chậu « zun » tìm thấy  khi lúc khai quật hầm số 2. Ngược lại với triều đại nhà Thương thì các chậu zun dù  có  nhiều hình dáng  không giống nhau nhưng mỗi chậu có vai trò rõ ràng trong việc cúng tế tổ tiên:  dùng và uống rượu, trưng bày các thức ăn,  nấu các đồ cúng vân vân .. Mặt con người được thể hiện không ít trong nghệ thuật của Tam Tinh Đôi.  Số lượng tượng đầu người  và mặt nạ rất đáng kể và không thể nào  không làm các  du khách và các nhà khảo cổ không để ý khi đến  khám phá lần đầu nghệ thuật nầy.  Ngược lại trong nghệ thuật của nhà Thương, con người hầu như không có được sự tượng trưng  nào cả. 
 

Cổ vật nhà Thương

 Bảo tàng viện Cernuschi (Paris)   

Ngược lại các nghệ nhân của nhà Thương biết đến qua sự sáng tạo các chậu nghi lễ mà có cái có thể cao đến 1 thước , các thợ đồng của Tam Tinh Đôi thường  liều lĩnh chọn làm các tác phẩm điêu khắc theo sự đòi hỏi của tầng lớp ưu tú nội địa.  Họ buộc lòng phải làm thích hợp các kỷ thuật du nhập và sáng tạo các phương pháp mới đặc biệt là việc hàn nối để thực hiện các công trình riêng tư.

Khi khám nghiệm các cổ vật tìm thấy trong các hố của di chỉ Tam Tinh Đôi, các nhà khảo cổ  đi đến kết luận  rằng các phong tục có ở Tam Tinh Đôi và An Dương  rất tương khắc rõ ràng trong việc tế lễ.  Ngược lại các lãnh đạo ở An Dương chỉ có lòng tôn kính tổ tiên thì các tầng lớp chính trị ở Tam Tinh Đôi rất sùng kính tổ tiên lẫn mặt trời.  Việc khám phá sau nầy  Jinsha được các nhà khảo cổ xem là di chỉ có nhiệm vụ đảm nhận việc tiếp tục văn hóa Tam Tinh Đôi và việc tập hợp lại 4 con chim xung quanh mặt trời trên một cổ vật trang trí bằng vàng hay là pho tượng đứng thẳng bằng đồng có cái mũ hình dáng mặt trời , minh chứng không phủ nhận được việc sùng kính tôn thờ mặt trời. Đây là một thói quen được  phổ biến trong các nền văn minh cổ đại ở trên thế giới.  

Theo nhà nghiên cứu Trung Hoa Shi Jingsong, tất  cả hiện vật tìm thấy trong hố số 2 được chia ra thành hai loại:  loại thứ nhất có liên quan đến các hiện vật mà các mô típ tựa như các mẫu hình đựợc trông thấy trên các đồ đựng bằng đồng thuộc về vùng trung nguyên  của nhà Thương còn loại thứ nhì được nhận dạng nhờ các tượng nhỏ hay các mô típ trang trí liên quan mặt trời.  Theo ông , không có sự nghi vấn   trên  sự phân chia quyền lực giữa vua và thầy tế lễ nhất là thể hiện việc cùng tồn tại các đền thờ tôn giáo và tổ tiên trong văn hóa Tam Tinh Đôi. Chắc chắn đây là một vương quốc văn minh có một chế độ thần quyền vì vậy có thể giả  định một hệ thống tôn giáo và xã hội có nhiều bậc cấp qua các cổ vật được khám phá.
 

 

Tài liệu tham khảo

Les bronzes du Sichuan. Chine

Connaissance des Arts

Alain Thote.

[Trở lại phần đầu]

Les bronzes de Sanxingdui (Part 1)

Version vietnamienne

English version 

Depuis la découverte d’un grand nombre d’éléments de jade par le hasard à partir  d’un coup de pioche effectué en 1929 par un fermier, suivie ensuite par les deux fouilles sacrificielles en 1986 par les archéologues chinois, Sanxingdui révèle un pan inconnu de la civilisation de Sichuan. Jusqu’alors, selon les textes chinois, la civilisation chinoise émerge seulement dans la plaine centrale dont le cœur antique reste Anyang, l’ancienne capitale des Shang. C’est dans l’historiographie traditionnelle, que Yu le Grand, (Đại Vũ) le dompteur des eaux et le fondateur de la dynastie mythique des Xia, aurait le mérite d’inventer la métallurgie dans la vallée du fleuve jaune. Désormais, les archéologues sont obligés de réévaluer leurs idées sur les premiers développements de l’âge du bronze car il y avait à cette époque  d’autres foyers de civilisation aussi originaux et contemporains des Shang.

L’image idéale d’une civilisation chinoise issue d’Anyang (An Dương)  s’effrite depuis la découverte du site Sanxingdui car ce dernier, situé dans une périphérie barbare, révèle une culture aussi sophistiquée que celle des Shang et ignorée jusque-là par les historiens chinois et par les écrits. Selon l’expert en archéologie Task Rosen du « British Museum », la découverte de la culture de Sanxingdui semble être plus remarquable que celle des guerriers et des chevaux en terre cuite de Qin Shi Huang Di à Xian. Les quatre plaques incrustées de turquoise et trouvées dans la fosse de Sanxingdui sont très similaires à celles rencontrées dans la région d’Erlitou (province de Henan) que les archéologues ont considéré jusqu’alors comme le berceau de la culture  du bronze chinois. Cette parenté témoigne évidemment de l’échange commercial et de la transmission de savoirs techniques sophistiqués de la plaine centrale vers le Sichuan.  Cette région du cours moyen du fleuve Bleu (ou Yangzi Jiang)(Dương Tữ Giang) a joué  peut-être, selon le sinologue Alain Thote, le relais dans cette transmission.

Les résultats de l’analyse isotopique du plomb dans le bronze, que ce soit celui du site Sanxingdui, de la tombe de la reine guerrière Fu Hao (Phụ Hảo) de la dynastie des Shang à Anyang (An Dương) dans la province de Henan ou de Xin’gan au Jiangxi confirment la présence irréfutable du même plomb venant de la province de Yunnan. Dans ces trois régions, la technique de fabrication est la technique de la fonte renversée dans des moules d’argile segmentés, née au XVIème siècle avant notre ère dans la culture d’Erlitou (Période Xia?)(Nhà Hạ). Sur la base de ces résultats, on est amené à supposer que ces échanges aient été établies entre différentes régions vers le milieu du IIème millénaire avant J.C. Les interactions culturelles ne sont plus mises en doute sur une vaste étendue de la Chine ancienne. Les Shang n’étaient pas les seuls à détenir le pouvoir universel comme cela a été donné par les écrits chinois mais ils avaient des voisins aussi puissants qu’eux et avec lesquels ils échangeaient des liens plus ou moins étroits.

Situé à une quarantaine de kilomètres au nord de la capitale Chengdu (Thành Đô) de Sichuan, le site archéologique Sanxingdui, proche de la ville de GuangHan (Quãng Hán) est désigné au début comme un endroit de terre damée où se trouve la formation de trois buttes (Trois Etoiles). C’est seulement lors de la découverte des deux célèbres fosses en 1986 que les archéologues commençaient à s’intéresser à ce site qui, grâce à la fouille en 1996, se révélerait être l’ancienne occupation d’une cité remontant aux environs de 1800 avant J.C. et s’étendant sur une dizaine de kilomètres. Ces deux fosses sont situées à trente mètres l’une de l’autre et ont chacune une profondeur d’environ 1,5 m et un écart d’âge de quelques décennies (30 ans au moins).

La première contient un total de 420 objets, des fragments d’os carbonisés, de défenses d’éléphants, de coquillages marins (cauris) etc. tandis que dans la deuxième il y a non seulement un nombre de pièces trois fois plus important (1300 environ) mais aussi des pièces imposantes (une gigantesque statue verticale et mince  en bronze, , des arbres sacrés en bronze et des masques anthropomorphes). Aucun ordre précis n’est établi lors du dépôt de ces pièces. Par contre ces offrandes regroupées par catégories d’objets, ont été brisées et brûlées volontairement en grande partie dans les fosses. Parmi les trouvailles archéologiques du site Sanxingdui, les plus beaux éléments restent la statue d’un personnage monumental haut d’environ 1,71 m et debout sur un socle à décor masqué (constitué de quatre masques têtes d’animaux  renversés)  et portant selon certains archéologues, dans ses mains disproportionnées, soit un ou des objets de forme cylindrique soit une défense d’éléphant et un arbre des esprits en bronze brisé, pouvant atteindre 4 m de haut dans sa reconstitution et relatant le culte du soleil.

Mais ce sont plutôt les masques saisissants de bronze qui retiennent l’attention des archéologues lors la fouille de la fosse sacrificielle n°2 car ces têtes de bronze ont chacune un aspect plus grotesque que les figures humaines, de grandes oreilles d’éléphants, un nez droit, un visage carré,  une bouche étroite occupant la largeur du visage  et des yeux un peux exagérés  ayant la forme de la graine de  l’amande. On en a retrouvé treize  au total au moment de la découverte de cette fosse.

Contrairement aux Shang laissant des inscriptions sur leurs bronzes, le site de Sanxingdui n’a donné aucune trace écrite. Les archéologues ont été contraints de lui attribuer méthodiquement le caractère profondément religieux et sacrificiel. Leur justification s’appuie d’abord sur un faisceau dense de croyances à travers les masques, les créatures hybrides entre l’homme et la bête, les dragons, les hommes-oiseaux, les objets rituels trouvés dans les fosses, puis sur l’absence d’ornements et l’état des offrandes délibérément détruites et rendues inutilisables et surtout sur le tassement de la terre de remblai en plusieurs couches marquant l’intention de vouloir sceller pour toujours  ce site. Selon Niannian Fan, un scientifique spécialisé dans l’étude des rivières à l’université de Sichuan (Chengdu), le site Sanxingdui a été enseveli par le glissement du terrain dû à la montée et descente hâtive du lit de la rivière Minjiang lors d’un séisme majeur ayant eu lieu il y a plus de 3000 ans.

Niannian Fan tente de conforter son hypothèse en trouvant dans les anciens écrits historiques, un catastrophe majeur survenu en 1099 dans la capitale des Zhou (Shaanxi). Pour lui, les habitants de Sanxingdui furent obligés de transférer à cette époque leur cité à Jinsha, distant de 50 km de Sanxingdui et situé sur les berges de la rivière Modi. Malgré cela, l’hypothèse du séisme et du glissement du terrain n’est pas très convaincant car il ne peut pas expliquer les raisons pour lesquelles les objets rituels ont été cassés délibérément avant d’être jetés dans les fosses de Sanxingdui à l’époque où ce dernier fut abandonné.

Selon le sinologue français Alain Thote, du fait de ses débordements, la rivière traversant  le site était certainement responsable de la disparition d’une partie des vestiges située  au cœur de la cité Sanxingdui. Outre les raisons inconnues de l’abandon précipité  du site Sanxingdu et de son futur remplacement par le site Jinsha découvert en 1996 dans la banlieue ouest de Chengdu, la découverte continue à être empreinte de mystère et éveiller l’intérêt et la soif de la connaissance de la vérité. Certains objets ont trouvé une explication probante, d’autres restant en suspens jusqu’à aujourd’hui. Depuis longtemps, on a cru que le royaume de Shu (Thục Quốc) appartenait à la légende mais la découverte de Sanxingdui révèle désormais non seulement son existence datant d’au moins de 5000 ans à 3000 ans mais aussi la complexité de ses rites à travers ses artefacts fascinants et étranges. Ceux-ci sont principalement les têtes humaines fabriquées dans un système très élaboré de conventions propres à l’art de Sanxingdui dans le but de les mettre à distance par rapport au monde réel et  d’éviter de refléter exactement ce dernier.

Par contre, aucun souci d’individualisation n’est trouvé dans toutes ces têtes. La fosse n°1 contenait 13 têtes humaines en bronze tandis que dans la deuxième fosse, il y avait quarante quatre dont quatre étaient partiellement recouvertes d’une feuille d’or. De faible épaisseur, celle-ci était découpée et incisée ou martelée selon une technique proche du repoussé. Sa présence est décelée soit sur les ornements de l’arbre en bronze, soit sur les masques ou sur une canne longue de 142 cm dans les deux fosses de Sanxingdui et sur le site de Jinsha. En l’état des connaissances des archéologues,  les feuilles d’or associées aux objets rituels étaient à la fois minces,  légères et assez peu décorées. De plus, l’or n’était pas fondu à la cire perdue. Ce matériau précieux provenait probablement des gisements aurifères de Sichuan connue autrefois comme une région riche en ressources minières. C’est l’une des caractéristiques de l’art de Sanxingdui car l’or n’était pas utilisé encore à la fin du IIème millénaire avant notre ère à la capitale Anyang des Shang contemporains dans leur art.

Lame de cérémonie zhang (Nha chương)

Connues sous le nom de « zhang », les lames en jade ou taillées dans des pierres ayant l’aspect du jade se terminent   en une ou deux pointes et constituent la deuxième caractéristique trouvée dans l’art de Sanxingdui. Leur possession témoigne de l’appartenance à un certain rang dans la société de Sanxingdui. Elles semblaient revêtir à cette époque, une importance particulière dans les cérémonies rituelles réservées aux élites de Sanxingdui. Ces dernières devaient s’en servir en les prenant à deux mains en avant de leur poitrine, dans une attitude déférente en présence du roi ou dans un geste d’offrande devant les dieux. Selon le sinologue Alain Thote, rien n’est  permis de trancher encore entre ces deux théories.

Leur emploi connut un succès inouï révélé à Sanxingdui par la multitude des formes et l’enrichissement du décor finement incisé à l’aiguille. Cela témoigne incontestablement de la volonté de développer une recherche esthétique très poussée et de la créativité originale dans leur réalisation par rapport aux zhang trouvés en Chine du Nord et du Centre. Pourtant, selon l’étude de la carte des découvertes, associée à une analyse chrono-typologique, on sait que cette pièce est originaire  de la Chine du Nord et elle est absente sur les sites de la région du cours moyen du fleuve Bleu. Cela conforte l’hypothèse d’une transmission directe de cet objet rituel, de la plaine centrale à Sichuan au cours du deuxième millénaire pour laisser à la fin de sa diffusion, aux élites de Sanxingdui,  la prééminence d’en faire un très large usage.

[Les bronzes de Sanxingdui: Partie 2(Suite)] 

English version

Since the discovery of a large number of jade items by chance from a pickaxe strike made in 1929 by a farmer, followed by two sacrificial excavations in 1986 by Chinese archaeologists, Sanxingdui reveals an unknown aspect of the Sichuan civilization. Until then, according to Chinese texts, Chinese civilization only emerged in the central plain, whose ancient heart remains Anyang, the former capital of the Shang. In traditional historiography, Yu the Great (Đại Vũ), the tamer of waters and founder of the mythical Xia dynasty, is credited with inventing metallurgy in the Yellow River valley. From now on, archaeologists are forced to reassess their ideas about the early developments of the Bronze Age because at that time there were other centers of civilization as original and contemporary as the Shang.

The ideal image of a Chinese civilization originating from Anyang (An Dương) has been eroding since the discovery of the Sanxingdui site because the latter, located in a barbaric periphery, reveals a culture as sophisticated as that of the Shang and previously ignored by Chinese historians and writings. According to archaeology expert Task Rosen from the British Museum, the discovery of the Sanxingdui culture seems to be more remarkable than that of the terracotta warriors and horses of Qin Shi Huang Di in Xian. The four turquoise-inlaid plaques found in the Sanxingdui pit are very similar to those encountered in the Erlitou region (Henan province), which archaeologists had until now considered the cradle of Chinese bronze culture.

This kinship obviously testifies to commercial exchange and the transmission of sophisticated technical knowledge from the central plain to Sichuan. This region of the middle course of the Blue River (or Yangzi Jiang) (Dương Tữ Giang) may have played, according to sinologist Alain Thote, a relay role in this transmission. The results of isotopic analysis of lead in the bronze, whether from the Sanxingdui site, the tomb of the warrior queen Fu Hao (Phụ Hảo) of the Shang dynasty at Anyang (An Dương) in Henan province, or Xin’gan in Jiangxi, confirm the irrefutable presence of the same lead coming from Yunnan province.

In these three regions, the manufacturing technique is the inverted casting method in segmented clay molds, which originated in the 16th century BCE in the Erlitou culture (Xia Period?)(Nhà Hạ). Based on these results, it is assumed that these exchanges were established between different regions around the middle of the 2nd millennium BCE. Cultural interactions are no longer in doubt across a vast expanse of ancient China. The Shang were not the only ones holding universal power as stated in Chinese writings, but they had neighbors as powerful as themselves with whom they exchanged more or less close ties.

Located about forty kilometers north of the capital Chengdu (Thành Đô) in Sichuan, the Sanxingdui archaeological site, near the city of GuangHan (Quãng Hán), was initially designated as a place of compacted earth where three mounds (Three Stars) are found. It was only with the discovery of the two famous pits in 1986 that archaeologists began to take an interest in this site, which, thanks to excavations in 1996, revealed itself to be the ancient occupation of a city dating back to around 1800 BCE and covering about ten kilometers. These two pits are located thirty meters apart from each other, each about 1.5 meters deep, and have an age difference of a few decades (at least 30 years).

The first contains a total of 420 objects, including fragments of charred bones, elephant tusks, marine shells (cowries), etc., while the second not only has about three times as many pieces (around 1300) but also large items (a gigantic vertical and slender bronze statue, sacred bronze trees, and anthropomorphic masks). No specific order was established during the deposition of these pieces. However, these offerings, grouped by categories of objects, were largely broken and deliberately burned in the pits. Among the archaeological finds at the Sanxingdui site, the most beautiful elements remain the statue of a monumental figure about 1.71 meters tall, standing on a base decorated with masks (consisting of four overturned animal head masks) and holding, according to some archaeologists, in its disproportionate hands either one or several cylindrical-shaped objects or an elephant tusk and a broken bronze spirit tree, which can reach up to 4 meters tall in its reconstruction and relates to the sun cult.

But it was the striking bronze masks that captured the archaeologists’ attention during the excavation of Sacrificial Pit No. 2. Each of these bronze heads had a more grotesque appearance than the human figures, with large elephant ears, a straight nose, a square face, a narrow mouth spanning the width of the face, and slightly exaggerated eyes shaped like almond seeds. A total of thirteen were found at the time of this pit’s discovery.

Unlike the Shang, who left inscriptions on their bronzes, the Sanxingdui site yielded no written records. Archaeologists were forced to methodically attribute to it a profoundly religious and sacrificial nature. Their justification is based first on a dense bundle of beliefs through masks, hybrid creatures between man and beast, dragons, bird-men, ritual objects found in the pits, then on the absence of ornaments and the state of the offerings deliberately destroyed and rendered unusable and especially on the compaction of the earth of embankment in several layers marking the intention to want to seal forever this site. According to Niannian Fan, a scientist specialized in the study of rivers at the University of Sichuan (Chengdu), the Sanxingdui site was buried by the landslide due to the hasty rise and fall of the bed of the Minjiang River during a major earthquake that took place more than 3000 years ago.

Niannian Fan attempts to support his hypothesis by finding in ancient historical writings a major disaster that occurred in 1099 in the Zhou capital (Shaanxi). According to him, the inhabitants of Sanxingdui were forced to relocate their city to Jinsha at that time, 50 km from Sanxingdui and located on the banks of the Modi River. Despite this, the earthquake and landslide hypothesis is not very convincing because it cannot explain why ritual objects were deliberately broken before being thrown into the Sanxingdui pits at the time when the city was abandoned.

According to French sinologist Alain Thote, due to its overflowing, the river flowing through the site was certainly responsible for the disappearance of part of the remains located in the heart of the Sanxingdui city. Apart from the unknown reasons for the hasty abandonment of the Sanxingdu site and its eventual replacement by the Jinsha site discovered in 1996 in the western suburbs of Chengdu, the discovery continues to be shrouded in mystery and to arouse interest and a thirst for knowledge of the truth. Some objects have found a convincing explanation, others remain unresolved until today. For a long time, it was believed that the kingdom of Shu (Thục Quốc) belonged to legend but the discovery of Sanxingdui now reveals not only its existence dating back at least 5000 years to 3000 years but also the complexity of its rites through its fascinating and strange artifacts. These are mainly the human heads made in a very elaborate system of conventions specific to the art of Sanxingdui in order to distance them from the real world and to avoid reflecting it exactly.

On the other hand, no concern for individualization is found in all these heads. Pit No. 1 contained 13 bronze human heads while in the second pit, there were forty-four, four of which were partially covered with gold leaf. Thin, this was cut and incised or hammered using a technique close to repoussé. Its presence is detected either on the bronze tree ornaments, or on the masks or on a 142 cm long cane in the two pits of Sanxingdui and on the site of Jinsha. According to the state of knowledge of archaeologists, the gold leaves associated with ritual objects were both thin, light and relatively undecorated. Moreover, the gold was not melted using the lost wax method. This precious material probably came from the gold deposits of Sichuan, formerly known as a region rich in mineral resources. This is one of the characteristics of Sanxingdui art because gold was not yet used in their art at the end of the 2nd millennium BC in the contemporary Shang capital of Anyang.

Ceremonial blade zhang (Nha Chương)

Known as « zhang, » blades made of jade or jade-like stones end in one or two points and constitute the second characteristic found in Sanxingdui art. Their possession indicates belonging to a certain rank in Sanxingdui society. At this time, they seemed to have held particular importance in ritual ceremonies reserved for the elites of Sanxingdui. The latter were to use them by holding them with both hands in front of their chest, in a deferential attitude in the presence of the king or in a gesture of offering before the gods. According to sinologist Alain Thote, there is still no definitive answer between these two theories.

Their use enjoyed unprecedented success in Sanxingdui, revealed by the multitude of forms and the enrichment of the finely incised needlework. This undoubtedly demonstrates the desire to develop a very advanced aesthetic research and the original creativity in their realization compared to the zhang found in North and Central China. However, according to the study of the map of the discoveries, associated with a chrono-typological analysis, we know that this piece originates from North China and it is absent on the sites of the region of the middle course of the Blue River. This supports the hypothesis of a direct transmission of this ritual object, from the central plain to Sichuan during the second millennium to leave at the end of its diffusion, to the elites of Sanxingdui, the preeminence to make a very wide use of it.

[The Sanxingdui Bronzes: Part 2(Continued)]

 


Références bibliographiques

Re-examination of the artifact pits of Sanxingdui. Shi Jingsong. Chinese archeology
New research exploring the origins of Sanxingdui. Rowan Flad. Backdirt 2008
Art et archéologie de la Chine impériale. Alain Thote, Robert W. Bagley. Livret annuaire 2002-2003-2004, pp 362-369
La redécouverte de la Chine ancienne. Corinne Debaine-Francfort. Découvertes Gallimard.


 

Thạp Đồng (Văn hóa Đồng Sơn)

 

Thạp đồng Đào Thịnh
thap_dong

 

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Mặc dầu thạp và trống đồng được xem như hình với bóng nhưng thạp rất ít được phổ biến trong dân gian  vì có nhiều lý do. Trước hết ít có sách vở ghi chép về thạp đồng.  Vã lại địa vực phân bố  cũng rất  giới hạn. Trống đồng thường được trông thấy  khắp nơi ở Đông Nam Á và phía nam của Trung Hoa thì ngược lại  những thạp đồng chỉ tìm thấy phần lớn ở Viet Nam. Thạp thường  tập trung ở các lưu vực  các sông lớn như sông Hồng, sông Mã và sông Cả mà theo truyền thuyết dân Việt đấy là lảnh thổ  của nhà nước Văn Lang dưới thời các vua Hùng. Ở Trung Hoa, chỉ có một số ít ỏi thạp đồng tìm thấy ở  các  tỉnh biên thùy như  Quảng Tây, Vân Nam, Quảng Đông và mang tính chất trao đổi và thương mại.  Cũng có một   thạp   đồng  mà được tìm thấy ngoài lệ ở  Phong Điền (Thừa Thiên Huế) cùng lúc với  một trống đồng Heger loại I , một hiện vật có lẽ được trao đổi với cư dân  văn hóa cùng thời Sa Huỳnh.

Văn hóa Đồng Sơn

Nhưng đó cũng là một thạp đồng duy nhất được khám phá ở vùng Thừa Thiên Huế cho đến năm  2005. Hơn một thế kỷ đi qua, từ khi khám phá được một cái nắp đầu tiên của thạp đồng nằm úp trong trống đồng Ngọc Lũ  (1893-1894) cho đến ngày nay, thì trên 250 thạp đồng được biết và kiểm kê thì chỉ có 15 thạp đồng được  tìm thấy ở Trung Hoa (9 thạp trong ngôi mộ của Nam Việt Vương Triệu Muội, vua thứ hai của nước Nam Việt, cháu nội Triệu Đà, 1 thạp  trong một ngôi mộ ở Quảng Đông, 4 thạp trong mộ La Bạc Loan ( Quảng Tây )  và một thạp đồng trong khu vực  Tianzimiao (Điền Quốc, Vân Nam).  

235 thạp đồng còn lại thì rải rác   ở các địa điểm  khai quật của văn hóa   Đồng Sơn thường thấy ở Việtnam và phân bố ra hai loại: 205 thạp không có nắp và 30 thạp có nắp. Chỉ đến năm 1930 thạp đồng được một học giả người Nhật Bản Umeshra Sueji miêu tả lần đầu tiên một cách sơ lược. Sau đó, năm 1936,  thạp đựợc giới thiệu bởi nhà khảo cổ Olov Jansé,  một cộng tác viên tạm thời của trường Viễn Đông Bác Cổ Pháp sau  cuộc khai quật di tích Đồng Sơn.

Các thạp đồng thường thuộc về dòng dõi  qúi tộc. Đó là sự nhận xét  mà các nhà khảo cổ hay có sau các cuộc khai quật ở các mộ táng  của giới  quí tộc và các nhà lãnh tụ địa phương. Thạp đồng không phải là một biểu hiệu quyền lực như trống đồng mà nó là một sản phẩm có tính chất đa năng. Nó được sử dụng

  •  để chứa các loại chất lỏng (nước cúng , rượu thờ cúng hay dầu thực vật)
  •  làm đồ đựng và tích  trử lương thực ( cá, cua, tôm, thịt thú rừng vân vân …) để phòng ngừa nạn đói kém,
  •  để chứa vỏ trấu ( thạp Làng Vạc (Nghệ Tịnh))
  •  làm một chiếc quan tài tùy táng mà tìm thấy được năm 1995 một tử thi trẻ em được cuốn bằng chiếu cói  qua thạp Hợp Minh (Yên Bái)  hay đựng nguyên một chiếc  sọ  của người quá cố hay của nạn nhân trong việc tế thần qua thạp Thiệu Dương (Thanh Hóa) khám phá năm 1961
  •  làm vật dụng đựng thang tro và xương cốt  sau khi hỏa táng với ( thạp Đào Thịnh (Yên Bái) năm 1960
  •  làm một hiện vật dùng trong lễ tang để đưa người quá cố về thế giới bên kia với thạp Vạn Thắng (Phú Thọ) phát hiện năm 1962.

 

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Con thú đang tha  mồi được thấy
trên nắp thạp Vạn Thắng. Hànội 2008


Thông thường, thạp mà được thấy ở Viet Nam trong các mộ táng sang trọng thường có tính cách nghi lễ đối với dân tộc Lạc Việt ( hay người Đồng Sơn).  Đối với các người nầy , thạp được xem không những là một vật dụng rất cần thiết trong cuộc sống hằng ngày mà nó còn là một vật mà người quá cố không thể thiếu khi về thế giới bên kia. Từ một vật dụng hằng ngày  cho đến khi trở thành  một đồ tùy táng đó là một việc rất thông thường đối với người Đồng Sơn vì đây là một khái niệm chia sẻ giữa người quá cố  và những người thân thuộc, một truyền thống đuợc trường tồn dưới nhiều hình thức từ thời xa xưa trong các nền văn minh cổ đại nhất là trong nền văn hóa Đồng Sơn.

Thạp  có hình khối trụ thuôn dần từ miệng xuống đáy và  có thể có vành  gờ  miệng để dễ đậy nắp đồng hình vòm. Thạp thường có hai quai hình chữ U lộn ngược.  Thạp không có phong phú như trống đồng bởi vì nó mang tính cách thông dụng. Trên thân của thạp   có các băng  phù điêu hoa văn  trang trí  với những mô típ  mà được thường thấy trên trống đồng  (vòng tròn có tiếp tuyến, những đường gẫy khúc đan vào nhau tạo hình thoi,  vạch ngắn thẳng vân vân…) hay  là hoa văn rất đơn giản.

Nhưng đôi khi cũng có những thạp đồng mang vẻ đẹp vô song và trang trí rất  tinh vi cũng không thua chi trống đồng.  Đấy là trường hợp của các thạp  Đào Thịnh (Yên Bái), Vạn Thắng ( Phú Thọ), Hợp Minh (Yên Bái ), mỗi thạp đều có nắp hình vòm, được  trang trí ở ngay giữa trung tâm một ngô i sao  nhiều  cánh hay  ở chung quanh có gắn 4 khối tượng người hay thú mà được bố trí đi ngược chiều kim đồng hồ.Trên  thạp Đào Thịnh thì tìm thấy có  4 khối tượng, mỗi khối là một đôi nam nữ đang ở tư thế giao hợp  còn trên nắp Vạn Thắng (Phú Thọ)  thì có bốn con thú đang săn  mồi hay là 4 con bồ nông trên nắp Hợp Minh (Yên Bái).

Khi quan  sát và so sánh các hoa văn trang trí thuyền bè với những người  hóa trang, đầu đội mũ lông chim trên thân của thạp Đào Thịnh với các hình chạm khắc  trên  các trống đồng Heger loại I  (Ngọc Lũ, Hoàng Hạ, Cổ Loa, Sông Đà (Moulié) …) thì có cảm tưởng đây là những sản phẩm có  cùng một phong cách nghệ thuật và  được chạm khắc bởi những nghệ nhân khéo léo được đạo tạo từ một trường,  xuất  thân  từ  một nền văn hóa chung . Như vậy chứng tỏ những sản phẩm nầy thể hiện cùng có một chủ nhân sáng tạo chung,  đó là  cư dân của nền văn hóa  Đồng Sơn đã có hai thiên niên kỷ trước đây. Rất khó phân loại các thạp đồng   nếu dựa vào yếu tố hoa văn bởi vì các thạp đồng  được tìm thấy hầu hết đều có hoa văn mang tính cách biểu tượng.

Có những nhà khảo cổ gợi ý  dựa kích thước làm tiêu chuẩn trong việc phân loại các thạp nhưng vì  gam thạp quá đa dạng từ to (các thạp Hợp Minh, Thiệu Dương, Xuân Lập vân vân…) đến bé như minh khí đựợc tìm thấy ở các mộ táng Châu Can (Hà Nam), Núi Nấp ( Thanh Hoá ) khiến khó dùng tiêu chí nầy được. Cuối cùng chỉ có khái niệm  dùng nắp thạp là có căn bản hợp lý nhất  trong việc phân biệt  các thạp đồng.  Dựa trên mỹ thuật  trang trí văn hoa thì phải nói  có sự phong phú  rỏ ràng  ở nơi các thạp có nắp.  Và cũng nhờ  có gờ miệng thì  mớ i có thể biết được thạp đó  có nắp hay không dù nắp thạp có thể mất hay không còn nửa.

Với các trống đồng, thạp   không những là  một phần tử tiêu biểu của nên văn hóa Đồng Sơn mà còn là bằng chứng cốt lõi có nguồn gốc ở địa phương. (Việt Nam)

Đôi khi nhìn thạp làm ta nhớ đến chiếc gùi bằng mây mà thường được thấy hiện nay  ở  các dân tộc thiểu số ở Viet Nam. Gùi cũng có các quai dùng để buộc dây xách thuận tiện cho việc di chuyển.  Theo các nhà khảo cổ học , chiếc thạp là hình ảnh của chiếc gùi mà cư dân Đồng Sơn thường dùng thưở xưa với nắp để đậy khi dùng để chứa đồ. Theo sự quan sát của nhà khảo cổ học Việtnam Nguyễn Việt, những chiếc thạp nhất là chiếc  được trưng bày ở bảo tàng viện Barbier-Mueller ở Genève (Thụy Sĩ) rất có thể tiếp nhận ảnh hưởng của các nghệ nhân khéo léo của vương quốc Điền ở Vân Nam. Có thể nói vào thời đó, văn hóa Đồng Sơn đuợc phát  triển trong bối cảnh cởi mở, đã trao đổi lẫn nhau những thông tin và sản phẩm với Điền quốc qua sông Hồng. Lấy nguổn nước ở Vân Nam, sông Hồng được xem thời đó như là đường tơ lụa sông. Dù sao đi nửa, cũng có thể khẳng định một cách quả quyết là thạp đồng không phải là một sản phẩm của Trung Hoa mà nó mang nhiều  tính chất địa phương (Viet Nam).

Référence bibliographique:

Thạp Đồng Đông Sơn Hà Văn Phùng Nhà Xuất Bản Khoa Học Xã
Những dấu vét đầu tiên của thời đại đồ đồng thau ở Việtnam, NXb Khoa học xã hội, Hànội,1963. Lê văn Lan, Phạm văn Kỉnh, Nguyễn Linh