Nguyễn An Ninh (Version française)

 

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Sống sao không thẹn với đời
Chết sao để tránh ngàn lời mĩa mai
Sống vỉ thế hệ tương lai
Chết vì đất nước tù đày không than

Hommage à Nguyễn An Ninh à travers mes quatre vers en Six-Huit

Comment faut-il vivre pour n’éprouver aucune honte avec cette vie?
Comment faut-il mourir pour ne pas recevoir des milliers de blâmes?
Vivre pour les futures générations
Mourir pour la patrie sans se plaindre un jour dans la prison.

Devant le refus catégorique de Nguyễn An Ninh de se repentir et devant la situation alarmante provoquée par le débarquement imminent de l’armée japonaise en Indochine en 1943, son geôlier, le directeur du bagne de Poulo Condor, Mr Tisseyre décida d’éliminer ce prisonnier encombrant, malade et potentiellement dangereux à ses yeux car les Japonais pourraient s’en servir plus tard comme un pion sur l’échiquier indochinois.

Nguyễn  An Ninh, depuis son retour au Viêt-Nam, devint non seulement. au fil des années, l’idole de la jeunesse vietnamienne mais aussi l’un des leaders les plus écoutés et les plus respectés auprès des intellectuels vietnamiens en Cochinchine. Même durant son emprisonnement au bagne de Poulo Condor, il fut le seul à recevoir l’estime de tous les prisonniers politiques que ce soit communistes, nationalistes, trotskistes ou autres etc. et à ramener la paix en cas de débats houleux ou d’altercations.

Comment un jeune homme comme Nguyễn An Ninh arriva-t-il à devenir la bête noire des autorités coloniales? Pourtant il n’avait pas l’intention de recourir au début à la violence comme les nationalistes de Nguyễn Thái Học ou les communistes. Il ne vivait que de sa plume avec le journal intitulé « La Cloche Fêlée » dont le directeur était son ami de longue date, un Français de nom Eugène Dejean de la Bâtie. Il avait le tort d’oser revendiquer à cor et à cri pour ses compatriotes la liberté d’expression et les droits élémentaires dont il avait bénéficié pleinement durant ses années d’études à la Sorbonne à Paris et qui faisaient défaut jusqu’alors au Viêt-Nam par ses critiques acerbes et sans ménagement et ses analyses succinctes dans son journal. Il ne cachait pas non plus la sympathie qu’il avait eue toujours pour le leader Phan Chu Trinh, un ami de longue date de son père Nguyễn An Khương. Il était aussi l’auteur de la traduction en vietnamien de l’ouvrage « Le contrat social » de Jean Jacques Rousseau. Par le biais des séminaires et des débats publiques, il réussit à provoquer une prise de conscience collective de tous les jeunes intellectuels vietnamiens des années 1920-1940 qui étaient jusque-là endormis au Sud-Vietnam par un semblant de bonheur, de liberté et de justice crée par les autorités coloniales. Ces jeunes intellectuels ne se préoccupaient jusqu’alors que des sujets universellement humains: amour, famille, tristesse des séparations etc.

Bien qu’ils côtoyassent souvent le milieu rural, ils ne se posaient jamais des questions sur tout ce qui touchait de près ou de loin à ce dernier. Ils n’ignoraient rien de la pauvreté périurbaine mais sans jamais y vivre. Bien qu’ils ne fussent pas issus de la bourgeoisie latifundiaire ou des fils des collaborateurs, ils nourrissaient tous leur rêve de devenir fonctionnaires. De son retour au Viêt-Nam en 1922, au lieu d’être rentré dans ce moule traditionnel comme les autres jeunes de son âge, de sa génération, Nguyễn An Ninh, ce jeune homme de 22 ans, à la chevelure bombée, licencié en droit à la Sorbonne, fit le chemin inverse en prônant la méthode du poète indien Tagore. Celui-ci pensa qu’il était possible d’obtenir l’indépendance sans effusion de sang auprès des Anglais par le biais de redressement du niveau intellectuel du peuple indien.  C’était pour cela qu’il n’hésita pas à donner avec l’aide de quelques amis une série de débats sur les thèmes tels que  » Une culture pour les Annamites », « L’idéal de la jeunesse Annamite » etc… , ce qui provoqua dès lors des remous visibles dans un havre de paix établi par le gouverneur de la Cochinchine, Mr Cognacq. Il fut l’instigateur de plusieurs pétitions réclamant non seulement la liberté d’expression mais aussi la liberté d’enseignement et la liberté de presse pour les autochtones.

C’était un souci non négligeable pour ce gouverneur car à travers ses discours toniques, Nguyễn An Ninh arriva à mobiliser et à électriser la jeunesse intellectuelle du Sud Viet-Nam, à semer un doute auprès des intellectuels vietnamiens ayant une confiance totale jusque là dans le système d’enseignement français en Indochine. Cognacq fut obligé de réagir car chaque discours animé par Nguyễn An Ninh donna l’occasion de mobiliser de plus en plus des gens. Cognacq n’hésita pas à lui rappeler plusieurs fois qu’il y avait encore de la place au bagne de Poulo Condor pour les gens récalcitrants comme lui. Par contre, il pourrait accéder à un poste important dans l’administration coloniale s’il renonçait à cette aventure suicidaire. Malgré ce rappel empreint de menaces, Nguyễn An Ninh continua à persévérer dans cet engagement politique, ce qui obligea les autorités coloniales de l’emprisonner à maintes reprises. Son premier internement fut écourté grâce à l’intervention énergique de plusieurs personnalités françaises de cette époque, en particulier celle de Romain Rolland, prix Nobel de la littérature en 1915 auprès des autorités coloniales.

Dès lors, Nguyễn An Ninh devint non seulement un habitué de la prison mais un homme à abattre pour les autorités coloniales. Ayant pris conscience de l’impossibilité de réclamer auprès des autorités coloniales les droits élémentaires par des voies pacifiques, il ne tarda pas à s’engager secrètement dans une lutte armée. Il devint ainsi le leader du parti « Espoirs de la Jeunesse ( Ðảng Thanh Niên Cao Vọng ) » ayant réussi à avoir plus de 7000 adhérents durant son existence et ayant pour but de redistribuer la terre aux pauvres paysans en 1927.

Sa renommée lui permit de se lier d’amitié avec les jeunes dirigeants des autres mouvements politiques, en particulier avec le trotskiste Tạ Thu Thâu, le journaliste Hồ Hữu Tường, le jeune avocat Trịnh Ðịnh Thảo, la jeune communiste Nguyễn Thị Minh Khai etc.

Il était contacté à maintes reprises par les communistes et par les nationalistes de Nguyên Thái Học pour lui demander de rejoindre leur mouvement mais il prit le prétexte d’être surveillé étroitement par les autorités coloniales pour refuser avec courtoisie leur proposition. Plus proche des communistes dans les idées et la lutte, il sut montrer pourtant sa différence. Il ne cacha jamais qu’il avait toujours en lui les idées de Jean Jacques Rousseau et de Diderot. Il aima à être au dessus de toutes les mêlées et des rivalités politiques et se considéra avant tout comme un intellectuel vietnamien au service de la nation.

Profitant de la confusion politique provoquée en France par la dissolution du parti communiste français par le président Edouard Daladier (25 Septembre 1939) et du manque de soutien que Nguyễn An Ninh avait eu jusque-là auprès des intellectuels français, les autorités coloniales ne tardèrent pas à mettre la main sur Nguyễn An Ninh et l’envoyer expéditivement au bagne de Poulo Condor en le taxant d’être le fauteur de troubles et l’instigateur des révoltes paysannes.

Très peu de vietnamiens osaient parler de ce bagne sans émoi. Il s’agit bien d’un archipel de 14 îlots situé à 180 km au large, accessible depuis Vũng Tàu (ex Cap Saint Jacques) en douze heures de bateau. Lors de son passage à la fin du XIIIe siècle, Marco Polo nota que l’île de Côn Son, la plus grande des 14 îles était inhabitée. L’archipel de Poulo Condor fut l’objet de litiges séculaires entre les Vietnamiens, les Khmers et les Malais. Il fut découvert un beau matin, le 28 Novembre 1861, par le lieutenant de la marine royale française de Napoléon III, Lespes Sébastien Nicolas Joachim. Il devint ainsi français durant l’époque coloniale et se distingua par ses célèbres pénitenciers. C’était un passage obligé pour ceux qui osaient parler de la politique sur cette terre des légendes durant la période coloniale. On trouva non seulement parmi les pensionnaires du bagne des communistes célèbres comme Phạm Văn Ðồng, Lê Duẫn,Tôn Ðức Thắng, Nguyễn Văn Tạo, mais aussi des nationalistes, des trotkistes et des partisans du « Grand Viêt-Nam ( Ðại Việt ) « ..

Mais Nguyễn An Ninh resta le seul leader capable d’annihiler toutes les discussions houleuses entre ces protagonistes. Pour se détendre dans la cellule, Ninh composa beaucoup de poèmes mais le plus célèbre restait le suivant trouvé dans sa poche au moment de son enterrement par ses compagnons de prison:

Sống và chết

Sống mà vô dụng sống làm chi
Sống chẳng lương tâm, sống ích gì
Sống trái đạo người, người thêm tủi
Sống quên ơn nước , nước càng khi
Sống tai như điếc, lòng đâm thẹn
Sống mắt dường đui dạ thấy kỳ
Sống sao nên phải cho nên sống
Sống để muôn đời, sử tạc ghi…
….. ….
Chết được dựng hình tên chẳng mục
Chết đưa vào sử chữ không phai.
Chết đó, rõ ràng danh sống mãi
Chết đây, chỉ chết cái hình hài
Chết vì Tổ Quốc, đời khen ngợi
Chết cho hậu thế, đẹp tương lai

Vivre et Mourir

Vivre inutile, ce n’est plus la peine de vivre
Vivre sans conscience, ce n’est plus utile de vivre
Vivre immoral, on se sent plus pitoyable
Vivre sans patrie, on se sent plus méprisable

Vivre sourd aux cris d’injustice, on se sent éprouver de la honte intérieure
Vivre en aveugle, on se sent très gêné
Vivre comment pour se montrer digne de vivre
Vivre comment pour être mémorisé par l’histoire

Mourir c’est avoir une statue érigée et un nom qui ne se décompose pas avec le temps
Mourir c’est laisser dans l’histoire des lettres indélébiles.
Mourir de cette manière c’est faire vivre éternellement le nom
Mourir ici, c’est laisser mourir seulement son corps
Mourir pour la Patrie, c’est mériter de recevoir des louanges pour toujours
Mourir pour la postérité, c’est vouloir rendre radieux l’avenir.

Sa mort pourrait être inaperçue s’il n’y avait pas le contrôle du gardien de prison Rognon. Celui-ci vérifia par hasard le sac contenant les corps des prisonniers décédés la veille (14 Aout 1943) et prévu pour la descente dans la morgue. Saisi par la pitié et par l’admiration qu’il avait eue toujours pour Nguyễn An Ninh, il décida d’alerter Mr Tisseyre, le directeur du bagne et demanda à ce dernier de pouvoir enterrer Nguyễn An Ninh avec un cercueil. Mais il ne savait pas que Nguyễn An Ninh fut liquidé sur l’ordre de Tisseyre avec une piqûre d’arsenic. C’était pourquoi Tisseyre, gêné par cette suggestion, n’hésita pas à rappeler à Rognon qu’il commença à s’intéresser à des affaires qui ne le concernaient pas. Alertée par la mort de son ami Nguyễn An Ninh qu’elle avait connu à l’époque où elle avait été encore une jeune étudiante à la Sorbonne, la femme du directeur de la compagnie d’électricité à Poulo Condor, Mme Charlotte Printannière insista longuement auprès de Tisseyre pour que Nguyễn An Ninh fût enterré avec dignité. Face au traitement inhumain de Tisseyre, elle fut obligée de lui dire avec énervement:

Une personne comme lui mérite d’être respectée lorsqu’il s’agit d’un Vietnamien patriote. Vous ne perdez rien si vous l’enterrez comme il faut. Par contre, vous serez apprécié pour votre générosité. Pour quelle raison continuez-vous à nous empêcher de montrer notre admiration envers ce révolutionnaire authentique? Qui ose dire dans l’avenir que vous serez toujours le vainqueur?

Malgré cette remarque, Tisseyre resta impassible. Il laissa le corps de Nguyễn An Ninh dans un état lamentable avec ses vêtements en lambeaux. Il fut enterré le lendemain à Hàng Keo par ses compagnons de prison. Quant à Mme Charlotte Printanière, elle fut rappelée quelques jours plus tard à Saigon et fut interdite de séjour dans l’île. Sa remarque devint une prophétie quelques années plus tard. Tisseyre fut emprisonné à son tour par l’armée japonaise et fut condamné à 20 ans de prison par le tribunal militaire du Général De Gaulle pour sa lâcheté de capituler sans conditions devant l’armée japonaise.

Par le biais de Tisseyre, les autorités coloniales réussirent à tuer Nguyễn An Ninh. Mais ils oublièrent la phrase que Nguyễn An Ninh avait bien rappelée dans son poème « Vivre et Mourir ». Mourir ici, c’est laisser mourir seulement son corps. Effectivement, Ninh était parti pour toujours mais il y avait d’autres Ninh qui venaient prendre sa place et le flambeau de la lutte.

Depuis la nuit des temps, l’histoire nous avait appris qu’on pouvait éliminer toujours les instigateurs des révoltes mais il était impossible d’extirper leurs idées, en particulier celles ayant trait à la défense d’une cause juste et légitime.

Nguyễn An Ninh était non seulement la personne ayant une influence notable sur les intellectuels du Sud-Vietnam dans les années 1920-1940 mais aussi la personne capable de réveiller une génération. C’était le jugement de l’historien Daniel Héméry dans son ouvrage « Saigon 1925-1945 » paru en 1972 à Paris.

Nguyễn An Ninh était non seulement un Vietnamien patriote mais un militant révolutionnaire vaillant qui s’était battu pour la Patrie et pour le Peuple jusqu’au dernier souffle de sa vie. Ce sont les termes employés par Phạm Văn Ðồng pour rendre hommage à Nguyễn An Ninh dans le journal Saigon libéré paru le 14 Aout 1993 et portant le numéro 571. De son vivant, Ngô Ðình Diệm, l’ex-président de la République du Viêt-Nam, n’oublia pas non plus ce que Nguyễn An Ninh avait fait pour la nation en donnant à la rue d’Amiral Courbet qui est proche du marché central Bến Thành le nom Nguyễn An Ninh et en rénovant sa tombe à l’île Poulo-Condor.

Rien n’est étonnant de voir Nguyễn An Ninh réussir à recevoir encore après tant de décennies les approbations unanimes de toutes les tendances politiques vietnamiennes. Il est considéré toujours par ses compatriotes comme un intellectuel vietnamien au service de la nation. Il eut la possibilité de s’enrichir à cette époque avec son diplôme, de se ranger du côté des plus forts dans les moments difficiles de l’histoire du Viêtnam mais il préféra choisir une autre voie, celle de partager avec son peuple les malheurs et d’engager un combat politique courageux en quête de la liberté.

Combien d’hommes politiques vietnamiens ont-ils encore cet idéal?

Un castel médiéval au coeur du Périgord noir

 

 

Một ngôi làng quyến rũ thời trung cổ. 

Périgord đen (nổi tiếng về nấm cục đen)  là cái nôi của hàng trăm lầu đài nhất là có ngôi làng phong kiến Beynac,  một trong những làng đẹp nhất và quyến rũ của Pháp Quốc. Đến đây lúc 5 giờ chiều, chỉ  được nửa tiếng để tham quan nên chụp không có thỏa mái chi cả nhất là các con đường nhỏ  lên lầu đài lát đá và dốc thoai thoải. Cũng hên là không có mưa nên còn đi dễ dàng nếu không thì chắc không lên đến trên được rồi. Từ trên cao nhìn xuống lòng thấy phơi phới, cảnh quá thơ mộng và thanh bình.

Étant le berceau d’une centaine de castels, Périgord noir (renommé pour ses truffes noires) a un charmant  village médiéval Beynac. Niché au pied d’un imposant château, il est l’un des plus beaux villages de France. Arrivé ici le dimanche dernier vers 17 heures, je n’ai pas assez de temps pour visiter le château et faire les photos à ma guise. Les ruelles pavées  montant au château sont très étroites et ardues. Heureusement, la pluie n’est pas au rendez-vous. Du haut du  château , on a une vue romantique et pacifique sur la rivière.

Being the cradle of a hundred castles, Périgord Noir (renowned for its black truffles) has a charming medieval village Beynac. Nestled at the foot of an imposing castle, it is one of the most beautiful villages in France. Arriving here last Sunday around 5pm, I didn’t have enough time to visit the castle and take pictures as I pleased. The cobbled streets leading up to the castle are very narrow and difficult. Fortunately, it didn’t rain. From the top of the castle, we have a romantic and peaceful view on the river.

 

  

 

Le tombeau de l’empereur patriote Hàm Nghi (Ngôi Mộ của vua Hàm Nghi)

 


Hàm Nghi

Version anglaise
Version française
Galerie des photos

Từ lâu cứ mang hoài bão được một lần đến viếng thăm và đốt nhan kính cẩn trước mộ của vua Hàm Nghi nhất là mộ của ông được an táng ở làng Thonac thuộc vùng hành chánh Aquitaine, khu vực Dordogne, tỉnh Sarlat-la-Canéda, huyện Montignac (Pháp Quốc).
Cuối tuần của tháng năm năm 2017, tôi được đến nơi nầy cùng con cháu nhưng lòng ngổn ngang, bùi ngùi khi tìm thấy lại mộ của ông. Không ngờ ngôi mộ nầy đã trải qua bao năm tháng rêu phong vẫn phủ đầy, không có đựợc như hình mình trông thấy ở trên internet. Cảm thấy  xót xa cho một vị vua anh hùng của đất nước bị lưu đày lúc 18 tuổi bởi thực dân Pháp và chết ờ Alger. Trở về Paris rất buồn bã và bận bịu chuyện nhà cho đến những năm tháng tháng gần đây mới tải hình lên trang nhà hình ảnh lầu đài De Losse mà đươc công chúa Như Mây, trưởng nữ của vua Hàm Nghi mua lại vào ngày 6/8/1930, với giá 450.000 quan. Sau nầy, vì không còn khả năng tài chánh, công chúa Như Mây bán lại cho một người Pháp (1972) rồi lại qua tay một người khác nữa rồi đến ngưới Anh sau cùng vào năm 1999. Nay được nhà nước Pháp xếp hạng lầu đài nầy là di tích văn hoá lịch sử từ năm 1932. Chính nhờ vậy mà hài cốt cua vua được cải táng mang về Pháp ở làng Thonac khi Algérie được độc lập vào năm 1965 và được chôn ở nơi nầy cùng vợ con và bà quản gia.

Nhắc đến vua Hàm Nghi, thì  không thể nào không nhắc lại tiểu sử của vua.  Ông là em trai của vua Kiến Phúc tên là Ưng Lịch được đặt lên ngôi bởi hai quan phụ đại thần nhiếp chính Nguyễn văn TườngTôn Thất Thuyết vào năm 1884 lúc ông được 13 tuổi. Các quan đại thần nầy đã từng giết 3 vua trong thời gian ngắn 1 năm Dục Đức, Hiệp Hoà và Kiến Phúc, nghĩ rằng có thể định hướng dễ dàng vua Hàm Nghi  trong công cuộc chống Pháp nhất là với tuổi tác của ngài. Sau cuộc tấn công thất bại ở Mang Cá, nơi mà quân đội Pháp của thống soái De Courcy đóng, vua Hàm Nghi buộc lòng trốn ra ngoài kinh thành và lánh nạn ở Quảng Trị cùng Tôn Thất Thuyết và  Nguyễn văn Tường.  Nhưng vì một lý do nào không được rõ, Nguyễn văn Tường quay đầu  trở về kinh thành. Nhưng qua bốn câu thơ mà ông  để lại truơc tình thế khó khăn nầy thì Tường có ý nói rằng sở dĩ ông không đi theo Thuyết và vua Hàm Nghi vì muốn ở lại để duy trì xã tắc. Vì vua hay vì nước đằng nào đáng khinh hay đáng trọng?

Xe giá ngàn trùng lẫy dặm xanh
Lòng tôi riêng luyến chốn lan đình
Phải chăng phó mặc ngàn  sau luận
Vua, nước đôi đường hỏi trọng khinh?

Sau đó ông nhờ giáo sĩ Caspar để xin yết kiến thống soái De Courcy. Ông còn  khẳng định rằng ông không có tham gia vào cuộc đai chiến ở Mang Cá. Nhưng De Courcy giã vờ tin ông nói thực và còn dùng ông để chiêu dụ vua Hàm Nghi trở về kinh thành. Nhưng sau hai tháng ông không làm tròn nhiệm vụ thì ông bị De Courcy đày ông ra Côn Đảo rồi đi Tahiti khi ông bị bệnh và chết ở Papeete. Còn Tôn Thất Thuyết cùng các con Tôn Thất ĐạmTôn Thất Thiệp tiếp tục phò tá vua Hàm Nghi trong công cuộc kháng chiến chống Pháp suốt 4 năm trời ròng rã. Ông cuối cùng trốn sang Trung Quốc mong sự giúp đỡ của triều đình nhà Thanh và chết ở nơi nầy vào năm 1913. 

Vua Hàm Nghi đã hai lần xuống chiếu Cần vương, kêu gọi các sĩ phu dân làng nổi đậy từ Bắc đến Nam để đòi độc lập. Các chiếu nầy làm cho lòng dân  phiến động. Ở mọi nơi sự hưởng ứng không hê suy giảm  cũng như ở Hà Tĩnh với Phan Đinh Phùng, Đinh Nho Hạnh, ở Bình Đình thì có Lê Trung Đình, ở Thanh Thủy thì có Đề Đốc Lê Trực, ở  Quảng Bình có Nguyễn Phạm Tuân  vân vân …Tên của Hàm Nghi trở thành vô tình ngọn cờ độc lập dân tộc. Còn ông thì cuộc đấu trânh vẫn còn dù chính quyền thực dân Pháp đã đặt lên ngôi  sau đó vua Đồng Khánh với sự đồng ý của bà thái hậu Từ Dũ, mẹ của vua Tự Đức. Bởi vậy muốn dập tắt các cuộc nổi loạn ở mọi nơi thì phải bắt cho được vua Hàm Nghi vì Hàm Nghi là linh hồn còn các quân phiến loạn Cần vương là thân thể. Nếu linh hồn mất thì thân thể cũng phải tiêu tan tự nhiên. Giữa ông và quân Cần vương, Tôn Thất Đạm là người môi giới.  Ít người có dịp được gần gũi  và biết mặt của vua Hàm Nghi  lắm vì vua Hàm Nghi lúc nào cũng có sự bảo vệ chặt chẽ  của hai đứa con của Tôn Thất Thuyết  (Tôn Thất Đạm và Tôn Thất Thiệp) ở bên cạnh cùng đám quân người Mường của Trương Quang Ngọc, một chủ tể người Mường trên sông Nai tỉnh Quảng Bình.  Ông sống rất kham khổ trong thời gian đấu tranh ở trong rừng.

Cho đến khi bị bắt bởi quân Pháp nhờ sư phản bội của Trương Quang Ngọc, ông không bao giờ nhìn nhận ông là vua Hàm Nghi vì đối với ông đây là cái nhục không thể tưởng.  Ông giã vờ không biết các quan chi cả khiến làm chính quyền  thực dân Pháp cũng không biết có đúng người hay không? Chính vì thế họ dùng kế đưa sĩ phu Nguyễn Thuận. Ông nầy dàn dụa nước mắt qùy lạy vua và rung rẩy làm rớt cây gậy.  Lúc đó vua Hàm Nghi đở ông đứng dậy và quỳ trước mặt ông: « Xin đừng, kính thầy« . Ngay lúc đó, ngài nhận ra ngài đã sai lầm khi làm ra điều đó bởi vì Nguyễn Thuận là gia sư của ngài khi ngài còn nhỏ. Ngài không bao giờ hối hận vì cử chỉ này  cả. Đối với ngài, sự tôn trọng gia sư  phải được xem trọng  trước mọi chuyện khác. Nhờ sự công nhận này, chính quyền thực dân đã chắc chắn bắt được vua Hàm Nghi. Sau đó vua bị  lưu đày  năm 18 tuổi sang Algeria. Vua không bao giờ thấy lại Việt Nam. Ngay cả thi thể của vua cũng không được đưa về Việt Nam cho đến ngày hôm nay trước sự từ chối của gia đình mặc dầu có sự đề nghị của chính phủ Vietnam vào năm 2002 nhưng được chôn cất tại làng Thonac ở Sarlat (Dordogne, Pháp) cùng gia đình. Trong thời gian lưu vong ở Alger, ông đã từ bỏ tất cả  mục tiêu chính trị từ năm 1904, ngày mà ông kết hôn với một người phụ nữ Pháp. Đây là những gì cháu gái của ông, Amandine Dabat tiết lộ trong tác phẩm của cô có tựa đề là  Hàm Nghi, hoàng đế lưu vong và nghệ sĩ ở Alger, Nhà xuất bản Đại học Sorbonne, xuất bản ngày 28 tháng 11 năm 2019. Ông tìm được nguồn an ủi trong một niềm đam mê khác, một cách sống khác thông qua nghệ thuật. Ông hay thường gần kề giới nghệ thuật và trí thức trong thời đại của ông  như Marius Reynaud, Auguste Rodin, Judith Gautier vân vân….

Nhờ đó, ông trở thành học trò  của họa sĩ Marius Reynaud và nhà điêu khắc tài hoa Auguste Rodin và cho phép ông vượt qua nỗi đau buồn bất diệt của một vị hoàng đế yêu nước bị lưu đày xa quê hương cho đến khi qua đời.

Château De Losse

Dordogne

Empereur patriote Hàm Nghi

Depuis longtemps, je nourris l’espoir de pouvoir visiter un jour le tombeau de l’empereur exilé Hàm Nghi lorsque je sais qu’il était enterré dans la commune Thonac située dans le département de la Dordogne de la région Nouvelle-Aquitaine. À la fin de la semaine du mois Mai de l’année 2017, j’eus l’occasion d’être dans ce coin avec mes enfants mais j’étais complètement déboussolé et triste quand je trouvai son caveau. Celui-ci continue à être ravagé par la mousse et ne ressemble pas à la photo trouvée  sur internet. Nous sommes tous abasourdis et révoltés face à  l’absence de respect envers Hàm Nghi, un jeune empereur exilé à 18 ans par les colonialistes français et mort à Alger. . De retour à Paris, étant attristé par cette histoire, je n’ai pas assez de temps non plus pour mettre sur mon site les photos de Thonac, en particulier celles du château De Losse dont le propriétaire n’est autre que la fille aînée de l’empereur Hàm Nghi, la princesse Như Mây. Celle-ci a acheté le château en 1930 avec la somme de 450000 francs. À cause du problème financier, elle l’a revendu à un Français puis celui-ci l’a cédé plus tard à la famille anglaise en 1999. Aujourd’hui, ce château est classé monument historique depuis 1932. C’est pour cette raison que les restes de  l’empereur Hàm Nghi furent ramenés en France à Thonac lors de l’indépendance de l’Algérie en 1965 et y furent ré-enterrés avec sa famille (son épouse, sa fille aînée Như Mây, son fils unique Minh Đức et sa ménagère). 

Empereur Hàm Nghi

En évoquant le roi Hàm Nghi, on ne peut pas oublier de rappeler sa biographie. Connu sous le nom de Ưng Lịch, il était le petit frère du roi Kiến Phúc. Il  fut mis sur le trône par deux régents Nguyễn văn Tường et Tôn Thất Thuyết  en 1884 lorsqu’il avait 13 ans.  Ayant tué moins d’un an trois rois successifs Dục Đức, Hiệp Hoà et Kiến Phúc, ceux-ci  pensaient qu’avec le jeune âge de Hàm Nghi  ils pourraient orienter facilement sa gouvernance dans une politique destinée à chasser les Français hors du Vietnam. Après l’échec de l’assaut des Vietnamiens contre la garnison française du général  De Courcy à Mang Cá,  le roi Hàm Nghi fut obligé de quitter la citadelle de Huế et se réfugia à Quảng Tri dans le centre du Vietnam. Il fut accompagné par Tôn Thất Thuyết et Nguyễn Văn Tường. Pour une raison inconnue, ce dernier retourna à la citadelle de Huế. Il tenta de donner plus tard son explication à travers son poème dans lequel il reconnut qu’il ne suivit plus Hàm Nghi dans la résistance car pour lui il était préférable de  servir l’état au lieu d’engager la résistance. Pour le roi ou pour l’état vietnamien, le choix était difficile. Il laissa à la génération future de le juger.

Xe giá ngàn trùng lẫy dặm xanh
Lòng tôi riêng luyến chốn lan đình
Phải chăng phó mặc ngàn  sau luận
Vua, nước đôi đường hỏi trọng khinh?

La charrette parcourt des milliers de kilomètres à travers de vastes champs verdoyants.
Mon cœur seul aspire au pavillon des orchidées.
Serait-ce le destin de laisser cela au jugement de l’avenir ?
Le roi et le pays se trouvent à la croisée des chemins, s’interrogeant sur la valeur et le mépris.

Il demanda au prêtre Caspar de contacter De Courcy pour avoir une audience et tenta de convaincre ce dernier qu’il ne participa pas au  lancement de cet  assaut avorté. Faisant semblant d’y croire, De Courcy lui proposa d’écrire des missives  pour exhorter Hàm Nghi et ses partisans à retourner à la citadelle de Huế   et lui fixa un ultimatum de deux mois.  Suite à son échec de convaincre Hàm Nghi et Tôn Thất Thuyết, il fut déporté d’abord à l’île Poulo Condor puis à Tahiti pour être soigné à cause de sa maladie et mourut enfin à Papetee. Quant à Tôn Thất Thuyết, il continua à accompagner Hàm Nghi dans la lutte contre les Français avec ses enfants Tôn Thất Đạm et Tôn Thất Thiệp durant les 4 années de résistance. Il finit par partir finalement en Chine pour demander de l’aide des Qing et y mourut en exil en 1913.

Le roi Hàm Nghi  demanda deux fois à toutes les forces vives de la nation, en particulier aux lettrés de se soulever contre les autorités coloniales en son nom par le mouvement baptisé « Cần Vương » (ou Aide au roi) du Nord jusqu’au sud pour réclamer l’indépendance. Ce mouvement commença à trouver un écho favorable auprès du peuple. L’ampleur de ce mouvement ne diminua pas et  fut visible partout comme à Hà Tịnh avec Phan Đinh Phùng, Đinh Nho Hạnh, à Bình Định avec Lê Trung Đình, à Thanh Thủy avec l’amiral Lê Trực, à Quảng Bình avec Nguyễn Phạm Tuân  etc. Le nom du roi Hàm Nghi devint par hasard le porte-drapeau de l’indépendance nationale. Malgré la mise en place de Đồng Khánh sur le trône par les autorités coloniales françaises avec l’approbation de la reine-mère Từ Dũ (mère de l’empereur Tự Đức), le mouvement d’insurrection continua à perdurer encore  tant que le roi Hàm Nghi était encore en vie. Pour éteindre partout l’insurrection, il fallait capturer Hàm Nghi car il représentait  l’âme du peuple tandis que les rebelles faisaient partie du corps de ce peuple. Une fois l’âme du peuple éliminée, le corps disparût d’une manière évidente. Entre Ham Nghi et les rébelles du mouvement Cần Vương, il y avait toujours un intermédiaire qui n’était autre que Tôn Thất Đạm, le fils de Tôn Thất Thuyết. Peu de gens avaient le droit de rapprocher Hàm Nghi  qui était protégé constamment par Tôn Thất Thiệp et quelques gardes du corps Mường de Trương Quang Ngọc. Ce dernier était réputé comme un seigneur local Mường vivant sur les rives du fleuve Nai à Quảng Bình.  Hàm Nghi mena une vie difficile et misérable dans la forêt durant la période de résistance. 

À cause de la trahison de Trương Quang Ngọc, il fut capturé en novembre 1888 et ramené à la citadelle de Huế. Silencieux, il réfuta catégoriquement qu’il était le roi Hàm Nghi car pour lui c’était une honte indescriptible. Il continua à rester non seulement impassible mais muet aussi sur son identité devant les interrogatoires incessants de ses geôliers français. Plusieurs mandarins furent envoyés sur place pour identifier si le jeune captif en question était bien le roi Hàm Nghi ou non mais aucun n’arriva à émouvoir ce dernier sauf le vieux lettré Nguyễn Thuận. En voyant le roi qui continuait à faire ce simulacre, celui-ci, les larmes aux yeux, se prosterna devant lui et tremblota en laissant tomber sa canne. Face à l’apparition subite de ce lettré, le roi oublia le rôle qu’il avait joué jusqu’alors  contre ses geôliers, releva ce dernier et s’agenouilla devant lui: « Je vous prie, mon maître ». A ce moment, il se rendit compte qu’il commit un erreur en reconnaissant celui-ci car Nguyễn Thuận fut son précepteur quand il était encore jeune. Il ne regretta jamais ce geste car pour lui, le respect envers son maître passa avant toute autre considération.

Grâce à cette reconnaissance, les autorités coloniales furent sûres de capturer bien le roi Hàm Nghi, ce qui leur permit de pacifier le Vietnam avec la disparition du mouvement « Cần Vương » quelques années plus tard. Il fut déporté ensuite en Algérie à l’âge de 18 ans. Il ne revit plus le Vietnam pour toujours. Même ses restes ne sont pas ramenés encore aujourd’hui au Vietnam à cause du refus de sa famille  mais ils furent re- enterrés au village Thonac à Sarlat (Dordogne, France) lors de la déclaration d’indépendance d’Algérie en 1965 avec sa famille. Durant son exil à Alger, il abandonna tout objectif politique à partir de 1904, date de son mariage avec une Française. C’est ce qu’a révélé sa nièce Amandine Dabat dans son ouvrage intitulé « Hàm Nghi, empereur en exil et artiste à Alger« , Sorbonne Université Presses, paru 28 Novembre 2019. Il trouva son soulagement dans une autre passion, une autre manière de vivre à travers l’art. On le vit côtoyer les milieux artistiques et intellectuels de son époque (Marius Reynaud, Auguste Rodin, Judith Gautier etc.). Grâce à cette fréquentation,

il devint l’élève du peintre orientaliste Marius Raynaud et du sculpteur célèbre Auguste Rodin, ce qui lui permit de surmonter  la douleur sempiternelle et la tristesse d’un jeune empereur patriote exilé loin de son pays natal jusqu’à sa mort

Référence bibliographique 

Vua Hàm Nghi. Phan Trần Chúc Nhà xuất bản Thuận Hóa 1995.

Ham Nghi – Empereur en exil, artiste à Alger.  Amandine Dabat, Sorbonne Université Presses, Novembre 2019

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La Bastille (Quảng Trường Bastille)

Version française
Version anglaise

Tuy rằng có  nhà hát  mới opéra  mang kiến trúc hiện đại  gần có 20 năm , quảng trường Bastille vẫn tiếp tục giữ được một biểu tượng trọng đại.  Nó cùng đồng nghĩa với  tự do tìm lại được.  Nó còn lưu lại sự hiện diện vô hình của pháo đài trở thành sau đó nhà tù mà dân tộc Pháp đã  thành công hủy bỏ vào ngày 14 tháng 7 năm 1789  trong cuộc khởi nghĩa đập vỡ chế độ độc tài vua chúa. Cao hơn khoảng chừng 50 thước, cột trụ   trên chót vót có thần tự do, dựng ở Bastille không phải để tưởng niệm cuộc cách mạng 1789 mà nó lưu niệm tưởng nhớ những  nạn nhân của Trois Glorieuses (27, 28  và  29 tháng 7 năm 1830).  Tên họ của các nạn nhân được ghi bằng chữ vàng trên cột còn dưới  nền bằng đá hoa thì có mồ của họ. 

 

Quảng trường Bastille
 

Malgré la construction du nouvel opéra depuis une vingtaine d’années, la place de Bastille continue à garder une dimension symbolique. Elle est synonyme de la liberté retrouvée. Elle est marquée toujours par la présence invisible de la forteresse que le peuple français avait réussi à investir et à démolir le 14 Juillet 1789 dans le but de briser le despotisme royal. Haute d’une cinquantaine de mètres, la colonne au sommet de laquelle surgit le génie de la liberté, n’est pas élevée pour commémorer la révolution de 1789 mais elle est en souvenir des victimes des Trois Glorieuses (27,28 et 29 Juillet 1830). Les noms de ces dernières sont inscrits en lettres d’or sur la colonne tandis que sa base en marbre contient leur caveau.

Despite the construction of the new opera house some twenty years ago, the Place de Bastille continues to have a symbolic dimension. It is synonymous with freedom regained. It is still marked by the invisible presence of the fortress that the French people had managed to take over and demolish on July 14, 1789 in order to break the royal despotism. About fifty meters high, the column at the top of which rises the genius of freedom, is not raised to commemorate the revolution of 1789 but it is in memory of the victims of the Three Glorious (27, 28 and 29 July 1830). The names of the latter are inscribed in gold letters on the column while its marble base contains their tomb.

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The kingdom of Chămpa (Vương quốc Chămpa)

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It is an ancient kingdom of Indochina known in the past as « Lâm Ấp » ( or Lin Yi )(192-749), then Hoàn Vương (Huanwang)  (758-859)  and finally  Chiêm Thành ( or Tchan-Tcheng in Chinese) (988-1471) and located in what is now central Vietnam, from the Anamitic cordillera   Hoành Sơn, Quãng Bình in the North to  Bình Thuân (Phan Thiết) in the south. The amazing Cham towers in red bricks and sandstone found in Ðà Nẵng and Phan Thiết are the sole silent witnesses of a civilization vanished in the turbulence of history.

The Cham were no doubts of Indonesian origin and occupied the coasts of central and south Vietnam from the neolithic time. In 2nd century, this sailors people adopted Hinduism in contact with Indian merchants, which gave birth to the Champa kingdom. A Chinese traveller of 4th century described them with a particular typical look: big straight nose, black and curly hair, practicing a funeral ritual that involves the cremation at the drum sound. The Chàm were not only excellent sailors but also formidable builders and ingenious farmers. The Chàm succeeded in achieving the unity of the country at the beginning of 5th century after having resisted several rounds of Chinese domination attempts. Their capital was located at Indrapura (Trà Kiểu), near Ðà Nẵng (former Tourane of the French ) from 7th to 9th century.

Thanks to the silk, spices, and ivory trade between China on one hand and India and the Muslim world on the other, this kingdom experienced a period of prosperity that was troubled first by the Khmers conquest in 1145-1147 then next by the expansion policy of Kubilai Khan’s Mongols. To face this domination, the Chàm sought alliance with Vietnam, which allowed the Chàm and the Vietnamese to come out victorious during this confrontation. To seal this union, a Vietnamese princess of the name Huyển Trân of the Tran dynasty, sister of king Trần Anh Tôn was proposed to become in 1306 the wife of the Champa king Chế Mẫn ( Jaya Simhavarman ) in exchange for the two Cham territories Châu Ô and Châu Rí, located at the Hai Vân Pass. These are no other than the two northern provinces Quảng Trị and Thừa Thiên of presently Vietnam (Huế). This union was of short duration. The Vietnamese continued to claim more land toward the South and the death of king Che Man a year after his marriage, without an heir, was only an additional pretext in the conquest of Champa. The king of Vietnam set up a plot by sending his general Trần Khắc Chung to rescue his sister, who had to be sacrificed according to the Cham tradition, at the funeral of her husband. The provinces of Châu Ô and Châu Ri’ became then the subject of discord between Champa and Vietnam.

The Cham had an awakening with king Chế Bồng Nga who struck the Vietnamese several times by ransacking the capital Thăng Long in 1372 and 1377. But he was assassinated in 1389 during a new invasion of Vietnam and his death marked the decline of the Cham. The Vietnamese annexed this kingdom around 1470 under the Lê dynasty with king Lê Thánh Tôn.

Today, the Cham are dispersed as a diaspora from Kampuchea to Malaysia and constitute one of the ethnic minorities of Viet-Nam. (less than 100000 Chams).

 

Chùa Dâu (Bắc Ninh)

 

Chùa Dâu, cái nôi của Phật giáo Vietnam

 

Chùa Dâu nhìn từ tam quan, tháp Hoà Phong ở chính giữa

Cách xa Hànội khoảng 30 cây số, chùa Dâu là chùa có lâu đời nhất ở Việt Nam vì  được xây dựng từ buổi đầu Công Nguyên ở vùng Dâu mà thường được gọi là Luy Lâu . Lúc thởi Hán thuộc, Luy Lâu nầy  được xem  là thủ phủ của cả Giao Châu (Giao Chỉ) từ năm 111 TCN đến 106 TCN. Ở thời đó, Luy Lâu được  tiếp  thu  sớm,  theo nhà nghiên cứu Hà Văn Tấn ,  ảnh hưởng Phật giáo từ Ấn Độ cho đến thế kỷ thứ năm. Thái thú Sĩ Nhiếp (177-266) thường được tháp tùng khi đi dạo trong thành phố với các tu sĩ đến từ Ấn Độ hay Trung Á. Cuối thế kỷ thứ hai, Lũy Lâu trở thành trung tâm đầu tiên Phật giáo ở Việt Nam với  năm ngôi chùa cổ: chùa Dâu thờ Pháp Vân (« thần mây »), chùa Đậu thờ Pháp Vũ ( « thần mưa »), chùa Tướng thờ Pháp Lôi  (« thần sấm »), chùa Dàn thờ Pháp Điện ( « thần chớp ») và chùa Tổ thờ Man Nương là mẹ của Tứ Pháp. Những cái tên Dâu, Đậu, Tướng, Dàn đó là những tên nôm dân dã cũa các nữ thần được thờ trong các chùa nầy mà người dân thích  gọi thay vì Mây, Mưa, Sấm , Chớp, những cái tên làm ta nghĩ đến  các sức mạnh thiên nhiên của cư dân sống về nông nghiệp. Hệ thống Tứ Pháp nói lên đây sự kết hợp tinh vi  giữa Phât giáo với  các tín ngưỡng dân gian có nguồn gốc nguyên thủy ở Việtnam. 

Kể từ đó, nhiểu tu sĩ Ấn và ngọai quốc nổi tiếng như Khâu Đà La  (Ksudra), Ma Ha Kỳ Vực ( Mahajivaca) , Kang-Sen-Houci (Khương Tăng Hội), Dan Tian đều có đến tá túc nơi nầy để nghiên cứu, biên soạn, giảng kinh Phật và đào tạo tăng đồ. Số người tu sĩ  càng ngày càng đông khiến Luy Lâu chỉ vài năm sau trở thành một trung tâm phiên dịch  các kinh phật  trong đó có Pháp Hoa Tam Muội  (Saddharmasamadhi sutra ) của pháp sư Cương Lương Lâu Chi  (Kalasivi) , người nước Đại Nhục Chi vào thế kỷ thứ ba. Theo thiền sư Thích Nhất Hạnh, ai cũng tưởng lầm thiền sư nam thiên trúc  Tỳ Ni Đa Lưu Chi  (Vinaturaci) là người sáng lập dòng thiền ở Việtnam vào cuối thế kỷ thứ sáu nhưng khi ông đến Lưu Lâu vào năm 580, ông ở chùa Dâu (hay Pháp Vân).  Chính lúc đó nơi nầy đã có thiền sư Quán Duyên đang dạy thiền học và cũng có nhiều tu sĩ  từ nơi nầy sang Trung Hoa để  thuyết pháp   trước khi  tu sĩ Bồ Đề Đạt Ma (Bodhidharma)  có mặt ở Trung Hoa và được công nhận là người sáng lập   thiền học và võ thuật Trung Hoa.

Chính là thiền sư Khương Tăng Hội, người nước Khương Cư,  có công là người sáng lập  dòng thiền ở Việtnam. Chính ở Luy Lâu nầy Phật giáo gia nhập vào đất nước Việtnam qua chuyện nàng Man Nương  mà không có găp sự khó khăn trở ngại  nào cả vì Phật giáo rất khoan dung , hòa đồng và chấp nhận dễ dàng  tín ngưỡng của dân bản xứ. Đây là cuộc hôn phối huyền diệu giữa đạo phật với tín ngưỡng bản địa, tiền thân của Tứ pháp (Mây, Mưa, Sấm, Chớp) thờ ở vùng Dâu. Ngày sinh của Đức Phật Thích Ca cũng là ngày sinh của Phật Tứ Pháp (Việt Nam). Bà Man Nương, mẹ của Tứ Pháp  được tôn sùng làm Phật mẫu.  Nơi nào có thờ Tứ Pháp , những nữ thần  nông nghiệp thì có thêm bàn thờ Phật.  Các nữ thần đuợc Phật hóa trở  thành Phật mẫu.

 Từ đó Phật giáo mới lan tỏa ra các vùng khác Bắc Bộ. Phật giáo du nhập ở Việtnam là Phật giáo đại thừa  (Mahayana) và theo hai ngã: đuờng biển, từ phiá nam Việt Nam (Phù Nam và Chămpa) và đường bộ, từ phía bắc Việt Nam (Vân Nam).

 

Hình ảnh chùa Dâu

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Trần Miếu (Nam Định)

Version française

 

Phủ Thiên Trường

Đây là một quần thể kiến trúc và lịch sữ dành để thờ các vua nhà Trần và các quan có công phù tá. Nằm trên quốc lộ số 10 trong tỉnh Nam Định, đền nầy được xây cất lại năm 1695 trên nền thái miếu cũ được gọi là phủ Thiên Trường mà quân xâm lược nhà Minh phá hủy vào thế kỷ 15.  Cũng ở nơi nầy mà phát tích vương triều nhà Trần.  Các vua nhà Trần tạm về nơi nầy để lánh nạn trong thời gian chống giặc Nguyên Mông của Hốt Tất Liệt.

 

Temple royal  des Trần

C’est un  ensemble architectural et historique remarquable  dédié au culte des  rois de la dynastie des Trần  et de leurs  célèbres  serviteurs.  Situé à la route nationale n°10 dans la province de Nam Định, il fut reconstruit en 1695 sur l’emplacement de l’ancien temple royal  connu sous le nom « phủ Thiên Trường »  détruit complètement par les envahisseurs chinois (les Ming) au XVème siècle. C’est ici qu’est née la dynastie des Trần. Les rois des Trần  y trouvaient refuge durant la guerre contre les Mongols de Kubilai Khan. 

It is a remakable architectural and historic complex dedicated to the cult of the kings and their famous mandarins from the  Trần dynasty. Located on the national road n°10 in the Nam Định province, it was rebuilt on the site of the former royal temple known under the name « Phủ Thiên Đường » . This one was completely destroyed by  chinese invaders, the Ming in the 15th century.  It is here that was born the Trần dynasty.   The Trần dynasty kings took refuge here during the war against the Mongols of Kubilai Khan.

Village ancien Đường Lâm (Làng cổ)

Portail du village Đường Lâm

Version vietnamienne
English version 
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Ayant occupé  à peu près 800 ha, le village  Đường Lâm est localisé approximativement à 4km à l’ouest de la ville provinciale Sơn Tây. Il est consacré pratiquement à l’agriculture. Il est rare de trouver encore  aujourd’hui l’un des villages ayant conservé les traits caractéristiques d’un village traditionnel vietnamien.  Si la baie de Hạ Long est l’œuvre de la nature, Đường Lâm est par contre l’ouvrage crée par l’homme.  Il est plus riche de signification que la baie de Hạ Long. C’est ce qu’a remarqué le chercheur thaïlandais Knid Thainatis. Effectivement Đường Lâm est riche non seulement en histoire mais aussi en tradition.

Dans les temps anciens,  il s’appelait encore  Kẻ Mia (pays de la canne à sucre). Selon  une légende populaire,  le métier de fabriquer de la mélasse de canne à sucre à Đường Lâm rapportait  comment la princesse Mi Ê a trouvé une plante semblable à un roseau. Elle a pris une section de cette plante et a senti sa douceur fraîche et son goût aromatique. Elle a tellement aimé cette plante si bien qu’elle  a conseillé aux gens de la cultiver. Au fil du temps,  la canne à sucre poussait tellement dense qu’elle couvrait une grande surface comme le bois. La population locale a commencé à produire de la mélasse ainsi que des bonbons à partir de celle-ci. D’où le nom « Kẻ Miá ».

Grâce aux fouilles archéologiques aux  alentours des contreforts de la montagne Ba Vi, on découvre que  Đường Lâm était le territoire des Proto-Vietnamiens. Ces derniers y vivaient en grande concentration à l’époque de la civilisation de Sơn Vi. Ils continuaient à s’y établir encore durant les quatre cultures suivantes: Phùng Nguyên (2000-1500 BC), Đồng Dậu (1500-1000 BC), Gò Mun (1000-600 BC) et Đồng Sơn (700 BC-100 AD).

Le village  est aussi  la terre de deux rois célèbres Phùng Hưng et Ngô Quyền. Le premier, connu sous le nom « Bố Cái Đại Vương »  (ou Grand roi père et mère du peuple) est adulé comme le  libérateur de la domination chinoise à l’époque des Tang tandis que le deuxième a réussi à mettre fin à l’occupation chinoise de 1000 ans en défiant la flotte des Han du Sud (Nam Hán) sur le fleuve de Bạch Đằng. C’est aussi ici qu’on retrouve l’autel dédié à l’ambassadeur Giang Văn Minh auprès de la cour de Chine. Ce dernier fut tué par  l’empereur des Ming  Zhu Youjian (Sùng Trinh)  car il a osé l’affronter en lui répondant du tac au tac avec le vers mémorable suivant: 

Ðằng giang tự cổ huyết do hồng (Bạch Đằng từ xưa vẫn đỏ vì máu)
Le fleuve Bạch Ðằng continue à être teinté avec du sang rouge.

pour lui rappeler    les victoires éclatantes et décisives des Vietnamiens contre les Chinois sur le fleuve Bạch Ðằng,  suite au vers arrogant qu’il a reçu de la part de l’empereur chinois: 

Đồng trụ chí kim đài dĩ lục (Cột đồng đến giờ vẫn xanh vì rêu).
Le pilier en bronze continue à être envahi par la mousse verte. (évoquant ainsi la période de pacification du territoire vietnamien par le général chinois Ma Yuan à l’époque des Han).

 Làng cổ Đường Lâm 

L’une des caractéristiques de ce village  antique réside dans la préservation  de son  portail (porte principale) par lequel tout le monde doit passer. Le visiteur peut s’égarer facilement s’il n’arrive pas à repérer la maison communale Mông Phụ.  Celle-ci est un bâtiment colossal édifié au centre du village avec son imposante charpente en bois de fer (gỗ lim). La plupart des maisons sont protégées  par des blocs de murs en   latérite et leurs porches  sont parfois des petits chefs-d’œuvre qui ne peuvent pas laisser indifférent le visiteur.  Le village Đường Lâm continue à garder son charme séculaire face à l’urbanisation galopante qu’on ne cesse pas de voir dans d’autres villages.

Version vietnamienne

Có khoảng chừng 800 mẫu, làng cổ Đường Lâm nằm cách chừng 4 cây số về phiá tây của thị xã Sơn Tây.  Làng nầy chuyên sống về canh nông.  Rất hiếm còn tìm lại được ngày nay một trong những làng cổ còn giữ được những nét cá biệt của một làng Việtnam truyền thống. Nếu vịnh Hạ Long là một tác phẩm của tạo hóa thì làng cổ Đường Lâm ngược lại là một sản phẩm do con người tạo ra. Nó còn giàu có ý nghĩa  nhiều hơn vịnh Hạ Long. Đây là sự nhận xét của nhà nghiên cứu Thái Knid Thainatis. Thật vậy Đường Lâm rất phong phú không những về lịch sữ mà còn luôn cả tập quán. 

 Thời xưa, Đường Lâm  vẫn được gọi là Kẻ Mia (vùng đất trồng mía). Theo truyền thuyết, nghề làm mật mía ở Đường Lâm liên quan đến việc công chúa Mi E tìm thấy một loại cây giống cây sậy. Cô lấy một phần của cây này và ngửi thấy vị ngọt và hương vị thơm mát của nó. Cô rất yêu thích loài cây này nên đã khuyên mọi người nên trồng nó. Theo thời gian, cây mía mọc rậm rạp phủ kín cả một vùng rộng lớn như rừng. Người dân địa phương bắt đầu sản xuất mật mía cũng như kẹo từ nó. Do đó nó có tên là « Kẻ Miá« .

Nhờ các cuộc khai quật khảo cổ xung quanh ở chân núi Ba Vi, người ta phát hiện ra Đường Lâm là lãnh thổ của người Việt cổ. Những người sau này sống tập trung ở đây  trong thời kỳ của nền văn hóa Sơn Vi. Họ  vẫn tiếp tục định cư ở nơi nầy tiếp theo cho bốn nền văn hóa sau đây: Phùng Nguyên (2000-1500 TCN), Đồng Dậu (1500-1000 TCN), Gò Mun (1000-600 TCN) và Đồng Sơn (700 TCN-100 SCN).

Nơi nầy  cũng là đất của hai vua cự phách Phùng Hưng và  Ngô Quyền. Vua đầu tiên thường  gọi là « Bố Cái Đại Vương » rất  đuợc ngưỡng mộ vì ông là lãnh tụ khởi  cuộc nổi dậy chống lại sự đô hộ của nhà Đường còn Ngô Quyền thì có công trạng kết thúc sự đô hộ quân Tàu có gần một thiên niên kỹ qua cuộc thách thức hải quân Nam Hán trên sông Bạch Đằng.  Cũng chính nơi nầy mà cũng tìm thấy nhà thờ của thám hoa Giang Văn Minh. Ông đuợc đề cử sang Tàu xưng phong dưới thời Hậu Lê. Ông bị trảm quyết bỡi  vua Tàu Minh Tư Tông Chu Do Kiểm (tức hoàng đế Sùng Trinh) vì ông không để vua Tàu làm nhục Việtnam dám đối đáp thẳng thắn  với  một  vế đối lại như sau: Ðằng giang tự cổ huyết do hồng  (Bạch Đằng từ xưa vẫn đỏ vì máu) nhắc lại những chiến công hiển hách trêng sông Bạch Đằng khi nhận một vế  ngạo mạn của vua Tàu:  Đồng trụ chí kim đài dĩ lục (Cột đồng đến giờ vẫn xanh) vì rêu  ám chỉ đến cột đòng  Mã Viện , thời kỳ quân Tàu đô hộ nước Việt dưới thời Đông Hán. 

Một trong những  đặc trưng  của làng cổ nầy là  sự gìn giữ cái cổng làng mà bất cứ ai đến làng cũng phải đi qua cả.  Người du khách có thể bị lạc đường  nếu không nhận ra hướng đi đến đình Mông Phụ.   Đây là một toà nhà to tác được dựng ở giữa trung tâm của làng với một mái hiên oai vệ bằng gỗ lim.  Tất cả nhà ở làng nầy phân đông được bảo vệ qua các bức tường bằng đá ong và các cổng vào thường là những kiệc tác khiến làm du khách không thể thờ ơ được. Làng cổ  Đường Lâm tiếp diễn giữ  nét duyên dáng muôn thưở dù biết rằng  chính sách đô thị hoá vẫn phát triển không ngừng ở các làng mạc khác.

Version anglaise

Occupying about 800 hectares, the village of Đường Lâm is located approximately 4 km west of the provincial town of Sơn Tây. It is practically dedicated to agriculture. It is rare to still find today one of the villages that has preserved the characteristic features of a traditional Vietnamese village. While Ha Long Bay is the work of nature, Đường Lâm, on the other hand, is a creation made by man. It is richer in meaning than Ha Long Bay. This is what the Thai researcher Knid Thainatis noticed. Indeed, Đường Lâm is rich not only in history but also in tradition.

In ancient times, it was still called Kẻ Mia (land of sugarcane). According to a popular legend, the craft of making sugarcane molasses in Đường Lâm tells how Princess Mi Ê found a plant resembling a reed. She took a section of this plant and felt its fresh sweetness and aromatic taste. She liked this plant so much that she advised people to cultivate it. Over time, the sugarcane grew so densely that it covered a large area like a forest. The local population began to produce molasses as well as candies from it. Hence the name « Kẻ Miá« .

Thanks to archaeological excavations around the foothills of Ba Vi mountain, it was discovered that Đường Lâm was the territory of the Proto-Vietnamese. They lived there in large concentrations during the Sơn Vi civilization period. They continued to settle there during the following four cultures: Phùng Nguyên (2000-1500 BC), Đồng Dậu (1500-1000 BC), Gò Mun (1000-600 BC), and Đồng Sơn (700 BC-100 AD).

The village is also the land of two famous kings, Phùng Hưng and Ngô Quyền. The first, known as « Bố Cái Đại Vương » (or Great King Father and Mother of the People), is revered as the liberator from Chinese domination during the Tang dynasty, while the second succeeded in ending 1,000 years of Chinese occupation by defeating the Southern Han fleet on the Bạch Đằng River. It is also here that the altar dedicated to ambassador Giang Văn Minh to the Chinese court is found. He was killed by the Ming emperor Zhu Youjian (Sùng Trinh) because he dared to confront him with a sharp retort in the memorable verse:

Ðằng giang tự cổ huyết do hồng (The Bạch Đằng River has always been red because of blood)
The Bạch Đằng River continues to be stained with red blood.

This was to remind him of the brilliant and decisive victories of the Vietnamese against the Chinese on the Bạch Đằng River, following the arrogant verse he received from the Chinese emperor:

Đồng trụ chí kim đài dĩ lục (Cột đồng đến giờ vẫn xanh vì rêu).

The bronze pillar is still green because of moss.
The bronze pillar continues to be overgrown by green moss. (thus evoking the period of pacification of the Vietnamese territory by the Chinese general Ma Yuan during the Han dynasty).

One of the characteristics of this ancient village lies in the preservation of its main gate through which everyone must pass. Visitors can easily get lost if they fail to locate the Mông Phụ communal house. This is a colossal building erected at the center of the village with its imposing ironwood frame (gỗ lim). Most houses are protected by laterite wall blocks, and their porches are sometimes little masterpieces that cannot leave visitors indifferent. The Đường Lâm village continues to retain its centuries-old charm in the face of the rampant urbanization that is constantly seen in other villages.

Làng cổ Đường Lâm

Bibliographie: 

Lê Thanh Hương: An ancient village in Hanoi, Thế Giới publishers, Hànôi 2012

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Tôi là người Vietnam (Être Vietnamien)

Version française

English version

Niềm tự hào tôi là người Việtnam

Theo các nguồn tin khảo cổ học được biết đến hôm nay, người Việt Nam có thể xuất phát từ nhóm Thái-Việt. Một số nhà sử học vẫn tiếp tục nhận thấy ở nơi những người Việt nầy, không những là những người nhập cư thuộc chủng  Nam Á đến từ miền nam Trung Quốc (dân Bách Việt) và định cư tại vùng đồng bằng sông Hồng qua nhiều thế kỷ trước công nguyên mà còn là những người báo hiệu của nền văn minh Trung Hoa. Vì tăng trưởng dân số trong cuộc hành trình nam tiến, họ càn quét tất cả các nền văn minh rực rỡ mà chúng ta được biết cho đến nay trên bán đảo Đông Dương (Ðồng Sơn hay Chămpa). Còn những người khác còn lại, họ tin rằng người Việt Nam là kết quả đến từ sự hợp nhất giữa các dân tộc có mặt từ lâu  ở lưu vực sông Hồng trong đó cần phải nhắc đến là người Hmong, ngừời  Hoa, người Thái và người Đồng Sơn.

Dựa vào sử tích dưa hấu có vào thời điểm của các vua Hùng, một bằng chứng cụ thể nói lên sự xuất hiện của người nước ngoài không cùng chũng tộc, đã có mang đến Việt Nam qua đường biển các hạt giống (thế kỷ thứ ba trước Công nguyên) và  qua các cuộc khai quật khảo cổ xác nhận sự tồn tại của vương quốc Nam Viêt (hay Nan Yue), người dân Việt tin rằng họ xuất phát từ dân Bách Việt với gốc  của chũng cổ Mã Lai (Indonésien) nhờ qua người Đồng Sơn. Một nơi biểu lộ sự sống động nhất của tâm hồn dân tộc Việt đó là ngôi đình làng, trông lại nó không khác chi hình nhà khắc ở trên trống đồng Đông Sơn. Niềm tin này có vẻ thuyết phục bởi vì  người ta đã tìm thấy được ở nơi các bộ tộc cổ Mã Lai: ăn trầu, xăm mình và nhuộm răng,  những đặc tính kinh ngạc mà người dân Việt đã có từ thưở trước.

Ngoại trừ vài người Pháp như ông Henri Oger đã khám phá, nhận thấy được  ở trong xã hội Viêt Nam một nền văn hóa giàu có cả nghìn năm về truyền thống và tập quán, người ta vẫn còn lầm lẫn kì lạ và nghĩ rằng là văn hóa Việtnam là một bản sao chép lại của nền văn hóa Trung Hoa. Người ta cứ chê trách người dân Việt không có một nền văn hóa xứng đáng giàu có như các nền văn hóa tìm thấy ở trên bán đảo Đông Dương (như Chămpa và Chân Lạp)  qua các đền thờ ở Mỹ Sơn và Angkor.  Đấy là do thiếu sự hiểu biết  đáng tiếc  vì muốn biết sự giàu có ở trong nền văn hóa Việt thì nên cần  thiết quan tâm nhiều  đến lịch sử và văn chương hơn là nghệ thuật.

Làm thế nào họ có thể có một nghệ thuật phi thường và độc đáo khi họ vẫn còn vùi thân đấu tranh không ngừng với sự khắc nghiệt của thiên nhiên và khi Bắc Bộ không phải một nơi giàu có về tài nguyên. Ý là chưa nói đến việc hán hóa áp đặt trong suốt nghìn năm dưới sự thống trị của người Hoa. Mặc dù vậy, người dân Việt đã thể hiện bao nhiêu lần qua kỹ thuật, sự khéo léo và trí tưởng tượng. Chính nhờ vậy một số sản phẩm Việt (đặc biệt là gốm  sứ cổ) được chiếm một cương vị đáng kể trong nghệ thuật tỉnh của Trung Hoa vào thời đó.

Để cố gìn giữ truyền thống và duy trì văn hóa, người dân Việt tự tìm cho mình một  lối thoát  qua cuộc đấu tranh triền miên. Nhờ tín ngữơng tôn giáo và môi trường gần như khắc nghiệt ngay từ đầu, người dân Việt vốn có ở nơi họ một khả năng kháng cự đáng kể trước sự đau khổ về tinh thần và thể chất. Khả năng đó nó đã trở thành trong những năm qua, một trong những sức mạnh để họ có thể dành thắng lợi qua các cuộc xâm lược từ ngoài đến. Cũng nhờ sự vất vã, kiên trì và lòng hy sinh trong cuộc sống, người dân Việt kiềm chế được sự phẩn nộ và sự thay đổi thất thường của sông Hồng. Họ còn đẩy lui được nhiều lần người Trung Hoa ra khỏi bờ cõi và vượt được dãy núi Trường Sơn vào thế kỷ 18 trong cuộc Nam tiến. Dân tộc Chămpa là nạn nhân đầu tiên, tiếp theo đó là dân tộc Khờ Me trong cuộc xung đột lâu dài nầy. Người ta có thể trách móc sự tàn ác của người dân Việt đối với các dân tộc khác nhưng người ta không được quên rằng người dân Việt đã chiến đấu không ngừng kể từ khi lập nước, để bảo vệ sự sống còn và bảo tồn truyền thống của dân tộc mà thôi.

Người dân Việt đã bị thiệt thòi từ thưở nào vỉ  gần gũi địa lý với Trung Quốc. Để ngăn chặn sự di chuyển của người Mông Cổ của Hốt Tất Liệt (Kubilai Khan) trong cuộc chinh phục xứ Chămpa, người dân Việt đã bị hai lần xâm lược vào năm 1257 và 1287. Để tìm đường thương mại với Trung Quốc, chính quyền Pháp nghĩ rẳng sẻ mựợn đường lúc đầu nhờ sông Cửu Long (Mékong) rồi sau đó sông Hồng Hà để có thế đến Vân Nam. Vì vậy họ gởi  sang Đông Dương ông Doudart Lagrée tiếp theo sau đó ông Francis Garnier để hoàn thành sứ mệnh. Chính vì vậy chính quyền Pháp mới quan tâm nhiều đến vùng Bắc Bộ và can thiệp quân sự vài năm sau đó.

Sau chiến tranh Triều Tiên, để chống lại sự bành trướng của Trung Cộng, người dân Việt bị cưởng bức qua nhiều thập niên trong cuộc xung đột giữa hai khối Đông và Tây Âu. Cũng để ngăn trở đường lối chinh tri của Bắc Kinh ở Cao Miên, người dân Việt nhận được một hình phạt qua sự xâm lược chóp nhoán của Trung Cộng vào tháng 2 năm 1980 ở biên thùy Lạng Sơn trong vòng một tháng.

Nếu người dân Việt không có lưu giữ truyền thống độc lập, không có mãnh lực bảo tồn bản sắc dân tộc và cá tính mạnh mẽ thì họ có thể không còn có mặt ở trên bán đảo Đông Dương từ lâu vì về phương diện đia lý và văn hóa, họ rất gần gũi với người Trung Hoa nhất là các người nầy có một nền văn minh khó so sánh và rực rở từ 4000 năm. Việt Nam chắc chắn sẽ trở thành ngày nay một tỉnh lỵ  của Trung Quốc và một hiện thân tầm thường của nền văn minh Trung Hoa.

Dành cho những ai đã từng biết lịch sử Viêt Nam, đã làm người dân Việt thì không bao giờ được sống bình yên cả dù nguời dân Việt trong thâm tâm họ thèm muốn lắm. Đựợc uốn nắn lớn lên với đất phù sa của đồng bằng sông Hồng, lúc nào cũng chống chọi triền miên với các cơn thịnh nộ của sông Hồng, không ngừng dừng bước trong công cuộc nam tiến qua bao nhiêu lần chinh chiến, bị đồng hóa và thống trị lâu dài nhất của người Trung Hoa, còn chưa nói đến một trăm năm đô hộ của chính quyền Pháp và 20 năm bị miễn cưởng trở thành mục tiêu của cuộc tranh chấp của hai khối Đông và Tây Âu và nạn nhân của chiến tranh lạnh, người dân Việt không bao giờ nản lòng trước những khó khăn trọng đại nầy.

Nhờ đó, người dân Việt càng thiện chiến hơn, càng thêm kiên trì, cứng rắng, giữ vững lòng tin ở quan điểm chính trị của mình và càng có khả năng để đối mặt với các cuộc chạm trán khó khăn nầy. Sự gắn bó sâu đậm và mật thiết của họ với đất nuớc và truyền thống khiến họ không nhận nhường trong cuộc đấu tranh. Đối với một số người, họ là những kẻ xâm lăng nhẫn tâm và đáng sợ nhưng cũng có một số người khác xem họ như là những kẻ bảo vệ chính đáng trong cuộc dành tự do và độc lập quốc gia.

Dù có thể nào đi nữa, người dân Việt rẩt hảnh diện trong việc thay thế ông cha để bảo vệ kiên cường đất nước của tổ tiên, sự sống còn của dân tộc và xứng đáng là con Rồng cháu Tiên. Chết vì đất nước không phải chuyện ngoài lệ với tâm tính và truyền thống của ngừời dân Việt. Đấy mới là số mệnh quá cao thượng, xứng đáng mà bao nhiêu người dân Việt tựa như Trần Bình Trong, Nguyễn Thái Học, Phó Ðức Chính, Nguyễn Trung Trực, Trần Cao Vân vân vân … can đảm lãnh  nhận trên mãnh đất huyển thoại nầy

Tôi là người Vietnam

thì phải có khả năng kháng cự lại trước hết việc đồng hóa hay là tư tưởng ngoại bang và hảnh diện có mang ở trong tĩnh mạch dòng máu của con Rồng.

The Bai Yue ( Bách Việt)

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French version

Vietnamese version

The Bai yue were probably the heirs of  Hoà Bình culture, a discovery extremely important from French archeologist Madeleine Colani in the Hoa Bình province (Vietnam). They were a people of skilled farmers: They grew rice on burned land and flooded fields and raised buffaloes and pigs. At the time of the first contact with the nomad folks from the North of Turco-Mongolian origin,  ancestors of the Han (or Chinese) called them by the name of « Yue ». There are people having the habit of using the ax in rice cultivation and in the fighting. The ancestors of the Vietnamese (or the Luo Yue) were part of these Bai Yue, owners of the bronze drums.

The Bai Yue (or Bách Việt in Vietnamese) lived scattered in the south of the Blue River basin (or Dương Tử Giang), from Zhejiang (Triết Giang) until Jiaozhi ( Giao Chỉ )( the northern Việt-Nam today ). They were devoted to rice cultivation and distinguished themselves from Chinese people accustomed to cultivate millet and wheat. They drank infused water with the leaves of a plant known as « tea » they gathered in the forest. They liked dancing, working while singing and alternated their reply in the songs. They often disguised themselves in the dance with leaves and plants. They were found at that time in the current provinces of Southern China: Foujian (Phúc Kiến), Hunan(Hồ Nam), Guizhou (Qúi Châu), Guangdong (Quảng Ðông), Jiangxi, Guangxi ( Quảng Tây), Yunnan (Vân Nam) and in the northern Vietnam today.

Bronze drum shown in Guimet museum (Paris)

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Characteristic features of the Bai Yue

1°) The practice of cutting hair short and tattooing.
2°) The construction of houses on piles ( construction Ganlan ).
3) Dress in loincloth and turban.
4) Blackening or grinding front teeth ( canine teeth )
5) Eating clams and amphibians in diet.
6) Bronze casting and using bronze drums in rituals.
7) Foretelling future using bird bones
8) Totemic cult (birds, reptiles and amphibians)
9) Practice burying on cliffs
10°) Greater involvement by fathers in their son’ birth and education and the return of the woman in rice acitivities.
11°) A highly developed technology of weaving
12°) Intensive use of small boats and expertise in the art of maritime warfare.

 

Đại tộc Bách Việt